Speakeasy restaurant Hyères – Rien de clandestin dans ce restaurant surtout dédié aux midis, un de plus parmi la brochette d’alignés face à la mairie et aux banques. Faudra gravir l’étage pour s’exposer la tonsure sous une jolie verrière probablement à fuir l’été sous peine de suer sous les ailerons. L’hiver avec le soleil, on y est fort bien. Mauricette se retrouve donc au niveau des feuilles des palmiers de l’avenue comme si elle était une mouette, elle était rieuse. Une dizaine de propositions ardoisées de 14€ à 17€. Avec les communs poke bowl, burger, tataki, tartare de bœuf, salade thaï ou César.
La dame au chapeau vert tente le tartare brasserie annoncé à 180 grammes avec oignons, câpres, persil et frites maison: tout est vrai, tartare et peu « purée » mais bien travaillé, relevé avec doigté et pas radin en câpres. Patates fraiches comme d’un seul bain, un peu molles. 14/20 pour 15€. Pour ma pomme, c’est pas la même limonade. Le plat du jour échine de porc rôtie, sauce moutarde à l’ancienne, pommes de terre fondantes, potimarron rôti est bancal. A l’œil, il fait envie. Déception sous le coup de fourchette, il ne répond pas au cahier des charges annoncé: viande aride planquée sous la sauce, 4 pommes de terre taillées et desséchées comme passées à la friteuse, dures dehors et (très peu) fondantes dedans. Le potimarron rôti tient sa promesse. Alors même pour 14€, voici un raté sans malhonnêteté… mais un raté quand même puisque 9/20! Le patron est un type extra, il s’appelle Tito, tonique et joyeux. Je vous en parle car en récupérant nos assiettes, si celle de Mauricette est saucée jusqu’au bout, il voit bien que la mienne est pleine encore partout, s’étonne. Après mes explications un peu bégayantes, il part en cuisine. Puis revient: « vous avez raison monsieur, ce plat « est pour moi », il est trop resté au four, c’est de ma faute ». Alors voyez m’sieur-dame, quand c’est ainsi, dans cette ville et comme ailleurs, lorsque le professionnalisme sonne, il faut le dire. Bien sûr que le type a vérifié mon propos en dépiautant les restes en cuisine avant de reconnaitre l’erreur de sa maison. Mais enfin, d’autres tauliers peu scrupuleux n’aurait pas voulu voir, mis la tête dans le sable, cherché un responsable autre que soi-même, que le client comprend rien gnagnagna . Lui non: il assume. La classe à Dallas du côté de Hyères mes frères. Du coup, je choisis un dessert d’autant qu’un effort semble fait sur le sujet. Celui du moment en fait des tonnes dans l’intitulé: demi-sphère de clémentine, mousse clémentine et compote façon tatin, chantilly maison. Quand ça arrive, à voir on est forcément un peu déçu, mais l’effort est méritoire. Et surtout c’est bon, fruité non axé sur le sucre comme les insupportables glucoseries industrielles habituelles. 14,5/20 pour 8€.
Effort des cuisines, volonté de la direction: aucun doute sur le cas du jour. Je ne peux pas gommer la bévue du plat du jour, alors « à revoir » un de ces jours, peut-être. Mais j’ai tant et tant à faire…
Speakeasy restaurant Hyères – Rien de clandestin dans ce restaurant surtout dédié aux midis, un de plus parmi la brochette d’alignés face à la mairie et aux banques. Faudra gravir l’étage pour s’exposer la tonsure sous une jolie verrière probablement à fuir l’été sous peine de suer sous les ailerons. L’hiver avec le soleil, on y est fort bien. Mauricette se retrouve donc au niveau des feuilles des palmiers de l’avenue comme si elle était une mouette, elle était rieuse. Une dizaine de propositions ardoisées de 14€ à 17€. Avec les communs poke bowl, burger, tataki, tartare de bœuf, salade thaï ou César.
La dame au chapeau vert tente le tartare brasserie annoncé à 180 grammes avec oignons, câpres, persil et frites maison: tout est vrai, tartare et peu « purée » mais bien travaillé, relevé avec doigté et pas radin en câpres. Patates fraiches comme d’un seul bain, un peu molles. 14/20 pour 15€. Pour ma pomme, c’est pas la même limonade. Le plat du jour échine de porc rôtie, sauce moutarde à l’ancienne, pommes de terre fondantes, potimarron rôti est bancal. A l’œil, il fait envie. Déception sous le coup de fourchette, il ne répond pas au cahier des charges annoncé: viande aride planquée sous la sauce, 4 pommes de terre taillées et desséchées comme passées à la friteuse, dures dehors et (très peu) fondantes dedans. Le potimarron rôti tient sa promesse. Alors même pour 14€, voici un raté sans malhonnêteté… mais un raté quand même puisque 9/20! Le patron est un type extra, il s’appelle Tito, tonique et joyeux. Je vous en parle car en récupérant nos assiettes, si celle de Mauricette est saucée jusqu’au bout, il voit bien que la mienne est pleine encore partout, s’étonne. Après mes explications un peu bégayantes, il part en cuisine. Puis revient: « vous avez raison monsieur, ce plat « est pour moi », il est trop resté au four, c’est de ma faute ». Alors voyez m’sieur-dame, quand c’est ainsi, dans cette ville et comme ailleurs, lorsque le professionnalisme sonne, il faut le dire. Bien sûr que le type a vérifié mon propos en dépiautant les restes en cuisine avant de reconnaitre l’erreur de sa maison. Mais enfin, d’autres tauliers peu scrupuleux n’aurait pas voulu voir, mis la tête dans le sable, cherché un responsable autre que soi-même, que le client comprend rien gnagnagna . Lui non: il assume. La classe à Dallas du côté de Hyères mes frères. Du coup, je choisis un dessert d’autant qu’un effort semble fait sur le sujet. Celui du moment en fait des tonnes dans l’intitulé: demi-sphère de clémentine, mousse clémentine et compote façon tatin, chantilly maison. Quand ça arrive, à voir on est forcément un peu déçu, mais l’effort est méritoire. Et surtout c’est bon, fruité non axé sur le sucre comme les insupportables glucoseries industrielles habituelles. 14,5/20 pour 8€.
Effort des cuisines, volonté de la direction: aucun doute sur le cas du jour. Je ne peux pas gommer la bévue du plat du jour, alors « à revoir » un de ces jours, peut-être. Mais j’ai tant et tant à faire…