Le Phare restaurant la Ciotat – A la tendance maritime déco bois chaleureuse succède le modernisme urbain un peu froid. Quoiqu’il en soit, l’adresse a de quoi rendre jaloux le restaurateur affublé d’une devanture devant un mur. Salle inondée de lumière cernée de verre ouvert sur la terrasse juste devant les bateaux. Elle est bien remplie. Dedans, les sièges furent probablement propres au début. Des miettes, des tâches. C’est si important? Oui. Ce sont des signes. Les signes sautent au pif du consommateur. C’est comme les vitres sales ou les pigeons qui picorent dans le restaurant, je parle du volatile (pas des clients), j’ai les photos, j’ai bien ri. Bref!
Deux serveurs radins de la risette spontanée mais aussi, longs à amener la carte, une forme de nonchalance dans une curieuse absence de rythme, entre coups de fil et échanges de regards entre les deux pour savoir qui ira. Enfin bon. Pas de carte, mais un nipadeu, une tablette informatique, un ordinateur avec les photos des plats, leurs noms et le tarif. Pas mal. On m’avait expliqué que cet outillage moderne était hygiéniquement mieux pour le client, qu’à ce titre il remplaçait avantageusement les cartes en papier touchées par un tas de doigts. Sauf qu’il faudrait nettoyer l’écran de temps en temps. T’aurais vu la mini-TV dans son rôle de piste de ski pour doigts, si ça se trouve des touristes en tongs y sont même allés avec les pieds, ça glisse encore mieux avec le gras des frites et la crème de bronzage. Bref! Pour tout vous dire, aucun plat proposé ne m’intéresse. Je me fixe sur le fish & chips de cabillaud de la carte (18,90€) en prévoyant un plan B avec un des 3 plats du jour, faux-filet sauce échalote frites maison: il forme une formule à 16,50€ avec un dessert. Le serveur arrive et m’avoue honnêtement que « le fish&chips n’est pas maison ». Je bifurque sur mon plan B: « yapu ». Éreinté je repars dans une réflexion avec ma tablette grassouillette. Des salades de 12€ à 16,50€, 5 plats de 15,5€ (carpaccio de bœuf) à méli-mélo de la mer à 24€, des burgers, des crêpes, des suggestions de 16,5€ (un burger) à daurade royale à 26€. Desserts à partir de 8€ quand même. Hébé. Le grand saut avec une jolie photo comme un gigotin saignant façon tataki: mi-cuit de thon sauce façon thaï, accompagnement au choix. J’attendais poliment que le serveur me demande mon choix, mais non. Pffuiiit! Parti! Je m’attendais donc à des frites: erreur! Comme une grossière ratatouille qui baigne dans le gras, aubergine positivement bien cuite, ça doit faire un moment qu’elle fait trempette faut dire. Un joli pavé de thon blanc à la cuisson maitrisée, bien saisi. Difficile pour un cuisinier de faire mieux comme cuisson avec ce produit. Par contre la sauce, on peut beaucoup mieux. Dans l’assiette du soja liquide de mélange au gras de la ratatouille et de la vinaigrette de la salade. Pathétique rondelle de concombre, deux quartiers de tomates hivernales, du citron, un radis artistique… 10/20 pour 19,50€ quand même.
Et puis j’ai attendu, ya pourtant pas foule. Me proposera t’on le café, un jour? Quand on aura fini de jouer avec son téléphone? Alors je me lève, on me remarque, on vient vers moi. Trooop taaard pour le café, l’addition svp merciii. Adresse tatouée « La Ciotat« , blasée et pas donnée vu le niveau de tambouille. Terrible d’avoir le sentiment d’avoir perdu son temps quand on mange au restaurant.
Le Phare restaurant la Ciotat – A la tendance maritime déco bois chaleureuse succède le modernisme urbain un peu froid. Quoiqu’il en soit, l’adresse a de quoi rendre jaloux le restaurateur affublé d’une devanture devant un mur. Salle inondée de lumière cernée de verre ouvert sur la terrasse juste devant les bateaux. Elle est bien remplie. Dedans, les sièges furent probablement propres au début. Des miettes, des tâches. C’est si important? Oui. Ce sont des signes. Les signes sautent au pif du consommateur. C’est comme les vitres sales ou les pigeons qui picorent dans le restaurant, je parle du volatile (pas des clients), j’ai les photos, j’ai bien ri. Bref!
Deux serveurs radins de la risette spontanée mais aussi, longs à amener la carte, une forme de nonchalance dans une curieuse absence de rythme, entre coups de fil et échanges de regards entre les deux pour savoir qui ira. Enfin bon. Pas de carte, mais un nipadeu, une tablette informatique, un ordinateur avec les photos des plats, leurs noms et le tarif. Pas mal. On m’avait expliqué que cet outillage moderne était hygiéniquement mieux pour le client, qu’à ce titre il remplaçait avantageusement les cartes en papier touchées par un tas de doigts. Sauf qu’il faudrait nettoyer l’écran de temps en temps. T’aurais vu la mini-TV dans son rôle de piste de ski pour doigts, si ça se trouve des touristes en tongs y sont même allés avec les pieds, ça glisse encore mieux avec le gras des frites et la crème de bronzage. Bref! Pour tout vous dire, aucun plat proposé ne m’intéresse. Je me fixe sur le fish & chips de cabillaud de la carte (18,90€) en prévoyant un plan B avec un des 3 plats du jour, faux-filet sauce échalote frites maison: il forme une formule à 16,50€ avec un dessert. Le serveur arrive et m’avoue honnêtement que « le fish&chips n’est pas maison ». Je bifurque sur mon plan B: « yapu ». Éreinté je repars dans une réflexion avec ma tablette grassouillette. Des salades de 12€ à 16,50€, 5 plats de 15,5€ (carpaccio de bœuf) à méli-mélo de la mer à 24€, des burgers, des crêpes, des suggestions de 16,5€ (un burger) à daurade royale à 26€. Desserts à partir de 8€ quand même. Hébé. Le grand saut avec une jolie photo comme un gigotin saignant façon tataki: mi-cuit de thon sauce façon thaï, accompagnement au choix. J’attendais poliment que le serveur me demande mon choix, mais non. Pffuiiit! Parti! Je m’attendais donc à des frites: erreur! Comme une grossière ratatouille qui baigne dans le gras, aubergine positivement bien cuite, ça doit faire un moment qu’elle fait trempette faut dire. Un joli pavé de thon blanc à la cuisson maitrisée, bien saisi. Difficile pour un cuisinier de faire mieux comme cuisson avec ce produit. Par contre la sauce, on peut beaucoup mieux. Dans l’assiette du soja liquide de mélange au gras de la ratatouille et de la vinaigrette de la salade. Pathétique rondelle de concombre, deux quartiers de tomates hivernales, du citron, un radis artistique… 10/20 pour 19,50€ quand même.
Et puis j’ai attendu, ya pourtant pas foule. Me proposera t’on le café, un jour? Quand on aura fini de jouer avec son téléphone? Alors je me lève, on me remarque, on vient vers moi. Trooop taaard pour le café, l’addition svp merciii. Adresse tatouée « La Ciotat« , blasée et pas donnée vu le niveau de tambouille. Terrible d’avoir le sentiment d’avoir perdu son temps quand on mange au restaurant.