Ô Défi Gourmand restaurant Pierrefeu–du-Var – Foin des délires gastronomiques et des assiettes chipoteuses dont se satisfont les appétits de moineaux et autres pâles picoreurs au petit doigt en l’air: chez Noémie Rosier, on mange, et bien. Quand elle a mis les clés dans la porte fin 2022, cette femme de caractère désireuse de changer d’air savait ce qu’il y avait à faire dans un centre-ville un peu démuni point de vue gamelle: le voici ce « défi gourmand »!
Elle connait l’exigence des belles maisons, notamment La Ponche à St-Tropez et surtout l’hôtel Font Mourier de la famille Casalta à Cogolin. Exigence désormais appliquée au quotidien dans une cuisine traditionnelle et familiale aux produits bien travaillés, et un service aux petits oignons pour le client chéri, il aime qu’on l’aime. Sa fille Lauryn est en charge de la mission divine en salle, une jeune femme soleil. A l’observer, on devine la fréquentation d’établissements de prestige. Gagné: le Château de Valmer! Bref! Pour autant, la direction n’en profite pas pour vous traumatiser le larfeuil: menus 25€ et 35€, et la carte entrées et plats démarre à 6,5€ et 14€. Ma quiche au jambon est gourmande comme celle de votre tante en Lorraine. « Simple » diront les ronchons. Oui mais faite ici les amis! Onctueuse en souplesse. Vous croyez être où? Dans un restaurant de plage praticien des ciseaux pour les sachets de tout-prêt passés au micro-onde? Loupé! Un cuisinier est aux manettes! 14/20. Joli cuisson de la côte de porc sauce forestière, purée de lentilles. Dorée du dos, souple à cœur. Sauce claire, sans crème ni farine et donc exonérée de lourdeur. Purée de lentilles cerclée extra, coupée à la pomme de terre pour plus de légèreté. On appelle ça « la cuisine », pas besoin de homard, de truffe ou de foie gras pour faire du goutu bien enlevé pour se réconforter le buffet Henri II! 14,5/20. Desserts de cuisinier, mais de cuisinier qui trempe le doigt pour ajuster ses préparations. Mousse au chocolat servie dans une coupe à Melba et sans assiette, elle n’en fait pas trop à la mirette, réserve ses effets pour les papilles. Chocolat noir, mousse dense, humide ce qu’il faut et sucre point trop n’en faut: 14,5/20. Petite salle de restaurant en couleurs, agréable et reposante. Quand on a envie de rester à table pour causer avec ses amis à la fin du repas, c’est généralement signe qu’on ne va pas tarder à revenir s’y faire un petit gueuleton.
Et puisque la maison est aussi un hôtel à taille humaine, l’idée vous changera des halls de gare déprimants genre Ibis et consorts… d’ici le plus vite possible! Bref! Un petit sanctuaire au cœur du village où se réfugier quand le monde nous agace les dents.
Ô Défi Gourmand restaurant Pierrefeu–du-Var – Foin des délires gastronomiques et des assiettes chipoteuses dont se satisfont les appétits de moineaux et autres pâles picoreurs au petit doigt en l’air: chez Noémie Rosier, on mange, et bien. Quand elle a mis les clés dans la porte fin 2022, cette femme de caractère désireuse de changer d’air savait ce qu’il y avait à faire dans un centre-ville un peu démuni point de vue gamelle: le voici ce « défi gourmand »!
Elle connait l’exigence des belles maisons, notamment La Ponche à St-Tropez et surtout l’hôtel Font Mourier de la famille Casalta à Cogolin. Exigence désormais appliquée au quotidien dans une cuisine traditionnelle et familiale aux produits bien travaillés, et un service aux petits oignons pour le client chéri, il aime qu’on l’aime. Sa fille Lauryn est en charge de la mission divine en salle, une jeune femme soleil. A l’observer, on devine la fréquentation d’établissements de prestige. Gagné: le Château de Valmer! Bref! Pour autant, la direction n’en profite pas pour vous traumatiser le larfeuil: menus 25€ et 35€, et la carte entrées et plats démarre à 6,5€ et 14€. Ma quiche au jambon est gourmande comme celle de votre tante en Lorraine. « Simple » diront les ronchons. Oui mais faite ici les amis! Onctueuse en souplesse. Vous croyez être où? Dans un restaurant de plage praticien des ciseaux pour les sachets de tout-prêt passés au micro-onde? Loupé! Un cuisinier est aux manettes! 14/20. Joli cuisson de la côte de porc sauce forestière, purée de lentilles. Dorée du dos, souple à cœur. Sauce claire, sans crème ni farine et donc exonérée de lourdeur. Purée de lentilles cerclée extra, coupée à la pomme de terre pour plus de légèreté. On appelle ça « la cuisine », pas besoin de homard, de truffe ou de foie gras pour faire du goutu bien enlevé pour se réconforter le buffet Henri II! 14,5/20. Desserts de cuisinier, mais de cuisinier qui trempe le doigt pour ajuster ses préparations. Mousse au chocolat servie dans une coupe à Melba et sans assiette, elle n’en fait pas trop à la mirette, réserve ses effets pour les papilles. Chocolat noir, mousse dense, humide ce qu’il faut et sucre point trop n’en faut: 14,5/20. Petite salle de restaurant en couleurs, agréable et reposante. Quand on a envie de rester à table pour causer avec ses amis à la fin du repas, c’est généralement signe qu’on ne va pas tarder à revenir s’y faire un petit gueuleton.
Et puisque la maison est aussi un hôtel à taille humaine, l’idée vous changera des halls de gare déprimants genre Ibis et consorts… d’ici le plus vite possible! Bref! Un petit sanctuaire au cœur du village où se réfugier quand le monde nous agace les dents.