Salt N Boka restaurant Martigues – Le jeu de mots n’indique pas l’existence d’un restaurant italien: aucun « saute en bouche » à l’horizon. Le fronton de l’ex Gallifet signale désormais un « Restaurant-Tapas », on suppose alors des recettes espagnoles. L’avantage non négligeable des tapas dans mon usant boulot de cobaye ambulant: les portions plutôt moins copieuses qu’un plat classique. Ainsi, mon avis se fait sur plusieurs idées cuisinées en moindre quantité. Entiendes mi amigo?

Bref! J’entre à 12h45, personne n’est attablé, sinon un monsieur assis vouté au comptoir devant la cuisine ouverte où œuvre une dame. J’ai d’abord cru qu’il était simple client vu qu’il restait sur son siège, me scrutant de haut en bas. Avec une ténacité rare malgré mon regard doux de biche apeurée, il s’abstient de me saluer avec des sourcils de taureau pas content, ne dit mot. Ma dégaine de VRP mal fagoté lui aura laissé supposer que je venais lui vendre quelque chose, un aspirateur ou un extincteur. Vous allez rire: ce type est le taulier. Et madame est aux fourneaux. Le gars a mis du temps à comprendre que je venais lâcher des biftons, s’est finalement levé, s’est mis à ouvrir la boite à sourires (trop taaard) et m’installe à une table. Bienvenue à Salt n Boka! D’emblée, je pige que la cuisine se cherche, s’éparpille, va dans tous les sens. J’entre donc pour des tapas espagnols et v’là-ti pas qu’on me refile une ardoise avec entrecôte à 20€, pied-paquets à 22,90€, magret de canard sauce poivre 26,90€, côte de bœuf Angus pour 2 (80€) et le plat du jour+ boisson à 20€, des joues de porc marinées. Je demande alors où sont les tapas. Ah bon? Vous voulez des tapas? Madame m’amène alors une carte imprimée. Charcuteries de Séville de 14€ à 38€ (pas donné), d’autres plats tradi français: faux-filet/frites, souris d’agneau, burger espagnol (olé). Et les fameux tapas: ils sont 6, de 7€ à 14€, chérots les tapas Stanislas. J’en choisis deux: croquettas jambon et supions. C’est toujours ainsi: les deux sont en rupture, on ne prévient pas le client avant. Pénible. « On fait rien que des produits frais et on n’a pas été livrés gnagnagna ». Enfin bon. Il restait les croquettas poulet x4. Je m’attendais au pire avec leurs dégaines de sticks de mozzarella décongelés mais non: faits ici. Ils sont 4 passés à la friture, croustillants et de jolie tenue, micro-points de sauce pimentée (olé). Le contenu ressemble à des rillettes fines et écœurantes, comme cuisinées au saindoux. 8€ les 4, 2€/pièces, deux fois plus cher qu’un sushi. 11/20. Tapas numéro 2: gambas enrobé au lard fumé. Elles sont deux bodybuildées préparées, avec tête et queue. Entre, la chair décortiquées est bardée d’une tranchette de lard fumé. Cuisson réussie des bestiaux et même s’il ne s’agit pas des gambas rouges de Palamos, j’ai tout boulotté. 13/20 pour 9€, soit 4,5€ les volatiles, bim.

