Olivadors restaurant Miramas – Centre Commercial McArthurGlen Provence. Comme la terrasse est privatisée afin d’éviter que la populace n’envahisse son territoire, du personnel vous attend au portillon pour autorisation avant pénétration. La direction n’a pas tort, le filtre évite que du malotru équipé de sandouiches s’installe en famille et demande un verre d’eau. Comme elle était partie acheter une paire de tong rose pointure 47 chez Dolce Gabana, j’attendais Mauricette à l’intérieur jusqu’à que le patron me dégage: « attendez dehors et revenez quand elle sera là! ». Il est sur les nerfs, pépère. La toute relative bienvenue permettra de renifler un état d’esprit, de spéculer sur la notion de convivialité au restaurant. On vous dégage du tarmac et à côté, on se plaint de l’éducation « des gens ». On connait la musique.
Bref! Finalement installés à l’intérieur climatisé, c’est la tristesse d’un personnel visiblement abattu qui nous consterne. Le patron fait du bruit, s’agite, rabroue des serveuses devant les clients, notamment pour une question de bière pression pas assez ou trop pleine, allez savoir. Là où on rira bien avec la dame au chapeau vert: les « deux cheveux blancs » masculins en salle, notamment le barman fort aimable, ils s’en foutent que l’autre braille, genre « cause toujours ». On était juste devant, MDR comme y disent. Bref! Cuisine ouverte, ils sont 3 ou 4 à y mouliner et visiblement deux au comptoir à sortir les entrées. Vindiou! Ça dépote dru vu la foule. Mauricette avait lu à la craie dehors tatin de tomates San Marzano & glace cabecou. La serveuse dit « ya plus de glace cabecou désolée, j’ai oublié d’en acheter alors à la place de la glace on met une tranche de jambon Serrano ». Faudrait effacer dehors non? Cela dit: une vraie tatin! A l’italienne: huileuse, l’émincé d’oignons confits domine, spécifiques tomates de saison San Marzano coupée avec de la cerise simple non équeutée. Pas grave. On se demande ce que le jambon fout ici, une tranche dans un coin qui trempe dans l’huile. 20€ et 14/20. Pas cher pour le prix comme dit l’autre: T-Bone de blonde de Galice accompagnée d’une pomme de terre hérisson. Une viande de cette renommée pour 26€, c’est cadeau. Sur le papier. Viande dorée du dos et saignante à cœur. Sauf que tu t’embrouilles les pinceaux: morceau posé sur la garniture de patate dessous. Impossible à couper, mal pensé, faut réorganiser l’assiette. Chair persillée, grasse mais d’un gras agréable des deux cotés du T. La grosse patate hérisson avec peau planquée sous la carne ressemble aux « hasselback potatoes » suédoises cuites à l’eau avec gras ajouté, non croustillantes. Et puis à côté et au cas où vous aimiez les patates, on vous rajoute des patates mais grenailles. Manquait la purée et les frites! Cela dit, pour le prix d’un banale entrecôte de série B, vous aurez boulotté de la Galice olé. 13/20 et 26€. Toilettes avec une énorme poubelle de chantier pour la sortir moins souvent. Date dépassée du sachet de mayonnaise Colona depuis 10 semaines.
Drôle comme la maison voudrait ménager la chèvre et le chou, comme tiraillée entre deux visions: le tiroir-caisse et le produit de qualité. Sauf qu’avec un personnel qui porte sa croix, ce restaurant n’est pas une fête. Oui je sais, on trouve personne pour travailler gnagnagna. L’œuf ou la poule?
Olivadors restaurant Miramas – Centre Commercial McArthurGlen Provence. Comme la terrasse est privatisée afin d’éviter que la populace n’envahisse son territoire, du personnel vous attend au portillon pour autorisation avant pénétration. La direction n’a pas tort, le filtre évite que du malotru équipé de sandouiches s’installe en famille et demande un verre d’eau. Comme elle était partie acheter une paire de tong rose pointure 47 chez Dolce Gabana, j’attendais Mauricette à l’intérieur jusqu’à que le patron me dégage: « attendez dehors et revenez quand elle sera là! ». Il est sur les nerfs, pépère. La toute relative bienvenue permettra de renifler un état d’esprit, de spéculer sur la notion de convivialité au restaurant. On vous dégage du tarmac et à côté, on se plaint de l’éducation « des gens ». On connait la musique.
Bref! Finalement installés à l’intérieur climatisé, c’est la tristesse d’un personnel visiblement abattu qui nous consterne. Le patron fait du bruit, s’agite, rabroue des serveuses devant les clients, notamment pour une question de bière pression pas assez ou trop pleine, allez savoir. Là où on rira bien avec la dame au chapeau vert: les « deux cheveux blancs » masculins en salle, notamment le barman fort aimable, ils s’en foutent que l’autre braille, genre « cause toujours ». On était juste devant, MDR comme y disent. Bref! Cuisine ouverte, ils sont 3 ou 4 à y mouliner et visiblement deux au comptoir à sortir les entrées. Vindiou! Ça dépote dru vu la foule. Mauricette avait lu à la craie dehors tatin de tomates San Marzano & glace cabecou. La serveuse dit « ya plus de glace cabecou désolée, j’ai oublié d’en acheter alors à la place de la glace on met une tranche de jambon Serrano ». Faudrait effacer dehors non? Cela dit: une vraie tatin! A l’italienne: huileuse, l’émincé d’oignons confits domine, spécifiques tomates de saison San Marzano coupée avec de la cerise simple non équeutée. Pas grave. On se demande ce que le jambon fout ici, une tranche dans un coin qui trempe dans l’huile. 20€ et 14/20. Pas cher pour le prix comme dit l’autre: T-Bone de blonde de Galice accompagnée d’une pomme de terre hérisson. Une viande de cette renommée pour 26€, c’est cadeau. Sur le papier. Viande dorée du dos et saignante à cœur. Sauf que tu t’embrouilles les pinceaux: morceau posé sur la garniture de patate dessous. Impossible à couper, mal pensé, faut réorganiser l’assiette. Chair persillée, grasse mais d’un gras agréable des deux cotés du T. La grosse patate hérisson avec peau planquée sous la carne ressemble aux « hasselback potatoes » suédoises cuites à l’eau avec gras ajouté, non croustillantes. Et puis à côté et au cas où vous aimiez les patates, on vous rajoute des patates mais grenailles. Manquait la purée et les frites! Cela dit, pour le prix d’un banale entrecôte de série B, vous aurez boulotté de la Galice olé. 13/20 et 26€. Toilettes avec une énorme poubelle de chantier pour la sortir moins souvent. Date dépassée du sachet de mayonnaise Colona depuis 10 semaines.
Drôle comme la maison voudrait ménager la chèvre et le chou, comme tiraillée entre deux visions: le tiroir-caisse et le produit de qualité. Sauf qu’avec un personnel qui porte sa croix, ce restaurant n’est pas une fête. Oui je sais, on trouve personne pour travailler gnagnagna. L’œuf ou la poule?