L’Hippocampe O’37 restaurant Bandol – Ex « La Terrasse du Port », ex « l’Hippocampe » et désormais annoncé comme O’37! Rapport au numéro sur le quai. La période n’est pas vraiment propice au remplissage de terrasse, le touriste niais content de tout s’est barré, les magasins sont fermés, personne ne se promène sur le quai, ou alors des errants désœuvrés qui trimballent un ennui mou et des petits chiens emmitouflés en se faisant croire être au paradis, éventuellement se faire voir, mais par qui? Bandol quoi.
Sauf qu’on m’a glissé aux esgourdes qu’un cuisinier se cachait dans la turne. Ce qui serait du grand rare sur le quai mes jolis perroquets. Quand j’ai lu l’ardoise proposée, je me suis dit qu’il devait vraiment bien être caché: entrecôte 22€, filet de bœuf 26€, burger, 19€, tartare 19€, tataki de thon 24€, tartare de thon 19€ et tartare saumon 19€. 3 salades à 18€ et une daurade à 23€. Autant vous dire que pour m’exciter le concombre avec ce genre de banalités affligeantes va falloir que ce cuisinier mouille le maillot. J’étais réfrigéré devant ces propositions de plats qu’on retrouve partout y compris en bas de chez soi, quel intérêt alors de venir jusqu’ici? Et puis le chef passe devant ma table et me glisse sur un ton de confidence que son plat du jour est magret de canard, purée de pomme de terre. Son œil sincère semblait vouloir mon bonheur, en disait long, j’ai senti que c’était le bon cheval, le magret, pas le cuisinier. Assiette creuse travaillée, abondance ce qu’il faut de sauce puissante, un demi-magret prétranché rosé exploité au mieux des possibilités du volatile mal né mais travaillé au mieux, purée gourmande, potimarron confit. De la cuisine, une vraie. Je ne m’attendais pas vu l’ambiance de brasserie tiroir-caisse pour faire de la tune fastoche. J’ai donc glissé un 14,5/20 sur ce plat du jour vendu 17€.
Le service en duo cherche un peu à vous faire consommer, parle fort avec son fournisseur en produits congelés accoudé au comptoir aussi: « bon alors, je te mets des filets de Saint-Pierre et des fondants au chocolat? ». En plein service, aux oreilles des clients éberlués.
L’Hippocampe O’37 restaurant Bandol – Ex « La Terrasse du Port », ex « l’Hippocampe » et désormais annoncé comme O’37! Rapport au numéro sur le quai. La période n’est pas vraiment propice au remplissage de terrasse, le touriste niais content de tout s’est barré, les magasins sont fermés, personne ne se promène sur le quai, ou alors des errants désœuvrés qui trimballent un ennui mou et des petits chiens emmitouflés en se faisant croire être au paradis, éventuellement se faire voir, mais par qui? Bandol quoi.
Sauf qu’on m’a glissé aux esgourdes qu’un cuisinier se cachait dans la turne. Ce qui serait du grand rare sur le quai mes jolis perroquets. Quand j’ai lu l’ardoise proposée, je me suis dit qu’il devait vraiment bien être caché: entrecôte 22€, filet de bœuf 26€, burger, 19€, tartare 19€, tataki de thon 24€, tartare de thon 19€ et tartare saumon 19€. 3 salades à 18€ et une daurade à 23€. Autant vous dire que pour m’exciter le concombre avec ce genre de banalités affligeantes va falloir que ce cuisinier mouille le maillot. J’étais réfrigéré devant ces propositions de plats qu’on retrouve partout y compris en bas de chez soi, quel intérêt alors de venir jusqu’ici? Et puis le chef passe devant ma table et me glisse sur un ton de confidence que son plat du jour est magret de canard, purée de pomme de terre. Son œil sincère semblait vouloir mon bonheur, en disait long, j’ai senti que c’était le bon cheval, le magret, pas le cuisinier. Assiette creuse travaillée, abondance ce qu’il faut de sauce puissante, un demi-magret prétranché rosé exploité au mieux des possibilités du volatile mal né mais travaillé au mieux, purée gourmande, potimarron confit. De la cuisine, une vraie. Je ne m’attendais pas vu l’ambiance de brasserie tiroir-caisse pour faire de la tune fastoche. J’ai donc glissé un 14,5/20 sur ce plat du jour vendu 17€.
Le service en duo cherche un peu à vous faire consommer, parle fort avec son fournisseur en produits congelés accoudé au comptoir aussi: « bon alors, je te mets des filets de Saint-Pierre et des fondants au chocolat? ». En plein service, aux oreilles des clients éberlués.