L’Estragon restaurant Bormes-les-Mimosas – L’hypertrophie de la convivialité n’est pas le point fort de la maison. Remarquez que la cuisine non plus. Pour les deux, c’est marée basse. Je suis entré ici sans lire la carte des plats dehors, j’aurais dû faire cet effort. Je vais pas repartir, ça ne se fait pas. Et puis, nouvelle direction depuis aout 2021, alors faut donner la chance au produit, fut-il en contexte balnéaire. Des menus, des formules, des planches, des cocktails, des salades, des spécialités poisson annoncées, des moules, des viandes et le burger obligé.
Le patron n’annonce pas les trous de la carte, du coup quand on demande un plat, ça tombe sur lui. En l’occurrence la daube de poulpe pas dispo. C’est toujours comme ça. Encore un mystère de la profession jamais éclairci. Enfin bon. Je m’oriente vers le menu à 19,90€. Avec terrine de poisson. « Ouah c’est super, c’est maison, vous la faites ici cette terrine? ». Le serveur blasé l’a probablement ressassé tout au long de l’été aux touristes contents de tout me confirme: « oui, c’est maison ». Bon sang, faut voir ça. Si ce truc est « maison », le grossiste alimentaire est sa résidence secondaire. Deux tranches arides au gout de rien d’une terrine industrielle bas de gamme en 3 couleurs, comme pour faire croire à 3 poissons alors que ce sont trois colorants différents. Faudrait une sauce pour éventuellement faire passer le truc farineux, mais dans ce cas ahurissant, il ne vient jamais à l’idée de demander quoi que ce soit, tu la fermes et tu portes ta croix. Mélange de salades, deux rondelles de concombre. Et un quart de citron vert sec de vieillesse ou d’occasion, pas touché. 4/20. Le plat est filet de saumon, crème citronnée. On ne voit plus le poisson noyé sous la crème qui s’étend dans l’assiette jusqu’au riz pas salé, la ratatouille aux légumes croquants et à l’aubergine crue, immangeable. Le bout de poisson n’est toutefois pas maltraité par une cuisson trop poussée. Mais en conséquence navrante il est très froid à cœur. Sauce citronnée en brick, terne. 9/20. L’aérienne mousse au chocolat très « noir » est plutôt agréable mais pas faite ici (non plus): 13/20. Le peu de tables de ce midi de semaine, retraités un peu perdus, repas d’affaires ou tête à tête patron/secrétaire qui tapent dans le burger, les frites et l’entrecôte.
En sirotant du rosé dans des verres remplis de glaçons. Parce que des stricts touristes en cette période pré-hivernale toutefois ensoleillée, y en a plus beaucoup à alpaguer du côté de La Favière.
L’Estragon restaurant Bormes-les-Mimosas – L’hypertrophie de la convivialité n’est pas le point fort de la maison. Remarquez que la cuisine non plus. Pour les deux, c’est marée basse. Je suis entré ici sans lire la carte des plats dehors, j’aurais dû faire cet effort. Je vais pas repartir, ça ne se fait pas. Et puis, nouvelle direction depuis aout 2021, alors faut donner la chance au produit, fut-il en contexte balnéaire. Des menus, des formules, des planches, des cocktails, des salades, des spécialités poisson annoncées, des moules, des viandes et le burger obligé.
Le patron n’annonce pas les trous de la carte, du coup quand on demande un plat, ça tombe sur lui. En l’occurrence la daube de poulpe pas dispo. C’est toujours comme ça. Encore un mystère de la profession jamais éclairci. Enfin bon. Je m’oriente vers le menu à 19,90€. Avec terrine de poisson. « Ouah c’est super, c’est maison, vous la faites ici cette terrine? ». Le serveur blasé l’a probablement ressassé tout au long de l’été aux touristes contents de tout me confirme: « oui, c’est maison ». Bon sang, faut voir ça. Si ce truc est « maison », le grossiste alimentaire est sa résidence secondaire. Deux tranches arides au gout de rien d’une terrine industrielle bas de gamme en 3 couleurs, comme pour faire croire à 3 poissons alors que ce sont trois colorants différents. Faudrait une sauce pour éventuellement faire passer le truc farineux, mais dans ce cas ahurissant, il ne vient jamais à l’idée de demander quoi que ce soit, tu la fermes et tu portes ta croix. Mélange de salades, deux rondelles de concombre. Et un quart de citron vert sec de vieillesse ou d’occasion, pas touché. 4/20. Le plat est filet de saumon, crème citronnée. On ne voit plus le poisson noyé sous la crème qui s’étend dans l’assiette jusqu’au riz pas salé, la ratatouille aux légumes croquants et à l’aubergine crue, immangeable. Le bout de poisson n’est toutefois pas maltraité par une cuisson trop poussée. Mais en conséquence navrante il est très froid à cœur. Sauce citronnée en brick, terne. 9/20. L’aérienne mousse au chocolat très « noir » est plutôt agréable mais pas faite ici (non plus): 13/20. Le peu de tables de ce midi de semaine, retraités un peu perdus, repas d’affaires ou tête à tête patron/secrétaire qui tapent dans le burger, les frites et l’entrecôte.
En sirotant du rosé dans des verres remplis de glaçons. Parce que des stricts touristes en cette période pré-hivernale toutefois ensoleillée, y en a plus beaucoup à alpaguer du côté de La Favière.