O’ Cosy restaurant Pertuis – Un air anonyme de petit restaurant discret alors qu’au fond se cache un sacré cuisineur. Le trentenaire Anthony Féry déroule à pas sûrs et feutrés ses recettes à qui veut les entendre, et surtout les goûter. Pour tout dire ce que j’aime chez lui, c’est sa façon de raviver les couleurs d’une gamelle traditionnelle en glissant en sourdine une touche personnelle, tel l’artisan soignant les finitions. Une explication?
A l’ouvrage le temps de se former à la gastronomie pure à La Chèvre d’Or à Eze (06) et à La Fenière (Cadenet) il reviendra sur le terrain de jeu de la « cuisine tradi » de Provence, sa base. Quand vous aurez fait copain avec son enjouée belle-sœur à l’accueil et au service, Virginie Féry vous informera de l’agenda des plats qui sortent du l’eau et avec lesquels on boit du bon vin, plats mijotés travaillés: ris de veau aux écrevisses, langue de bœuf sauce piquante, tête de veau ravigote, tripes, rognons, rouille à la sétoise, pieds paquets, civet de chevreuil, ballottine de poularde aux cèpes, aïoli, soupe au pistou, bourride et sur réservation… la bouillabaisse! Bref! Salle remplie jusqu’aux ouïes ce midi, la quarantaine et après on arête (huhu). J’ai bien fait de réserver! L’entrée os à moelle est des réjouissances possibles, je n’ai jamais pu résister à son appel. Si dodu que j’ai fini les croutons grillés livrés avec! En prime, salade verte fraiche pour rincer la tubulure équipée en série d’une formidable vinaigrette. Un détail qui ne trompe pas. 14,5/20. Et puis la formule midi du jour (avec choix) vendue 18€ café compris. N’allez pas imaginer une quelconque sous-prestation vu le tarif amical, il s’agit simplement d’une preuve concrète de la volonté de la maison de vous régaler la bonnetière à vil prix! Arrivé un peu tard (ça devient une habitude ici) la « daube de bœuf provençale » est épuisée, moi aussi. Reste crevettes en persillade. Merci de m’en avoir laissé! Un bonheur auquel on ne s’attend pas forcément dans un plat à 13,5€! Cinq ou six crevettes bodybuildées partiellement dépiautées, cuisinées en délicatesse ail/persil sans exagération provençale. Deux garnitures (toujours): carottes dorées à la poêle et un formidable riz rond aux petits pois qui pèse pourtant lourd (huhu). Un 15/20 pour ce plat du jour mes amours. Dessert malin avec tarte raisin/semoule. Comme une portion de tarte sans pâte, gourmande car semoule travaillée aux raisins de Corinthe, raisins qu’on retrouve dans la glace Malaga qui escorte. Décoration utile: framboises et kiwi. 14/20. Le café est un des meilleurs du marché, il est intégré au tarif de la formule. Mais c’est un piège: on en prend un second!
Devant, Virginie Féry bien secondée déroule, œil partout et sourire au minois, une exigence naturelle exercée dans l’hôtellerie de luxe, notamment sur Aix. Une paire d’heures à vivre le temps d’un repas mignon, de quoi évoluer à travers la nébuleuse chaotique des restaurants avec ce véritable spécimen représentatif que je vous recommande sans retenue.
O’ Cosy restaurant Pertuis – Un air anonyme de petit restaurant discret alors qu’au fond se cache un sacré cuisineur. Le trentenaire Anthony Féry déroule à pas sûrs et feutrés ses recettes à qui veut les entendre, et surtout les goûter. Pour tout dire ce que j’aime chez lui, c’est sa façon de raviver les couleurs d’une gamelle traditionnelle en glissant en sourdine une touche personnelle, tel l’artisan soignant les finitions. Une explication?
A l’ouvrage le temps de se former à la gastronomie pure à La Chèvre d’Or à Eze (06) et à La Fenière (Cadenet) il reviendra sur le terrain de jeu de la « cuisine tradi » de Provence, sa base. Quand vous aurez fait copain avec son enjouée belle-sœur à l’accueil et au service, Virginie Féry vous informera de l’agenda des plats qui sortent du l’eau et avec lesquels on boit du bon vin, plats mijotés travaillés: ris de veau aux écrevisses, langue de bœuf sauce piquante, tête de veau ravigote, tripes, rognons, rouille à la sétoise, pieds paquets, civet de chevreuil, ballottine de poularde aux cèpes, aïoli, soupe au pistou, bourride et sur réservation… la bouillabaisse! Bref! Salle remplie jusqu’aux ouïes ce midi, la quarantaine et après on arête (huhu). J’ai bien fait de réserver! L’entrée os à moelle est des réjouissances possibles, je n’ai jamais pu résister à son appel. Si dodu que j’ai fini les croutons grillés livrés avec! En prime, salade verte fraiche pour rincer la tubulure équipée en série d’une formidable vinaigrette. Un détail qui ne trompe pas. 14,5/20. Et puis la formule midi du jour (avec choix) vendue 18€ café compris. N’allez pas imaginer une quelconque sous-prestation vu le tarif amical, il s’agit simplement d’une preuve concrète de la volonté de la maison de vous régaler la bonnetière à vil prix! Arrivé un peu tard (ça devient une habitude ici) la « daube de bœuf provençale » est épuisée, moi aussi. Reste crevettes en persillade. Merci de m’en avoir laissé! Un bonheur auquel on ne s’attend pas forcément dans un plat à 13,5€! Cinq ou six crevettes bodybuildées partiellement dépiautées, cuisinées en délicatesse ail/persil sans exagération provençale. Deux garnitures (toujours): carottes dorées à la poêle et un formidable riz rond aux petits pois qui pèse pourtant lourd (huhu). Un 15/20 pour ce plat du jour mes amours. Dessert malin avec tarte raisin/semoule. Comme une portion de tarte sans pâte, gourmande car semoule travaillée aux raisins de Corinthe, raisins qu’on retrouve dans la glace Malaga qui escorte. Décoration utile: framboises et kiwi. 14/20. Le café est un des meilleurs du marché, il est intégré au tarif de la formule. Mais c’est un piège: on en prend un second!
Devant, Virginie Féry bien secondée déroule, œil partout et sourire au minois, une exigence naturelle exercée dans l’hôtellerie de luxe, notamment sur Aix. Une paire d’heures à vivre le temps d’un repas mignon, de quoi évoluer à travers la nébuleuse chaotique des restaurants avec ce véritable spécimen représentatif que je vous recommande sans retenue.