Restaurant Bonhomie restaurant à Hyères – Centre-ville. Pas grand dedans et même moins! Dans la coquille de noix n’embarquent qu’une douzaine d’affamés en hiver! Avoir du pot, venir tôt ou simplement réserver sont de salutaires précautions. Aux beaux jours, la terrasse en zone piétonne rattrape le coup. Madame est en salle ou derrière sa vitrine qui prend le tiers de la surface, vitrine avec les pâtisseries du jour exposées, et le pain.
Monsieur mouline dans sa micro-cuisine. La tendance culinaire avancée serait italienne aux tarifs séduisants: risotto au safran et courgettes 13,90€, spaghetti en 3 recettes de 10,90€ à 14,90€, escalope de veau milanaise 18,50€, saumon en croute d’amandes quinoa aux petits légumes 15,90€… et la probable bonne affaire des suggestions à la craie: elles changent au quotidien! Ce midi, braisé au vin rouge et gnocchi à la romaine 12,90€, et un potage de chou frisé et haricots blancs à 9,90€ pour ceux qui aiment tremper la cuillère en hiver. Problème: la moitié des plats de la carte manquent à l’appel. Bon. L’occasion de prendre autre chose que ce qu’on aurait pris, comme aurait dit Lapalisse. La dame est adorable et le prouve en amenant du pain maison pour patienter, une délicieuse focaccia. Mon joli suprême de volaille, riz de Vénus et crevettes tape à l’œil, cerclages et effets de couleurs. J’ai ressenti comme un manque de maitrise avec cet abus de présentation artistique. Efforts plombés par une médiocre qualité de volaille, le riz vénéré à l’habituel goût de noisette est sabordé par une surcharge d’ail dans la sauce tomatée, seul le brocoli à part est bien bossé au gras. Je suis un peu triste, cette assiette enjouée et volontaire contient des erreurs qu’un cuisinier ne doit pas faire. 13/20 et 14,90€! Tarif amical! Un curieux Strudel aux pommes (Apfelstrudel) incongru dans un restaurant italien, mais pas tant que ça. La recette d’Europe Centrale se promène du côté de l’Autriche ou la Roumanie voire la Moldavie, pays d’origine du couple d’ici. Ça explique. Feuilletage, pomme cuite, raisins de Corinthe, alcool, cannelle, beaucoup de sucre… Un dessert pour tenir au ventre, quand le bûcheron des Carpates doit encore débiter 2 hectares sous la neige avant le coucher du soleil. 13/20 et seulement 3,8€. Alors voilà. C’est simple: l’exemple même du restaurant de couple, on adore.
Faudrait juste des produits de meilleure qualité travaillés plus simplement, quitte à augmenter les tarifs. L’argument du bas prix comme ici n’est pas une motivation d’achat pour celui qui aime se remplir la tubulure avec du bon. Suffisamment de taules nazebroques dans la ville qui fourguent avec assiduité le mauvais et le moyen pour bêtement faire la même chose.
Restaurant Bonhomie restaurant à Hyères – Centre-ville. Pas grand dedans et même moins! Dans la coquille de noix n’embarquent qu’une douzaine d’affamés en hiver! Avoir du pot, venir tôt ou simplement réserver sont de salutaires précautions. Aux beaux jours, la terrasse en zone piétonne rattrape le coup. Madame est en salle ou derrière sa vitrine qui prend le tiers de la surface, vitrine avec les pâtisseries du jour exposées, et le pain.
Monsieur mouline dans sa micro-cuisine. La tendance culinaire avancée serait italienne aux tarifs séduisants: risotto au safran et courgettes 13,90€, spaghetti en 3 recettes de 10,90€ à 14,90€, escalope de veau milanaise 18,50€, saumon en croute d’amandes quinoa aux petits légumes 15,90€… et la probable bonne affaire des suggestions à la craie: elles changent au quotidien! Ce midi, braisé au vin rouge et gnocchi à la romaine 12,90€, et un potage de chou frisé et haricots blancs à 9,90€ pour ceux qui aiment tremper la cuillère en hiver. Problème: la moitié des plats de la carte manquent à l’appel. Bon. L’occasion de prendre autre chose que ce qu’on aurait pris, comme aurait dit Lapalisse. La dame est adorable et le prouve en amenant du pain maison pour patienter, une délicieuse focaccia. Mon joli suprême de volaille, riz de Vénus et crevettes tape à l’œil, cerclages et effets de couleurs. J’ai ressenti comme un manque de maitrise avec cet abus de présentation artistique. Efforts plombés par une médiocre qualité de volaille, le riz vénéré à l’habituel goût de noisette est sabordé par une surcharge d’ail dans la sauce tomatée, seul le brocoli à part est bien bossé au gras. Je suis un peu triste, cette assiette enjouée et volontaire contient des erreurs qu’un cuisinier ne doit pas faire. 13/20 et 14,90€! Tarif amical! Un curieux Strudel aux pommes (Apfelstrudel) incongru dans un restaurant italien, mais pas tant que ça. La recette d’Europe Centrale se promène du côté de l’Autriche ou la Roumanie voire la Moldavie, pays d’origine du couple d’ici. Ça explique. Feuilletage, pomme cuite, raisins de Corinthe, alcool, cannelle, beaucoup de sucre… Un dessert pour tenir au ventre, quand le bûcheron des Carpates doit encore débiter 2 hectares sous la neige avant le coucher du soleil. 13/20 et seulement 3,8€. Alors voilà. C’est simple: l’exemple même du restaurant de couple, on adore.
Faudrait juste des produits de meilleure qualité travaillés plus simplement, quitte à augmenter les tarifs. L’argument du bas prix comme ici n’est pas une motivation d’achat pour celui qui aime se remplir la tubulure avec du bon. Suffisamment de taules nazebroques dans la ville qui fourguent avec assiduité le mauvais et le moyen pour bêtement faire la même chose.