Ristorante Di Giovanni restaurant Hyères – L’enseigne noyée parmi d’autres sur la fréquentée et platanée avenue qui monte au marché m’a tapé à l’œil. La calligraphie en arrondis stylée de « Di Giovanni » m’a immédiatement rappelé l’opéra Don Giovanni, une pochette de cd que j’écoutais en boucle quand je n’étais pas encore sourd. Et puis avec une enseigne stylée aussi sobrement belle, ça doit être un restaurant italien remarquable.
Pris par le sentiment, j’y suis donc entré sans trop réfléchir, comme prisonnier de ma madeleine de Proust de souvenir. Une fois assis, bon sang, j’y suis: commence un psychodrame. Entre les entrées, les plats et les pizzas: une soixantaine de propositions. Et le monsieur en chemise de ville en cuisine est seul. Ce qui m’a le plus traumatisé, ce sont les 6 escalopes cuisinées. De la dinde. Sauf la milanaise avec du veau, la seule. Ce qui n’est pas bon signe, les statistiques sont terribles: sans doute du congelé! Après que la patronne m’avoue que les frites sont… congelées, j’opère un virage sur la pizza. Je choisis la calzone soufflée. Elle m’arrive très essoufflée, laminée. Plate comme mon moral. Dedans c’est flotteux et le pizzaiolo fait des petits morceaux de tout. Aux entournures pâte non cuite et dessous, elle est noire. 9/20 et 13€. Une dizaine de desserts dont la tarte citron meringuée annoncée par madame comme « faite par un pâtissier ». Faut changer de crémerie alors. Du mou de la pâte, archi-sucrée de tout, meringue passée au chalumeau comme une crème brûlée pour faire illusion. 7/20 et 5,5€. Les pâtes aux St-Jacques de la table voisine sont garnies de 5 miséreux pétoncles avec corail, pennes rigate.
Enfin bon. Ça joue de la harpe dans l’effet d’annonce mais rien de napolitain dans cette cuisine nulle de sous-traitance. Et pourtant c’était pratiquement plein. Digestion lourde pour ne pas dire agitée, pour info. On appelle ça tomber dans le panneau, rapport à l’enseigne.
Ristorante Di Giovanni restaurant Hyères – L’enseigne noyée parmi d’autres sur la fréquentée et platanée avenue qui monte au marché m’a tapé à l’œil. La calligraphie en arrondis stylée de « Di Giovanni » m’a immédiatement rappelé l’opéra Don Giovanni, une pochette de cd que j’écoutais en boucle quand je n’étais pas encore sourd. Et puis avec une enseigne stylée aussi sobrement belle, ça doit être un restaurant italien remarquable.
Pris par le sentiment, j’y suis donc entré sans trop réfléchir, comme prisonnier de ma madeleine de Proust de souvenir. Une fois assis, bon sang, j’y suis: commence un psychodrame. Entre les entrées, les plats et les pizzas: une soixantaine de propositions. Et le monsieur en chemise de ville en cuisine est seul. Ce qui m’a le plus traumatisé, ce sont les 6 escalopes cuisinées. De la dinde. Sauf la milanaise avec du veau, la seule. Ce qui n’est pas bon signe, les statistiques sont terribles: sans doute du congelé! Après que la patronne m’avoue que les frites sont… congelées, j’opère un virage sur la pizza. Je choisis la calzone soufflée. Elle m’arrive très essoufflée, laminée. Plate comme mon moral. Dedans c’est flotteux et le pizzaiolo fait des petits morceaux de tout. Aux entournures pâte non cuite et dessous, elle est noire. 9/20 et 13€. Une dizaine de desserts dont la tarte citron meringuée annoncée par madame comme « faite par un pâtissier ». Faut changer de crémerie alors. Du mou de la pâte, archi-sucrée de tout, meringue passée au chalumeau comme une crème brûlée pour faire illusion. 7/20 et 5,5€. Les pâtes aux St-Jacques de la table voisine sont garnies de 5 miséreux pétoncles avec corail, pennes rigate.
Enfin bon. Ça joue de la harpe dans l’effet d’annonce mais rien de napolitain dans cette cuisine nulle de sous-traitance. Et pourtant c’était pratiquement plein. Digestion lourde pour ne pas dire agitée, pour info. On appelle ça tomber dans le panneau, rapport à l’enseigne.