Deux cartes des vins, une française non millésimée et une espagnole tout aussi approximative. Bref! Adresse fébrile, qui ne sait pas sur quel pied danser point de vue gamelle, on s’y perd, d’autant que les tarifs ne sont pas donnés. A 12€ l’assiette de Manchego, faut pas rigoler Diego. Dommage car madame en cuisine affiche des capacités.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 2/5★ Ψ
Adresse
11 cours Aristide Briand Quai des Anglais
13500 MARTIGUES
Tél:
Mobile:04.88.43.58.88
Réseaux Sociaux :
Accueil:
4/20
Service:
13/20
Qualité/prix:
12/20
Cadre:
15/20
Pain:
14,5/20
Café:2€
12/20
Thé:
Toilettes:
15/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Laetitia Mendez
Spécialités
  • plein de trucs
Menus
  • Formule midi 20€
  • Ardoise
  • Carte
Fermetures
  • Fermé mercredi
Plus…
  • Terrasses
Sur place et...
A emporter
Livraison
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11 cours Aristide Briand Quai des Anglais
13500 MARTIGUES
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Cadre:
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Pain:
14,5/20
Café:2€
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Thé:
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15/20
Vin:
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Salt N Boka restaurant Martigues – Le jeu de mots n’indique pas l’existence d’un restaurant italien: aucun « saute en bouche » à l’horizon. Le fronton de l’ex Gallifet signale désormais un « Restaurant-Tapas », on suppose alors des recettes espagnoles. L’avantage non négligeable des tapas dans mon usant boulot de cobaye ambulant: les portions plutôt moins copieuses qu’un plat classique. Ainsi, mon avis se fait sur plusieurs idées cuisinées en moindre quantité. Entiendes mi amigo?

Bref! J’entre à 12h45, personne n’est attablé, sinon un monsieur assis vouté au comptoir devant la cuisine ouverte où œuvre une dame. J’ai d’abord cru qu’il était simple client vu qu’il restait sur son siège, me scrutant de haut en bas. Avec une ténacité rare malgré mon regard doux de biche apeurée, il s’abstient de me saluer avec des sourcils de taureau pas content, ne dit mot. Ma dégaine de VRP mal fagoté lui aura laissé supposer que je venais lui vendre quelque chose, un aspirateur ou un extincteur. Vous allez rire: ce type est le taulier. Et madame est aux fourneaux. Le gars a mis du temps à comprendre que je venais lâcher des biftons, s’est finalement levé, s’est mis à ouvrir la boite à sourires (trop taaard) et m’installe à une table. Bienvenue à Salt n Boka! D’emblée, je pige que la cuisine se cherche, s’éparpille, va dans tous les sens. J’entre donc pour des tapas espagnols et v’là-ti pas qu’on me refile une ardoise avec entrecôte à 20€, pied-paquets à 22,90€, magret de canard sauce poivre 26,90€, côte de bœuf Angus pour 2 (80€) et le plat du jour+ boisson à 20€, des joues de porc marinées. Je demande alors où sont les tapas. Ah bon? Vous voulez des tapas? Madame m’amène alors une carte imprimée. Charcuteries de Séville de 14€ à 38€ (pas donné), d’autres plats tradi français: faux-filet/frites, souris d’agneau, burger espagnol (olé). Et les fameux tapas: ils sont 6, de 7€ à 14€, chérots les tapas Stanislas. J’en choisis deux: croquettas jambon et supions. C’est toujours ainsi: les deux sont en rupture, on ne prévient pas le client avant. Pénible. « On fait rien que des produits frais et on n’a pas été livrés gnagnagna ». Enfin bon. Il restait les croquettas poulet x4. Je m’attendais au pire avec leurs dégaines de sticks de mozzarella décongelés mais non: faits ici. Ils sont 4 passés à la friture, croustillants et de jolie tenue, micro-points de sauce pimentée (olé). Le contenu ressemble à des rillettes fines et écœurantes, comme cuisinées au saindoux. 8€ les 4, 2€/pièces, deux fois plus cher qu’un sushi. 11/20. Tapas numéro 2: gambas enrobé au lard fumé. Elles sont deux bodybuildées préparées, avec tête et queue. Entre, la chair décortiquées est bardée d’une tranchette de lard fumé. Cuisson réussie des bestiaux et même s’il ne s’agit pas des gambas rouges de Palamos, j’ai tout boulotté. 13/20 pour 9€, soit 4,5€ les volatiles, bim.

Deux cartes des vins, une française non millésimée et une espagnole tout aussi approximative. Bref! Adresse fébrile, qui ne sait pas sur quel pied danser point de vue gamelle, on s’y perd, d’autant que les tarifs ne sont pas donnés. A 12€ l’assiette de Manchego, faut pas rigoler Diego. Dommage car madame en cuisine affiche des capacités.