Petite Cantine restaurant Toulon – C’est tout petit, ça ne fait pas de bruit, ne se prend pas pour la 8ème merveille du monde, fait du bien à l’habitué non résigné à s’empaler sur le port et ses horreurs alimentaires. « Pour vivre heureux vivons caché » pourrait être le nom, ça en ferait trois puisqu’ils sont déjà deux sobriquets. De surcroit mes petits anchois, c’est pas cher pour le prix comme dit l’autre.
En vitrine l’ardoise colorée annonce deux plats et une idée du jour. A peine j’entre à 12h35, la patronne prévient façon adjudant-chef directif au sourire dans la poche: « ya plus d’idée du jour riz sauté façon thaï au poulet et crevettes ». Bon. Chaque client entrant répond « c’est pas grave, on prend ce qui reste ». Moi pareil. C’est ce qui est bien avec ce genre d’adresses, on entre pour l’esprit quoiqu’on y mange. Alors assiette végétarienne avec deux samoussas aux lentilles corail pas géniaux car trop farineux, une tarte aux courgettes et fromage extra comme une quiche légère (œuf) avec coulis de tomate sur le fond de tarte, pomme de terre vapeur cuite du jour avec peau éventrée tartinée d’une sauce tzatsiki tonique, salade verte avec oignons rouges et simplement de l’huile d’olive. Ensemble 14/20 pour 12€. Le fond de tarte de la tarte au citron meringuée ne semble pas fait ici*, mais croustille agréablement. Appareil citronné fébrile, meringue mousseuse. 13/20. Et puis pour 4€, on va pas chipoter quand les taules cyniques du bord de l’eau facturent des tartes archi-sucrées décongelées 10€ avec supplément Chantilly 1,5€.
Bref! Salle de bric et de broc avec affiches rigolotes, en tous cas plus que la patronne qui semble faire la gueule en permanence, du genre qu’on n’a pas vu rigoler depuis la dernière victoire en coupe d’Europe du RCT. Je sais que ça n’est pas le cas, mais ce qu’on ressent comme client. Estanco planqué derrière la mairie et si vous avez des papiers à y faire, c’est une bonne idée pour piocher de l’humanité et manger proprement.
*Après parution de l’article, Marie-Ange Kazimirov assure que la pâte est faite par elle-même: on la croit volontiers!
Petite Cantine restaurant Toulon – C’est tout petit, ça ne fait pas de bruit, ne se prend pas pour la 8ème merveille du monde, fait du bien à l’habitué non résigné à s’empaler sur le port et ses horreurs alimentaires. « Pour vivre heureux vivons caché » pourrait être le nom, ça en ferait trois puisqu’ils sont déjà deux sobriquets. De surcroit mes petits anchois, c’est pas cher pour le prix comme dit l’autre.
En vitrine l’ardoise colorée annonce deux plats et une idée du jour. A peine j’entre à 12h35, la patronne prévient façon adjudant-chef directif au sourire dans la poche: « ya plus d’idée du jour riz sauté façon thaï au poulet et crevettes ». Bon. Chaque client entrant répond « c’est pas grave, on prend ce qui reste ». Moi pareil. C’est ce qui est bien avec ce genre d’adresses, on entre pour l’esprit quoiqu’on y mange. Alors assiette végétarienne avec deux samoussas aux lentilles corail pas géniaux car trop farineux, une tarte aux courgettes et fromage extra comme une quiche légère (œuf) avec coulis de tomate sur le fond de tarte, pomme de terre vapeur cuite du jour avec peau éventrée tartinée d’une sauce tzatsiki tonique, salade verte avec oignons rouges et simplement de l’huile d’olive. Ensemble 14/20 pour 12€. Le fond de tarte de la tarte au citron meringuée ne semble pas fait ici*, mais croustille agréablement. Appareil citronné fébrile, meringue mousseuse. 13/20. Et puis pour 4€, on va pas chipoter quand les taules cyniques du bord de l’eau facturent des tartes archi-sucrées décongelées 10€ avec supplément Chantilly 1,5€.
Bref! Salle de bric et de broc avec affiches rigolotes, en tous cas plus que la patronne qui semble faire la gueule en permanence, du genre qu’on n’a pas vu rigoler depuis la dernière victoire en coupe d’Europe du RCT. Je sais que ça n’est pas le cas, mais ce qu’on ressent comme client. Estanco planqué derrière la mairie et si vous avez des papiers à y faire, c’est une bonne idée pour piocher de l’humanité et manger proprement.
*Après parution de l’article, Marie-Ange Kazimirov assure que la pâte est faite par elle-même: on la croit volontiers!