Le Petit Bistrot restaurant Auriol – Façade rénovée dans un style rétro à la mode. Dedans, 26 cossus fauteuils pour la moitié de tables, au fond un comptoir avec les cuisines ouvertes en arrière-plan. Tables au coude à coude, 26 places dans une salle qui devrait en contenir 18 pour être à l’aise et ainsi éviter de se frotter les magrets avec les voisins.
Bref! J’attends debout qu’on s’occupe de mon cas, planté comme un 3ème ligne derrière deux piliers (de comptoir) qui carburent au jaune, deux physiques rembourrés qui empêchent toute approche. Le jeune serveur essaye tant bien que mal de se frayer un chemin avec de fréquents allers-retours plats en main, on se décale, on se frotte la panse: va falloir refaire la mêlée. Mais que fait l’arbitre? Pas grand-chose! Le patron au comptoir qui m’a vu depuis un moment se décide enfin à m’indiquer une place avec le doigt au bout du bras, là-bas m’sieur. Il est souriant. Contrairement à madame: elle ne salue pas sauf qui elle connait. Ça réduit vite le champ. Enfin bon. La carte: pizzas aux tarifs convenables qui démarrent à 10,50€. Bien vu: la concurrence pizzaïolesque est rude dans le village! Et des viandes de 17€ (burger) à 23€ escalope de veau à la crème, un peu de poisson avec deux plats à 22€ et 24€, et trois pâtes. Aïe. La cuisine s’attaque au registre culinaire italien mais le doute s’installe en lisant que les carbonara d’ici (16€) sont à la crème, aux lardons et aux champignons. Et que les pâtes sous-titrées « palourdes, tomates fraiches, oignons, ail, persil, vin blanc » sont baptisées « vomgol » par la direction. J’ai bien ri car je connais un peu le géorgien. En définitive, des pâtes alle vongole. Un peu un désastre annoncé. Option pizza: calzone royal. Une pizza royale mais en chausson. Observé de loin devant son four, j’ai eu confiance dans le pizzaiolo, je l’ai vu bouger, mener sa danse, échanger avec ses collègues (ils sont 5 à bosser). Sa pizza m’arrive dans une belle sobriété, sans chichi, pas de salade, pas de simagrées décoratives, rien, comme si elle voulait qu’on l’aime pour ce qu’elle est sans maquillage. Intérieur bien garni avec notamment une sauce tomate de caractère avec un ail fin, ce qui est rare. Champignons frais, jambon ok… seul bémol, la pâte à pain épaisse et qui manque de cuisson, embêtant pour la digestion. 13/20 pour 12,50€.
Et puis pendant une bonne partie de mon boulottage de pizza, il m’a fallu supporter deux gamines qui courraient et criaient dans le restaurant sous la bénédiction implicite des parents. Insupportable, d’autant qu’il me semble que la progéniture de la direction est une des deux chahuteuses. Ses parents seraient sans doute révoltés d’avoir à supporter cette situation dans un établissement autre que le leur. On parie?
Le Petit Bistrot restaurant Auriol – Façade rénovée dans un style rétro à la mode. Dedans, 26 cossus fauteuils pour la moitié de tables, au fond un comptoir avec les cuisines ouvertes en arrière-plan. Tables au coude à coude, 26 places dans une salle qui devrait en contenir 18 pour être à l’aise et ainsi éviter de se frotter les magrets avec les voisins.
Bref! J’attends debout qu’on s’occupe de mon cas, planté comme un 3ème ligne derrière deux piliers (de comptoir) qui carburent au jaune, deux physiques rembourrés qui empêchent toute approche. Le jeune serveur essaye tant bien que mal de se frayer un chemin avec de fréquents allers-retours plats en main, on se décale, on se frotte la panse: va falloir refaire la mêlée. Mais que fait l’arbitre? Pas grand-chose! Le patron au comptoir qui m’a vu depuis un moment se décide enfin à m’indiquer une place avec le doigt au bout du bras, là-bas m’sieur. Il est souriant. Contrairement à madame: elle ne salue pas sauf qui elle connait. Ça réduit vite le champ. Enfin bon. La carte: pizzas aux tarifs convenables qui démarrent à 10,50€. Bien vu: la concurrence pizzaïolesque est rude dans le village! Et des viandes de 17€ (burger) à 23€ escalope de veau à la crème, un peu de poisson avec deux plats à 22€ et 24€, et trois pâtes. Aïe. La cuisine s’attaque au registre culinaire italien mais le doute s’installe en lisant que les carbonara d’ici (16€) sont à la crème, aux lardons et aux champignons. Et que les pâtes sous-titrées « palourdes, tomates fraiches, oignons, ail, persil, vin blanc » sont baptisées « vomgol » par la direction. J’ai bien ri car je connais un peu le géorgien. En définitive, des pâtes alle vongole. Un peu un désastre annoncé. Option pizza: calzone royal. Une pizza royale mais en chausson. Observé de loin devant son four, j’ai eu confiance dans le pizzaiolo, je l’ai vu bouger, mener sa danse, échanger avec ses collègues (ils sont 5 à bosser). Sa pizza m’arrive dans une belle sobriété, sans chichi, pas de salade, pas de simagrées décoratives, rien, comme si elle voulait qu’on l’aime pour ce qu’elle est sans maquillage. Intérieur bien garni avec notamment une sauce tomate de caractère avec un ail fin, ce qui est rare. Champignons frais, jambon ok… seul bémol, la pâte à pain épaisse et qui manque de cuisson, embêtant pour la digestion. 13/20 pour 12,50€.
Et puis pendant une bonne partie de mon boulottage de pizza, il m’a fallu supporter deux gamines qui courraient et criaient dans le restaurant sous la bénédiction implicite des parents. Insupportable, d’autant qu’il me semble que la progéniture de la direction est une des deux chahuteuses. Ses parents seraient sans doute révoltés d’avoir à supporter cette situation dans un établissement autre que le leur. On parie?