Villa Zaïna restaurant Marseille – Ah tiens? Un oriental spécialisé dans le poisson! Rare initiative! Si beaucoup savent l’existence du couscous poisson, peu sont ceux qui l’ont mangé. Vous conseiller d’aller vous fendre le cabochon à la Villa Zaïna m’aurait enchanté mais c’est impossible. Sauf si pour vous « bon restaurant » signifie déco choucarde: très belle décorations orientales! Superbement rénové et avec grand soin malgré l’espace considérable de la grande salle. Carrelages et mosaïques, luminaires suspendus comme là-bas dit, assises feutrées confortables, nappages de coton blanc sur chaque table scrupuleusement dressée, et elles sont nombreuses.
Elle saura accueillir les membres des comités d’entreprises et le ballet du Bolchoï. S’il est plutôt facile de faire venir les clients une 1ère fois, pour qu’ils reviennent faut pas les prendre pour des dindons. Accueil parfait de la maitresse de maison, tout en douceur et retenue. Chloroformé par la déco, j’y ai cru longtemps. Car le couscous mérou est une horreur. Si j’avais su, je serais parti en courant avant d’arriver. C’est vous dire. Semoule fine cantinienne sans relief, légumes mesquins en tout, courgette, carotte et chou. Mais pas en pois chiches. Dessus est le pire: une darne de soi-disant mérou congelé pochée à l’eau chaude et jeté sur le tas. Dur, même pas poêlée pour maquiller le minable. Mais comment peut-on servir un truc pareil? La direction annonce sur le site internet « Pour garantir des plats d’une grande qualité et des saveurs préservées, il utilise des produits frais et sélectionnés avec soin qu’il travaille avec rigueur et savoir-faire »! La belle blague! Ce n’est pas le jus rouge de la soupière qui rassure. Bref! 6/20 et 22€ le couscous mérou! Dans une salle presque vide de clients, le patron amène mon assiette après être passé plusieurs fois devant ma table sans mot dire ni regard: il ne salue pas. Alors je lui envoie un grand « bonjour » doublé d’un grand sourire pendant qu’il me pose l’assiette sous le pif. Il me regarde yeux écarquillés, puis repart d’où il est venu, toujours muet. Un accueil oriental désorientant. Il retourne à ses occupations, c’est-à-dire manger au comptoir avec madame pendant le service. Je l’ai dérangé pendant son repas, une de ses nombreuses contrariétés. Les clients sont d’un pénible.
Enfin bon. Mises en bouche au début avec olives, miettes de thon en boite, harissa et pain pita sorti du sachet. Et à la fin un thé à la menthe pour essayer d’oublier la déception. Peine perdue, trop tard, ça ne fonctionne pas: quand la musique n’est plus en tête, le fantasme est éteint. Un oriental à la sauce pigeon mais sans pastilla à l’horizon.
Villa Zaïna restaurant Marseille – Ah tiens? Un oriental spécialisé dans le poisson! Rare initiative! Si beaucoup savent l’existence du couscous poisson, peu sont ceux qui l’ont mangé. Vous conseiller d’aller vous fendre le cabochon à la Villa Zaïna m’aurait enchanté mais c’est impossible. Sauf si pour vous « bon restaurant » signifie déco choucarde: très belle décorations orientales! Superbement rénové et avec grand soin malgré l’espace considérable de la grande salle. Carrelages et mosaïques, luminaires suspendus comme là-bas dit, assises feutrées confortables, nappages de coton blanc sur chaque table scrupuleusement dressée, et elles sont nombreuses.
Elle saura accueillir les membres des comités d’entreprises et le ballet du Bolchoï. S’il est plutôt facile de faire venir les clients une 1ère fois, pour qu’ils reviennent faut pas les prendre pour des dindons. Accueil parfait de la maitresse de maison, tout en douceur et retenue. Chloroformé par la déco, j’y ai cru longtemps. Car le couscous mérou est une horreur. Si j’avais su, je serais parti en courant avant d’arriver. C’est vous dire. Semoule fine cantinienne sans relief, légumes mesquins en tout, courgette, carotte et chou. Mais pas en pois chiches. Dessus est le pire: une darne de soi-disant mérou congelé pochée à l’eau chaude et jeté sur le tas. Dur, même pas poêlée pour maquiller le minable. Mais comment peut-on servir un truc pareil? La direction annonce sur le site internet « Pour garantir des plats d’une grande qualité et des saveurs préservées, il utilise des produits frais et sélectionnés avec soin qu’il travaille avec rigueur et savoir-faire »! La belle blague! Ce n’est pas le jus rouge de la soupière qui rassure. Bref! 6/20 et 22€ le couscous mérou! Dans une salle presque vide de clients, le patron amène mon assiette après être passé plusieurs fois devant ma table sans mot dire ni regard: il ne salue pas. Alors je lui envoie un grand « bonjour » doublé d’un grand sourire pendant qu’il me pose l’assiette sous le pif. Il me regarde yeux écarquillés, puis repart d’où il est venu, toujours muet. Un accueil oriental désorientant. Il retourne à ses occupations, c’est-à-dire manger au comptoir avec madame pendant le service. Je l’ai dérangé pendant son repas, une de ses nombreuses contrariétés. Les clients sont d’un pénible.
Enfin bon. Mises en bouche au début avec olives, miettes de thon en boite, harissa et pain pita sorti du sachet. Et à la fin un thé à la menthe pour essayer d’oublier la déception. Peine perdue, trop tard, ça ne fonctionne pas: quand la musique n’est plus en tête, le fantasme est éteint. Un oriental à la sauce pigeon mais sans pastilla à l’horizon.