Le Relais de la Calèche restaurant Le Beausset – Notre dernière visite ici date de 2004. Changement de direction depuis peu, m’a-t-on dit. J’étais guilleret vu que de mémoire, tout était bien sauf la cuisine brinquebalante et trop grasse. Le service d’aujourd’hui est encore mieux avec son binôme féminin impliqué, la belle cheminée ronfle puisque le baromètre fait la tronche, la déco a même été repensée dans l’air du temps. Le problème est la cuisine: elle n’a pas changé du tout, peut-être pire encore. Toujours aussi grasse et fagotée de bric et de broc, mélange de fait maison au compte-goutte, de produits finis tout près et de congelé mal préparé qui cherche à taper dans l’œil des instagrameurs contents de bouffer des sornettes tant que c’est joli. Croutons et tapenade trop salée.
Des idées à l’ardoise avec pour 11€ seulement, saucisse aux lentilles à la cheminée (c’est donc possible), faux-filet de Salers et frites à 21€, filet de rascasse avec gambas et soupe de poisson et son risotto à 23€. Et la carte avec des entrées qui ne dépassent pas les 10€, des plats de 16€ à 21€. La formule à 24€ semblait avoir des atouts. A ce tarif, on se dit que ça ne peut pas être mauvais. Ben si. Œuf mollet, crème de chou-fleur truffée, champignons et lard grillé. Un pot à confiture avec au fond, la purée de chou-fleur crémée à l’eau, c’est original. Et pas salée du tout. Dessus, une flaque d’huile de truffe qui sent le gaz avec deux lamelles de truffe pour faire illusion, où trempent des champignons de Paris tout prêts pas bons. Quelle déception, moi qui adore l’automne. 7/20. Forcément je stresse en attendant le plat. Il s’agit de saumon rôti, bisque crémeuse et purée de légumes. Faute de frappe dans l’intitulé. Fallait pas lire « saumon rôti » mais « saumon raté ». Du mauvais décongelé archi-cuit et dur comme du thon en boite. Avec: chou Romanesco, trois asperges de fin novembre (on aura tout vu), une purée de carotte chargée en sucre comme du sirop Teisseire, une sauce bisque infecte et gélatineuse. Vas-y Albert, tape dedans à la cuillère. Je l’ai fait deux fois.
Ma grande question est, moi qui n’ait pas l’intelligence des grands sauciers ou des grands maitres d’hôtel: comment peut-on voir une assiette à peine touchée sans s’en inquiéter, et ne pas avoir ce minimum de conscience professionnelle qui consiste à demander s’il n’y a pas un problème? Bref! 6/20. On dégage les tongs d’ici et on oublie au plus vite.
Le Relais de la Calèche restaurant Le Beausset – Notre dernière visite ici date de 2004. Changement de direction depuis peu, m’a-t-on dit. J’étais guilleret vu que de mémoire, tout était bien sauf la cuisine brinquebalante et trop grasse. Le service d’aujourd’hui est encore mieux avec son binôme féminin impliqué, la belle cheminée ronfle puisque le baromètre fait la tronche, la déco a même été repensée dans l’air du temps. Le problème est la cuisine: elle n’a pas changé du tout, peut-être pire encore. Toujours aussi grasse et fagotée de bric et de broc, mélange de fait maison au compte-goutte, de produits finis tout près et de congelé mal préparé qui cherche à taper dans l’œil des instagrameurs contents de bouffer des sornettes tant que c’est joli. Croutons et tapenade trop salée.
Des idées à l’ardoise avec pour 11€ seulement, saucisse aux lentilles à la cheminée (c’est donc possible), faux-filet de Salers et frites à 21€, filet de rascasse avec gambas et soupe de poisson et son risotto à 23€. Et la carte avec des entrées qui ne dépassent pas les 10€, des plats de 16€ à 21€. La formule à 24€ semblait avoir des atouts. A ce tarif, on se dit que ça ne peut pas être mauvais. Ben si. Œuf mollet, crème de chou-fleur truffée, champignons et lard grillé. Un pot à confiture avec au fond, la purée de chou-fleur crémée à l’eau, c’est original. Et pas salée du tout. Dessus, une flaque d’huile de truffe qui sent le gaz avec deux lamelles de truffe pour faire illusion, où trempent des champignons de Paris tout prêts pas bons. Quelle déception, moi qui adore l’automne. 7/20. Forcément je stresse en attendant le plat. Il s’agit de saumon rôti, bisque crémeuse et purée de légumes. Faute de frappe dans l’intitulé. Fallait pas lire « saumon rôti » mais « saumon raté ». Du mauvais décongelé archi-cuit et dur comme du thon en boite. Avec: chou Romanesco, trois asperges de fin novembre (on aura tout vu), une purée de carotte chargée en sucre comme du sirop Teisseire, une sauce bisque infecte et gélatineuse. Vas-y Albert, tape dedans à la cuillère. Je l’ai fait deux fois.
Ma grande question est, moi qui n’ait pas l’intelligence des grands sauciers ou des grands maitres d’hôtel: comment peut-on voir une assiette à peine touchée sans s’en inquiéter, et ne pas avoir ce minimum de conscience professionnelle qui consiste à demander s’il n’y a pas un problème? Bref! 6/20. On dégage les tongs d’ici et on oublie au plus vite.