L’Oasis restaurant Camps-la-Source – Cœur de village, terrasse sur la petite place du Portail ombragée. Ne vous fiez pas à la devanture du bar des années 80 un peu dans son jus. Lisez plutôt les ardoises, devant. Entrées entre 6€ et 8€: os à moelle, salade de chèvre, tartare tomate/concombre. Plats dès 11€: foie de veau, basse côte, burger. Desserts faits ici aussi, moins de 6€. Pour tout dire, c’est le menu du jour à 15€ qui m’épingle l’œil (aïe). Faut pousser la porte démarquée sur la gauche, puis grimper à l’étage.
Vous attend une mignonne salle bien apprêtée, un peu comme la salle à manger d’un appartement de restaurant clandestin, ils fleurissent en milieu urbain. Je m’installe avec peu d’illusions, conforté par les tarifs fixés à un niveau tel qu’on suppose une cuisine strictement alimentaire faite pour sustenter l’affamé pas compliqué et le chaland local qui a la flemme de se faire la tambouille à la maison. Sauf que c’est étonnamment bon! Le bonheur ce jour-là? Entrée du menu à 15€ « tarte fine à la tomate », carré feuilleté passé au four avec tomates confites à l’huile, un balsamique décoratif qui ne pénalise pas, quelques graines de tout torréfiées. Assiette singulièrement soignée pour la catégorie « petit prix »: 14,5/20. Avec l’« andouillette sauce moutarde à l’ancienne » choix de garnitures possible. On croit rêver. Ça vous change des taules cyniques du littoral qui pour un plat à 25€ vous imposent un accompagnement avec « supplément frite » à 3€ et font la gueule en prime! Pour moi gratin dauphinois, onctueux à cœur et croustillant du dos, et un bol de ratatouille gourmande qui câline la tuyauterie. Andouillette laquée en douceur de crème de moutarde à l’ancienne. Le tout présenté en délicatesse géométrique, un sens de l’esthétique affirmé sans frime. 14,5/20. Judicieux dessert en légèreté après les agapes, « tarte aux pommes ». Feuilletage circulaire, fines lamelles du fruit confituré ce qu’il faut, amandes émincées pour fignoler l’idée, encore du soin apporté. Et non du décongelé industriel comme 9 fois sur 10. 14/20. 15 balles pour la totale. Accueil et service de la jeune patronne Sonia Costa qui s’occupe de votre cas, déléguant ainsi le strict bar à son bras droit, le cordial Guillaume. Cuisine épatante d’une jeune cheffe qui n’en n’est pas vraiment à son 1er baptême de l’air question gamelle: Alice Majetic.
C’est pas du Ducasse ni du Robuchon, pas du Gagnaire ni du Alléno mais une cuisine tradi-soignée pour sustenter l’affamé avec un mot d’ordre: qu’il reparte heureux et banane au minois pour revenir une prochaine fois. Comme vous avez déjà oublié le début du texte, une jolie terrasse est disponible en saison. Quant à l’inattendue salle à l’étage qui vous fait une surprise comme celle que je viens de vous narrer, on en profite toute l’année!
L’Oasis restaurant Camps-la-Source – Cœur de village, terrasse sur la petite place du Portail ombragée. Ne vous fiez pas à la devanture du bar des années 80 un peu dans son jus. Lisez plutôt les ardoises, devant. Entrées entre 6€ et 8€: os à moelle, salade de chèvre, tartare tomate/concombre. Plats dès 11€: foie de veau, basse côte, burger. Desserts faits ici aussi, moins de 6€. Pour tout dire, c’est le menu du jour à 15€ qui m’épingle l’œil (aïe). Faut pousser la porte démarquée sur la gauche, puis grimper à l’étage.
Vous attend une mignonne salle bien apprêtée, un peu comme la salle à manger d’un appartement de restaurant clandestin, ils fleurissent en milieu urbain. Je m’installe avec peu d’illusions, conforté par les tarifs fixés à un niveau tel qu’on suppose une cuisine strictement alimentaire faite pour sustenter l’affamé pas compliqué et le chaland local qui a la flemme de se faire la tambouille à la maison. Sauf que c’est étonnamment bon! Le bonheur ce jour-là? Entrée du menu à 15€ « tarte fine à la tomate », carré feuilleté passé au four avec tomates confites à l’huile, un balsamique décoratif qui ne pénalise pas, quelques graines de tout torréfiées. Assiette singulièrement soignée pour la catégorie « petit prix »: 14,5/20. Avec l’« andouillette sauce moutarde à l’ancienne » choix de garnitures possible. On croit rêver. Ça vous change des taules cyniques du littoral qui pour un plat à 25€ vous imposent un accompagnement avec « supplément frite » à 3€ et font la gueule en prime! Pour moi gratin dauphinois, onctueux à cœur et croustillant du dos, et un bol de ratatouille gourmande qui câline la tuyauterie. Andouillette laquée en douceur de crème de moutarde à l’ancienne. Le tout présenté en délicatesse géométrique, un sens de l’esthétique affirmé sans frime. 14,5/20. Judicieux dessert en légèreté après les agapes, « tarte aux pommes ». Feuilletage circulaire, fines lamelles du fruit confituré ce qu’il faut, amandes émincées pour fignoler l’idée, encore du soin apporté. Et non du décongelé industriel comme 9 fois sur 10. 14/20. 15 balles pour la totale. Accueil et service de la jeune patronne Sonia Costa qui s’occupe de votre cas, déléguant ainsi le strict bar à son bras droit, le cordial Guillaume. Cuisine épatante d’une jeune cheffe qui n’en n’est pas vraiment à son 1er baptême de l’air question gamelle: Alice Majetic.
C’est pas du Ducasse ni du Robuchon, pas du Gagnaire ni du Alléno mais une cuisine tradi-soignée pour sustenter l’affamé avec un mot d’ordre: qu’il reparte heureux et banane au minois pour revenir une prochaine fois. Comme vous avez déjà oublié le début du texte, une jolie terrasse est disponible en saison. Quant à l’inattendue salle à l’étage qui vous fait une surprise comme celle que je viens de vous narrer, on en profite toute l’année!