Popote & Tambouille restaurant Barjols – Vous commencez à me connaitre: j’ai un parfait attachement à ce type de croquignolet bistrot, déco sans âge de bric et de broc indifférente au temps qui passe, où on se frotte les coudes car c’est trop petit en hiver mais faut bien que tout le monde mange quand la grande terrasse est impraticable. Bref! Et puis nos anciens lecteurs assidus se souviennent sans doute du numéro de rue face à la mairie: « Le Resto des Petits Boudin ». Un truculent cuisinier gourmet-gourmand faisait son régal de voir se régaler ses ouailles, sans prétention mal placée, un épicurien fin.

Changement de musique avec les tauliers actuels. Une petite bibliothèque expose des références culinaires, Alleno, Camdeborde, Escoffier… Trois ardoises au mur: la 1ère avec les plats (j’y viens), la seconde avec des hamburgers à 15,90€, la 3ème avec des citations de Curnonsky, Bocuse et Robuchon. Forcément, on se dit qu’avec de telles références qui posent le cadre, le chef est un pistolero du fumet doublé d’un cador du chinois. Oups. Une ou deux entrées, 4 plats de 16,90€ à 21,90€, 3 desserts à 7/8€. Les propositions me laissent froid, alors le quinqua de dab me sort de sa poche le plat du jour: encornet farci sur un écrasé de pomme de terre à l’huile d’olive et ratatouille. Pourquoi pas. L’assiette se la pignole en prétention, patates au gras écrasées avec la peau (beurk) centrée et dessus, l’unique encornet farci comme poché à l’eau chaude, caoutchouteux. Farce comme du saucisson sec aillé. Faut du courage, même pas peur. Absence de sauce pour lubrifier, ça n’a pas été facile de presque tout boulotter pour masquer ma déception. Autour en déco la supposée ratatouille avec des miettes de tout: poivrons, courgette, tomates, oignons, aubergines avec de la poussière de biscotte écrasée et des herbes décoratives. Grande maladresse, manque flagrant de maitrise. Cherche le chichi et l’argutie gastronomique pour Instagram. Loupé: 8/20 et 18,90€.

La péripétie pourrait passer crème avec un minot de 20 ans qui ouvre table avec son CAP de cuisine en poche, prêt à en découdre avec le monde. Faut bien apprendre en commençant par le début. Sauf qu’en fin de repas et sans se démonter, le patron me glisse avoir « 35 années de métier » dans l’escarcelle. Possible, mais dans quelle branche?

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 0.5/5★ 0
Adresse
8b place Capitaine Vincens
83670 BARJOLS
Tél:04.94.86.57.82
Site : www.popoteettambouille.fr/barjols
Réseaux Sociaux :
Accueil:
14/20
Service:
14/20
Qualité/prix:
9/20
Cadre:
14/20
Pain:
13/20
Café:1,9€
13/20
Thé:
Toilettes:
13/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Olivier Pairon
Spécialités
  • 35 années de métier
Menus
  • Ardoise
  • A emporter
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse
Sur place et...
A emporter
Livraison
- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 0.5/5★ 0
Adresse
8b place Capitaine Vincens
83670 BARJOLS
Tél:04.94.86.57.82
Site : www.popoteettambouille.fr/barjols
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Accueil:
14/20
Service:
14/20
Qualité/prix:
9/20
Cadre:
14/20
Pain:
13/20
Café:1,9€
13/20
Thé:
Toilettes:
13/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
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  • 35 années de métier
Menus
  • Ardoise
  • A emporter
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
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Popote & Tambouille restaurant Barjols – Vous commencez à me connaitre: j’ai un parfait attachement à ce type de croquignolet bistrot, déco sans âge de bric et de broc indifférente au temps qui passe, où on se frotte les coudes car c’est trop petit en hiver mais faut bien que tout le monde mange quand la grande terrasse est impraticable. Bref! Et puis nos anciens lecteurs assidus se souviennent sans doute du numéro de rue face à la mairie: « Le Resto des Petits Boudin ». Un truculent cuisinier gourmet-gourmand faisait son régal de voir se régaler ses ouailles, sans prétention mal placée, un épicurien fin.

Changement de musique avec les tauliers actuels. Une petite bibliothèque expose des références culinaires, Alleno, Camdeborde, Escoffier… Trois ardoises au mur: la 1ère avec les plats (j’y viens), la seconde avec des hamburgers à 15,90€, la 3ème avec des citations de Curnonsky, Bocuse et Robuchon. Forcément, on se dit qu’avec de telles références qui posent le cadre, le chef est un pistolero du fumet doublé d’un cador du chinois. Oups. Une ou deux entrées, 4 plats de 16,90€ à 21,90€, 3 desserts à 7/8€. Les propositions me laissent froid, alors le quinqua de dab me sort de sa poche le plat du jour: encornet farci sur un écrasé de pomme de terre à l’huile d’olive et ratatouille. Pourquoi pas. L’assiette se la pignole en prétention, patates au gras écrasées avec la peau (beurk) centrée et dessus, l’unique encornet farci comme poché à l’eau chaude, caoutchouteux. Farce comme du saucisson sec aillé. Faut du courage, même pas peur. Absence de sauce pour lubrifier, ça n’a pas été facile de presque tout boulotter pour masquer ma déception. Autour en déco la supposée ratatouille avec des miettes de tout: poivrons, courgette, tomates, oignons, aubergines avec de la poussière de biscotte écrasée et des herbes décoratives. Grande maladresse, manque flagrant de maitrise. Cherche le chichi et l’argutie gastronomique pour Instagram. Loupé: 8/20 et 18,90€.

La péripétie pourrait passer crème avec un minot de 20 ans qui ouvre table avec son CAP de cuisine en poche, prêt à en découdre avec le monde. Faut bien apprendre en commençant par le début. Sauf qu’en fin de repas et sans se démonter, le patron me glisse avoir « 35 années de métier » dans l’escarcelle. Possible, mais dans quelle branche?