Restaurant Le Jas restaurant à La Roque-d’Anthéron – On le pressentait après un premier repas l’an passé, il confirme. Lancé dans le grand bain de l’aventure entrepreneuriale en 2021 l’enfant du village Émeric Corbon a trouvé ses marques, collaborateurs et fournisseurs y compris les herbes aromatiques et légumes du « potager à Pépé ». Pas de méprise: le trentenaire a de la bouteille et pas que dans sa belle cave à vins!
Débuts à 15 ans dans le métier: La Maison de Bournissac, le MOF Serge Chenet, Alexandre de l’excellent Michel Kayser (deux étoiles dans le Gard), fignole sa pâtisserie chez Jean-Christophe Vitte et seconde Edouard Loubet 4 ans au Moulin de Lourmarin. Bref! Émeric Corbon est un sacré bon vacciné contre le virus de la rage de mal faire, il valorise le produit comme peu savent pour sa cuisine classique ajustée au cordeau. Il trempe le doigt, goûte, ajuste bref fait les choses dans l’ordre: le gout juste d’abord, la belle photo ensuite. Pour les exemples de plats, allez à la rubrique « spécialités », après. Performance quotidienne en semaine: 26€ le menu avec ce jour, terrine d’agneau sur toast chaud, mousseline de saumon gratiné sauce escabèche, tarte au citron meringuée. Sinon, mon velouté de champignons sauvages, nuage d’eau de cèpes, œuf parfait et chips de lard. L’assiette creuse fait semblant d’être sage, arrive en sifflotant comme si de rien n’était et au 1er coup de cuillère, boum. Une déferlante crémée de saveurs des sous-bois, on se dit que mieux, ça n’existe pas. Si bon qu’après je devais avoir la trogne terreuse d’un sanglier ébahi venant de labourer le sol humide. 16/20. Suite de l’embardée avec un miracle terre-mer comme savent le faire les doués de la gamelle: demi-homard de nos côtes bretonnes rôti au sautoir, fricassée de champignons sauvages en persillade et sauce américaine. Du gourmand confortable et pas frimeur, le chef turbine dans le grand fin sur la pointe des mocassins, l’air de rien. 16/20. Mille ans qu’il a disparu de la circulation au restaurant le traditionnel soufflé au Grand Marnier. Amis lecteurs, amenez vos enfants et petits enfants ici pour voir ça. C’est pas du tout américain, non vendu chez Métro ou Picard à ma connaissance, et ne souffre pas d’être moyen. Un délice à l’ancienne à 15,5/20.
Service plein d’une attention sincère. Cave devenue costaude (5 Meursault!). Cheminée et pierres sèches voutées d’une ancienne bergerie, terrasse petite rue calme sauf lors du Festival International de Piano. De toute manière, vous vous souviendrez des plats qui vous ont régalé, moins de la chaise où vous étiez assis.
Restaurant Le Jas restaurant à La Roque-d’Anthéron – On le pressentait après un premier repas l’an passé, il confirme. Lancé dans le grand bain de l’aventure entrepreneuriale en 2021 l’enfant du village Émeric Corbon a trouvé ses marques, collaborateurs et fournisseurs y compris les herbes aromatiques et légumes du « potager à Pépé ». Pas de méprise: le trentenaire a de la bouteille et pas que dans sa belle cave à vins!
Débuts à 15 ans dans le métier: La Maison de Bournissac, le MOF Serge Chenet, Alexandre de l’excellent Michel Kayser (deux étoiles dans le Gard), fignole sa pâtisserie chez Jean-Christophe Vitte et seconde Edouard Loubet 4 ans au Moulin de Lourmarin. Bref! Émeric Corbon est un sacré bon vacciné contre le virus de la rage de mal faire, il valorise le produit comme peu savent pour sa cuisine classique ajustée au cordeau. Il trempe le doigt, goûte, ajuste bref fait les choses dans l’ordre: le gout juste d’abord, la belle photo ensuite. Pour les exemples de plats, allez à la rubrique « spécialités », après. Performance quotidienne en semaine: 26€ le menu avec ce jour, terrine d’agneau sur toast chaud, mousseline de saumon gratiné sauce escabèche, tarte au citron meringuée. Sinon, mon velouté de champignons sauvages, nuage d’eau de cèpes, œuf parfait et chips de lard. L’assiette creuse fait semblant d’être sage, arrive en sifflotant comme si de rien n’était et au 1er coup de cuillère, boum. Une déferlante crémée de saveurs des sous-bois, on se dit que mieux, ça n’existe pas. Si bon qu’après je devais avoir la trogne terreuse d’un sanglier ébahi venant de labourer le sol humide. 16/20. Suite de l’embardée avec un miracle terre-mer comme savent le faire les doués de la gamelle: demi-homard de nos côtes bretonnes rôti au sautoir, fricassée de champignons sauvages en persillade et sauce américaine. Du gourmand confortable et pas frimeur, le chef turbine dans le grand fin sur la pointe des mocassins, l’air de rien. 16/20. Mille ans qu’il a disparu de la circulation au restaurant le traditionnel soufflé au Grand Marnier. Amis lecteurs, amenez vos enfants et petits enfants ici pour voir ça. C’est pas du tout américain, non vendu chez Métro ou Picard à ma connaissance, et ne souffre pas d’être moyen. Un délice à l’ancienne à 15,5/20.
Service plein d’une attention sincère. Cave devenue costaude (5 Meursault!). Cheminée et pierres sèches voutées d’une ancienne bergerie, terrasse petite rue calme sauf lors du Festival International de Piano. De toute manière, vous vous souviendrez des plats qui vous ont régalé, moins de la chaise où vous étiez assis.