Sushi D&E restaurant La Seyne-sur-Mer – Encore un « sushi » à la Seyne. Du genre spacieux volume intermédiaire moderne style, entre micro-taule discrétos de la fin des années 70 et usine-self à bouffe de zone commerciale. Emplacement de choix: ici, ça s’appelait La Régence. Les seynois du port s’en souviennent encore.
Bref! Réception inexistante, la petite ne peut être partout à la fois, au non-accueil, au service, à l’encaissement, à l’organisation carambolade avec les livreurs UberEats qui attendent avec leur scooter devant la vitrine comme les cow-boys qui attachent leurs chevaux devant la porte du saloon. Avec elle, un sushi-man au comptoir et derrière planqué, sans doute un cuisinier vietnamien. Je dis ça car à lire les propos de la carte, si le sushi écarte les coudes sur la chose japonaise avec 90% des propositions, on trouve aussi une douzaine de plats thaïs mais surtout vietnamiens. J’appelle ça un multipiste asiatique. 18 menus de sushis (on s’y perd) et 8 plateaux costauds pour devant la télé, par exemple. Mon plateau royal 2 contient 18 pièces et arrive en 40 minutes, c’est long. 6 california saumon et avocat mur (bravo), 6 california thon cuit mayo et avocat. Du thon en boite mouliné. Pour ces deux, la feuille de nori est trop dure, du pneu. La soupe miso rince, la salade de chou est fraiche. Le gingembre est blanc, pas le rose. Deux sushis au saumon acceptable, mais ceux au thon sont comme souvent décevants. Du buvard, mais les deux sont proprement découpés, même possiblement prédécoupés par le fournisseur. Deux sushis crevettes sans surprise, les habituelles attachées sur le dos du riz façon sado-maso avec le caoutchouc noir de nori. Riz de belle tenue mais vraiment trop sucré et au vinaigre trop absent. Manque d’équilibre. 11/20 et 20,90€ pour l’ensemble du plateau.
Mauricette a le pif de viser le genre vietnamien avec le bobun au bœuf nem poulet. Lui aussi arrive en 40 minutes mais vaut le coup: médaille d’or de la cuisson au wok pour la viande positivement surchargée en oignons frais et peu de cacahuètes! Du vrai oignon, pas de la boite de chips secs. Viande saisie restée souple, émincée. Vermicelles de riz chaud et légumes froids s’articulent dans un agréable froid-chaud. Pousses de soja, carottes, concombre, pas de coriandre comme promis mais un peu de menthe. Posé dessus le nem poulet prédécoupé fait bien le job. 14,5/20 et 8,90€, une affaire. Sushis: si vous voulez mais ya mieux ailleurs. Vietnamien: oui pour le Bobun.
Sushi D&E restaurant La Seyne-sur-Mer – Encore un « sushi » à la Seyne. Du genre spacieux volume intermédiaire moderne style, entre micro-taule discrétos de la fin des années 70 et usine-self à bouffe de zone commerciale. Emplacement de choix: ici, ça s’appelait La Régence. Les seynois du port s’en souviennent encore.
Bref! Réception inexistante, la petite ne peut être partout à la fois, au non-accueil, au service, à l’encaissement, à l’organisation carambolade avec les livreurs UberEats qui attendent avec leur scooter devant la vitrine comme les cow-boys qui attachent leurs chevaux devant la porte du saloon. Avec elle, un sushi-man au comptoir et derrière planqué, sans doute un cuisinier vietnamien. Je dis ça car à lire les propos de la carte, si le sushi écarte les coudes sur la chose japonaise avec 90% des propositions, on trouve aussi une douzaine de plats thaïs mais surtout vietnamiens. J’appelle ça un multipiste asiatique. 18 menus de sushis (on s’y perd) et 8 plateaux costauds pour devant la télé, par exemple. Mon plateau royal 2 contient 18 pièces et arrive en 40 minutes, c’est long. 6 california saumon et avocat mur (bravo), 6 california thon cuit mayo et avocat. Du thon en boite mouliné. Pour ces deux, la feuille de nori est trop dure, du pneu. La soupe miso rince, la salade de chou est fraiche. Le gingembre est blanc, pas le rose. Deux sushis au saumon acceptable, mais ceux au thon sont comme souvent décevants. Du buvard, mais les deux sont proprement découpés, même possiblement prédécoupés par le fournisseur. Deux sushis crevettes sans surprise, les habituelles attachées sur le dos du riz façon sado-maso avec le caoutchouc noir de nori. Riz de belle tenue mais vraiment trop sucré et au vinaigre trop absent. Manque d’équilibre. 11/20 et 20,90€ pour l’ensemble du plateau.
Mauricette a le pif de viser le genre vietnamien avec le bobun au bœuf nem poulet. Lui aussi arrive en 40 minutes mais vaut le coup: médaille d’or de la cuisson au wok pour la viande positivement surchargée en oignons frais et peu de cacahuètes! Du vrai oignon, pas de la boite de chips secs. Viande saisie restée souple, émincée. Vermicelles de riz chaud et légumes froids s’articulent dans un agréable froid-chaud. Pousses de soja, carottes, concombre, pas de coriandre comme promis mais un peu de menthe. Posé dessus le nem poulet prédécoupé fait bien le job. 14,5/20 et 8,90€, une affaire. Sushis: si vous voulez mais ya mieux ailleurs. Vietnamien: oui pour le Bobun.