L’hôtel-restaurant Riche mitoyen du troquet évoqué est propriété du même teneur, Sébastien Rath: Collège Culinaire (ouaaah), Maitre-Restaurateur, guide Gault et Millau (mon diiieuuu!), guides des chefs du Gard (on n’est jamais mieux servi que par soi-même) et patati et patata.
La maison propose une « soirée-étape ». Problème. 20h: je pensais diner au classieux restaurant de l’hôtel. C’était sans compter sur le jeune maitre d’hôtel qui répond d’un revers de main: « c’est complet môssieur, il faut réserver ». Me confirmant que « pour les soirées-étape, c’est le bistrot à côté ». Tiens, prend ça dans le pif. Alors le manant en soirée-étape ira se sustenter du côté des indigents non initiés à l’art du chef. Croisant au passage quelques privilégiés qui arrivaient, messieurs en costards de festival de Cannes et dames en robe longues comme pour les soirées de l’ambassadeur. Ah, les villes recroquevillées et leurs bourgeoisies clinquantes, Claude Chabrol et Octave Mirbeau sont dans le coin.
Enfin bon: direction le « Troquet du Riche » d’à côté. Long bar éclairé, du bois, les leds, une ambiance chaleureuse des années 20 et une formidable équipe: le souriant responsable communique normalement avec ses collaborateurs (je vois tant de choses), un serveur classique un peu rigide amusant dans son jeu décalé, une cuisinière épanouie aux entrées: elle sont fabriquées en salle devant le client. Le menu est quand même à 26,90€ avec choix, le reste à la carte. Pour les « soirée-étape »: entrée-plat ou plat-dessert. Alors « gaufre saumon, aneth, salade composée ». Assiette creuse, salade mélangée au fond sans vinaigrette mais avec des bricoles légumières, une gaufre avec crème fraiche herbée coupée comme un club, et saumon en quantité non négligeable bien débité par-dessus le marché, loin de la pire espèce. Epais comme de généreux sashimi. Pas le grand saut gustatif, mais générosité de mise: 14/20.
Pas envie de seiche ni de risotto ni de tartare. Alors « burger du moment ». Frites fraiches marron foncé pas intéressantes du tout, grosses et trop molles. Sandwich assez idéal: Gouda, pain tartiné d’une sauce aux cèpes qui sent bon, viande de belle qualité. Le petit bout de foie gras poêlé fait plaisir malgré le parasitage des feuilles de salade cuites par le chaud. Un bon burger. Vaut mieux tant la concurrence commence à être sévère. 17,90€ à la carte quand même. Bref! 14/20. Un moment plutôt réussi avec des produits corrects et dénué du cynisme coutumier des taules modeuses. Equipe épatante dans un contexte bière, mojito, musique et danse. Bref! Le lendemain, j’ai pris mon petit déjeuner dans la salle du restaurant du « Riche », rappelez-vous: là où il fallait réserver pour manger. Un personnel éteint, ou pas réveillé, allez savoir. Je demande: « c’était plein le restaurant ici hier soir? ». On me répond que non, loin de là. J’ai souri.
L’hôtel-restaurant Riche mitoyen du troquet évoqué est propriété du même teneur, Sébastien Rath: Collège Culinaire (ouaaah), Maitre-Restaurateur, guide Gault et Millau (mon diiieuuu!), guides des chefs du Gard (on n’est jamais mieux servi que par soi-même) et patati et patata.
La maison propose une « soirée-étape ». Problème. 20h: je pensais diner au classieux restaurant de l’hôtel. C’était sans compter sur le jeune maitre d’hôtel qui répond d’un revers de main: « c’est complet môssieur, il faut réserver ». Me confirmant que « pour les soirées-étape, c’est le bistrot à côté ». Tiens, prend ça dans le pif. Alors le manant en soirée-étape ira se sustenter du côté des indigents non initiés à l’art du chef. Croisant au passage quelques privilégiés qui arrivaient, messieurs en costards de festival de Cannes et dames en robe longues comme pour les soirées de l’ambassadeur. Ah, les villes recroquevillées et leurs bourgeoisies clinquantes, Claude Chabrol et Octave Mirbeau sont dans le coin.
Enfin bon: direction le « Troquet du Riche » d’à côté. Long bar éclairé, du bois, les leds, une ambiance chaleureuse des années 20 et une formidable équipe: le souriant responsable communique normalement avec ses collaborateurs (je vois tant de choses), un serveur classique un peu rigide amusant dans son jeu décalé, une cuisinière épanouie aux entrées: elle sont fabriquées en salle devant le client. Le menu est quand même à 26,90€ avec choix, le reste à la carte. Pour les « soirée-étape »: entrée-plat ou plat-dessert. Alors « gaufre saumon, aneth, salade composée ». Assiette creuse, salade mélangée au fond sans vinaigrette mais avec des bricoles légumières, une gaufre avec crème fraiche herbée coupée comme un club, et saumon en quantité non négligeable bien débité par-dessus le marché, loin de la pire espèce. Epais comme de généreux sashimi. Pas le grand saut gustatif, mais générosité de mise: 14/20.
Pas envie de seiche ni de risotto ni de tartare. Alors « burger du moment ». Frites fraiches marron foncé pas intéressantes du tout, grosses et trop molles. Sandwich assez idéal: Gouda, pain tartiné d’une sauce aux cèpes qui sent bon, viande de belle qualité. Le petit bout de foie gras poêlé fait plaisir malgré le parasitage des feuilles de salade cuites par le chaud. Un bon burger. Vaut mieux tant la concurrence commence à être sévère. 17,90€ à la carte quand même. Bref! 14/20. Un moment plutôt réussi avec des produits corrects et dénué du cynisme coutumier des taules modeuses. Equipe épatante dans un contexte bière, mojito, musique et danse. Bref! Le lendemain, j’ai pris mon petit déjeuner dans la salle du restaurant du « Riche », rappelez-vous: là où il fallait réserver pour manger. Un personnel éteint, ou pas réveillé, allez savoir. Je demande: « c’était plein le restaurant ici hier soir? ». On me répond que non, loin de là. J’ai souri.