Taj Mahal restaurant Martigues – Encore un Taj Mahal, un de plus. Les restaurants Taj Mahal fleurissent. Le genre culinaire indo-pakistanais fait souvent notre bonheur. Lui non. En reluquant l’interrupteur des WC qui devait être blanc RAL 9010 à l’origine, j’aurai du repartir d’où je venais, c’est-à-dire de dehors. Jamais vu un interrupteur aussi crasseux. Promis, je ne me moquerais plus des loupiotes avec détecteur de présence automatique. Un sacré progrès! Tout comme le payement « sans contact ». Comment peut-on être aussi laxiste sur la propreté dans un restaurant? En plus, la poubelle des WC est bourrée de papier essuie-mains usagé alors que nous sommes 3 dans la boutique. Enfin bon. Je m’extirpe des toilettes en contorsion, sans rien toucher ni même trop regarder, et en fermant la porte avec la pointe du pied dans un style que n’aurais pas renié le danseur étoile Mikhaïl Barychnikov.
Bref! Une palanquée de menus comme souvent. Les tarifs à la carte sont conformes au genre, habituels. Vu le contexte, va falloir éviter la prise de risque alimentaire. Une montagne de propositions, une soixantaine d’entrées et plats mais 10 produits et 10 sauces entrecroisés font vite du choix. Je farfouille dans la touffue liste pour repérer la présence d’une cuisson au four tandoor. J’aime bien les viandes au four tandoor, ya pas de sauce, le produit est brut. Et ben ya pas. Pas d’agneau ni de bœuf ainsi préparé, juste une cuisse de poulet marinée et grillée appelée poulet tandoori disponible en entrée. Une cuisse de sprinter américain dopé, énorme, peinte en rouge et servie tiède. Ne sort pas du four tandoor. Texture proche de celle de la saucisse knacki. Bestiau posé sur des lamelles de chou cru, avec une rondelle de concombre d’occasion, un quartier de tomate de décembre pas bronzée et un bout de citron avec des miettes non définies dessus. 9/20 et 6€. Avec la suite, tout baigne. Je veux dire: séance sauceuse avec poulet mangue. Sous-titré curry de poulet désossé parfumé à la pulpe de mangue. Un ramequin, les bouts de blanc de poulet sous-marins collent aux dents, la surabondante sauce orange n’est pas du tout un curry. Plutôt un kulfi fondu, ce dessert glacé archi-sucré à base de lait concentré, du sirop de mangue en flacon et de la cardamome. Peu mangeable, j’ai laissé le poulet de côté et avec le liquide, juste arrosé le riz basmati visiblement de la veille. 7/20 et 12€. Dose de sucre suffisante: pas de dessert. Il est convenable, mais le pain nan est un pain nain. On s’attend à un 45 tours, on vous refile un CD.
Je me suis levé, j’ai payé avec ma CB sans contact (ouééé) et suis sorti sans aller me laver les mains, j’avais trop peur que l’interrupteur me saute dessus. Dehors, j’ai respiré un grand coup en regardant les paisibles rafiots du canal Baussenque juste en face. Dans le silence de l’heure de la sieste martégale entamée, j’ai même cru les entendre un peu rire, comme amusés d’observer les hommes ainsi vivre.
Taj Mahal restaurant Martigues – Encore un Taj Mahal, un de plus. Les restaurants Taj Mahal fleurissent. Le genre culinaire indo-pakistanais fait souvent notre bonheur. Lui non. En reluquant l’interrupteur des WC qui devait être blanc RAL 9010 à l’origine, j’aurai du repartir d’où je venais, c’est-à-dire de dehors. Jamais vu un interrupteur aussi crasseux. Promis, je ne me moquerais plus des loupiotes avec détecteur de présence automatique. Un sacré progrès! Tout comme le payement « sans contact ». Comment peut-on être aussi laxiste sur la propreté dans un restaurant? En plus, la poubelle des WC est bourrée de papier essuie-mains usagé alors que nous sommes 3 dans la boutique. Enfin bon. Je m’extirpe des toilettes en contorsion, sans rien toucher ni même trop regarder, et en fermant la porte avec la pointe du pied dans un style que n’aurais pas renié le danseur étoile Mikhaïl Barychnikov.
Bref! Une palanquée de menus comme souvent. Les tarifs à la carte sont conformes au genre, habituels. Vu le contexte, va falloir éviter la prise de risque alimentaire. Une montagne de propositions, une soixantaine d’entrées et plats mais 10 produits et 10 sauces entrecroisés font vite du choix. Je farfouille dans la touffue liste pour repérer la présence d’une cuisson au four tandoor. J’aime bien les viandes au four tandoor, ya pas de sauce, le produit est brut. Et ben ya pas. Pas d’agneau ni de bœuf ainsi préparé, juste une cuisse de poulet marinée et grillée appelée poulet tandoori disponible en entrée. Une cuisse de sprinter américain dopé, énorme, peinte en rouge et servie tiède. Ne sort pas du four tandoor. Texture proche de celle de la saucisse knacki. Bestiau posé sur des lamelles de chou cru, avec une rondelle de concombre d’occasion, un quartier de tomate de décembre pas bronzée et un bout de citron avec des miettes non définies dessus. 9/20 et 6€. Avec la suite, tout baigne. Je veux dire: séance sauceuse avec poulet mangue. Sous-titré curry de poulet désossé parfumé à la pulpe de mangue. Un ramequin, les bouts de blanc de poulet sous-marins collent aux dents, la surabondante sauce orange n’est pas du tout un curry. Plutôt un kulfi fondu, ce dessert glacé archi-sucré à base de lait concentré, du sirop de mangue en flacon et de la cardamome. Peu mangeable, j’ai laissé le poulet de côté et avec le liquide, juste arrosé le riz basmati visiblement de la veille. 7/20 et 12€. Dose de sucre suffisante: pas de dessert. Il est convenable, mais le pain nan est un pain nain. On s’attend à un 45 tours, on vous refile un CD.
Je me suis levé, j’ai payé avec ma CB sans contact (ouééé) et suis sorti sans aller me laver les mains, j’avais trop peur que l’interrupteur me saute dessus. Dehors, j’ai respiré un grand coup en regardant les paisibles rafiots du canal Baussenque juste en face. Dans le silence de l’heure de la sieste martégale entamée, j’ai même cru les entendre un peu rire, comme amusés d’observer les hommes ainsi vivre.