Mamma Sam restaurant Toulon – Les préliminaires mettent en confiance avec l’accueil poli du monsieur au comptoir et à droite, un étalage alimentaire bien marketé, on dirait la hotte du Père Noël avec tout plein de produits italiens! L’opération séduction fonctionne à plein, j’y ai cru, au Père Noël. Enfin un bon italien à Toulon, j’en rêvais. 4 entrées à 10€ et 11€, 5 plats à 16€ ou 17€, 5 desserts/fromage à 6,5€ et 8€.
Pas des tarifs à regretter les anciens francs, quand on sait ce que peut faire avec trois fois un cuisinier italien un peu finaud équipé de poêles et de générosité. Un miracle à Mamma Sam? Non. Du tape-à-l’œil pour gogos de la Botte. J’ai pas vu une seule poêle en cuisine, juste une dame qui trempe le doigt pour gouter. C’était un bon signe. Jusqu’à l’arrivée de mon aubergine panée et garnie mozzarella, mortadella et pécorino. L’assiette est décorée comme un sapin de Noël: deux grosses tartines, des tranches molles d’aubergine panées d’un tas de miettes illisibles, on comprend rien de ce qu’on avale, avec des herbes et des petites tomates dessus. Insupportable réchauffé et parfait étouffe-chrétiens, mou, qui a retenu le gras de la pré-cuisson. A côté, de la salade hachée, oignon rouge. Oui, ça ressemble à un sapin de Noël vous dis-je, mais c’est pas un cadeau: 10€ pour 9/20. Séance rattrapage avec les conchiglionis farcis au veau, sauce tomate et petits légumes. Belle assiette pourtant, on dirait une jolie peinture. La direction s’efforce de jouer le tape-à-l’œil, elle n’a pas le choix: souvent la caractéristique du cache-misère. Toujours la volonté de tailler tous les ingrédients en mini, parmesan, chioggia, olive noire, poivrons crus en brunoise dans une sauce peu tonique. Conchiglionis farcis d’une mauvaise viande hachée de veau qui fait regretter l’insupportable chair à saucisse, c’est vous dire la misère. Je mâchouille fragments de gras et nerfs. Et indigeste, on le sait après, courant de l’après-midi. Oui mais c’est joli. M’en fous. 8/20 et 16€. Désillusion proportionnelle à la séduction de l’endroit, surtout fréquenté par une gente féminine de tous âges. J’apprends que les tauliers d’ici tiennent aussi le voisin Al Dente.
Dommage, la boutique avait l’occasion de jouer la carte de la qualité, mais a préféré faire ici la même cuisine gratteuse de centimes d’euros sur les coûts d’achat de produits qui ne suivent pas, le tralala folkloreux d’une Italie mise à mal. Cuisine avec du travail comme on dit, juste bonne à passer ses assiettes sur Instagram. D’autant plus regrettable que la maison fait ses pâtes, parait-il.
Mamma Sam restaurant Toulon – Les préliminaires mettent en confiance avec l’accueil poli du monsieur au comptoir et à droite, un étalage alimentaire bien marketé, on dirait la hotte du Père Noël avec tout plein de produits italiens! L’opération séduction fonctionne à plein, j’y ai cru, au Père Noël. Enfin un bon italien à Toulon, j’en rêvais. 4 entrées à 10€ et 11€, 5 plats à 16€ ou 17€, 5 desserts/fromage à 6,5€ et 8€.
Pas des tarifs à regretter les anciens francs, quand on sait ce que peut faire avec trois fois un cuisinier italien un peu finaud équipé de poêles et de générosité. Un miracle à Mamma Sam? Non. Du tape-à-l’œil pour gogos de la Botte. J’ai pas vu une seule poêle en cuisine, juste une dame qui trempe le doigt pour gouter. C’était un bon signe. Jusqu’à l’arrivée de mon aubergine panée et garnie mozzarella, mortadella et pécorino. L’assiette est décorée comme un sapin de Noël: deux grosses tartines, des tranches molles d’aubergine panées d’un tas de miettes illisibles, on comprend rien de ce qu’on avale, avec des herbes et des petites tomates dessus. Insupportable réchauffé et parfait étouffe-chrétiens, mou, qui a retenu le gras de la pré-cuisson. A côté, de la salade hachée, oignon rouge. Oui, ça ressemble à un sapin de Noël vous dis-je, mais c’est pas un cadeau: 10€ pour 9/20. Séance rattrapage avec les conchiglionis farcis au veau, sauce tomate et petits légumes. Belle assiette pourtant, on dirait une jolie peinture. La direction s’efforce de jouer le tape-à-l’œil, elle n’a pas le choix: souvent la caractéristique du cache-misère. Toujours la volonté de tailler tous les ingrédients en mini, parmesan, chioggia, olive noire, poivrons crus en brunoise dans une sauce peu tonique. Conchiglionis farcis d’une mauvaise viande hachée de veau qui fait regretter l’insupportable chair à saucisse, c’est vous dire la misère. Je mâchouille fragments de gras et nerfs. Et indigeste, on le sait après, courant de l’après-midi. Oui mais c’est joli. M’en fous. 8/20 et 16€. Désillusion proportionnelle à la séduction de l’endroit, surtout fréquenté par une gente féminine de tous âges. J’apprends que les tauliers d’ici tiennent aussi le voisin Al Dente.
Dommage, la boutique avait l’occasion de jouer la carte de la qualité, mais a préféré faire ici la même cuisine gratteuse de centimes d’euros sur les coûts d’achat de produits qui ne suivent pas, le tralala folkloreux d’une Italie mise à mal. Cuisine avec du travail comme on dit, juste bonne à passer ses assiettes sur Instagram. D’autant plus regrettable que la maison fait ses pâtes, parait-il.