Restaurant Les Pins Sillans-La-Cascade – Restaurant? L’aimable accueil de madame le laisse croire tant elle est parfaite dans sa mission, fait tout ce qui est en son pouvoir pour vous être agréable. Tissu rouge sur les tables, j’vous dis: on s’y croirait, au restaurant. Jusqu’au moment où on pige qu’elle embobine son monde en amenant une ardoise qu’elle accompagne de l’insupportable « ici tous nos plats sont faits maison » gnagnagna. Accrochez-vous au pinceau, ça tangue dans le cockpit.
L’ardoise: salade niçoise 15€, salade grecque 15€, salade César 16€, camembert au four 15€, faux-filet 17€, pâtes jambon enfant 10€, assiette de frites maison 5,5€. J’ai fait le tour. C’est pas avec ce genre de plats qu’on va se requinquer le buffet. Du coup comme il fait frisquet dans la turne haute de plafond, tous les clients optent pour le faux-filet frites/salade. Comme j’ai tout vu sur leurs tables, je m’oriente vers la salade César vu que je me serais fait remarquer en prenant l’assiette de frites maison à 5,5€. Chut, la salade arrive. Elle est énorme, on ne peut pas dire. Pas radine en lamelles de Parmesan ou assimilé. Voilà pour le positif. Pour le reste, des bouts de poulets panés décongelés avec des épices tex-mex costaudes, mais pas du volatile reconstitué, c’est déjà ça. Mauvaises olives noires, croutons du sachet, tomate de novembre, feuilles de salade fraiche et surtout, une soupe de sauce kebab blanche qui noie l’ensemble dans une flaque indélicate. C’est un pensum, impossible de finir, j’en viens à regretter l’assiette de frites. 9/20 et 16€. Seul dessert possible (à part les glaces), une tarte façon crème brûlée à 5,5€. Toujours en posture de pilote automatique qui pénalise sa jolie spontanéité naturelle, la serveuse me dit « oui oui môssieur, elle est maison, tout est fait maison » gnagnagna. J’ai alors pris un café: il est très bien.
Le patron est sorti plusieurs fois en salle pour s’asseoir et faire causette exclusive à une table de ses relations. Il ne prend pas la peine de saluer les autres clients, ne dit donc pas bonjour alors forcément, il ne dit pas au revoir quand ces clients déplantent le parasol. Moi non plus.
Restaurant Les Pins Sillans-La-Cascade – Restaurant? L’aimable accueil de madame le laisse croire tant elle est parfaite dans sa mission, fait tout ce qui est en son pouvoir pour vous être agréable. Tissu rouge sur les tables, j’vous dis: on s’y croirait, au restaurant. Jusqu’au moment où on pige qu’elle embobine son monde en amenant une ardoise qu’elle accompagne de l’insupportable « ici tous nos plats sont faits maison » gnagnagna. Accrochez-vous au pinceau, ça tangue dans le cockpit.
L’ardoise: salade niçoise 15€, salade grecque 15€, salade César 16€, camembert au four 15€, faux-filet 17€, pâtes jambon enfant 10€, assiette de frites maison 5,5€. J’ai fait le tour. C’est pas avec ce genre de plats qu’on va se requinquer le buffet. Du coup comme il fait frisquet dans la turne haute de plafond, tous les clients optent pour le faux-filet frites/salade. Comme j’ai tout vu sur leurs tables, je m’oriente vers la salade César vu que je me serais fait remarquer en prenant l’assiette de frites maison à 5,5€. Chut, la salade arrive. Elle est énorme, on ne peut pas dire. Pas radine en lamelles de Parmesan ou assimilé. Voilà pour le positif. Pour le reste, des bouts de poulets panés décongelés avec des épices tex-mex costaudes, mais pas du volatile reconstitué, c’est déjà ça. Mauvaises olives noires, croutons du sachet, tomate de novembre, feuilles de salade fraiche et surtout, une soupe de sauce kebab blanche qui noie l’ensemble dans une flaque indélicate. C’est un pensum, impossible de finir, j’en viens à regretter l’assiette de frites. 9/20 et 16€. Seul dessert possible (à part les glaces), une tarte façon crème brûlée à 5,5€. Toujours en posture de pilote automatique qui pénalise sa jolie spontanéité naturelle, la serveuse me dit « oui oui môssieur, elle est maison, tout est fait maison » gnagnagna. J’ai alors pris un café: il est très bien.
Le patron est sorti plusieurs fois en salle pour s’asseoir et faire causette exclusive à une table de ses relations. Il ne prend pas la peine de saluer les autres clients, ne dit donc pas bonjour alors forcément, il ne dit pas au revoir quand ces clients déplantent le parasol. Moi non plus.