Le Partage restaurant Cavaillon – Ah mais je ne veux aucun partage! Gardez tout! Sans façon! Dans l’ambiance et le rythme des récents impétrants des lieux, j’ai vite vu que quelque chose clochait. Belle salle d’un sacrément joli potentiel pour ce qui fut une imprimerie, haut plafond et poutrelles métalliques de style Eiffel. Une jeune fille apprentie ou stagiaire est stoïque devant le comptoir, impavide, sans rien dire. Sa mission aura été à un moment de m’apporter le pain et puis après sans un mot, de retourner à sa place. Quant au serveur en chef, il met du cœur à l’ouvrage, feintant un entrain naturel qui ne l’est donc pas: pas facile dans une salle vide.
Entre cuisine et comptoir, celui qui semble être un cadre ne salue pas. Et puis au fond deux cuisiniers s’agitent, on se demande bien pourquoi car je suis seul client attablé sinon une dame seule déprimée à ma gauche. Peut-être une commande d’un client UberEats? Oui! C’est ça! Eux ils passent devant tout le monde! Bref! La carte: entrées à 7/8€, 5 plats de 14€ (fish&chips) à 20€ pour un magret dont je voudrais bien connaitre la génétique à ce tarif. Aussi tartare, carpaccio et même une soupe de poissons (de Cavaillon?), des burgers de 13€ à 16€, des pâtes, des salades… Et puis du (presque) rassurant mais pas beaucoup non plus: les plats du jour. Dont dessous de palette charolaise. Mystère: morceau inconnu. Mais il existe dessus de palette: ça fait plus sérieux si on ambitionne d’être professionnels de la gamelle en tenant table. Autre nom de ce morceau de viande de bœuf: la surprise ou la pièce parée. Un morceau malin, curieusement délaissé car supposé peu noble mais qui s’avère sympa si bien travaillé. Ce qui se résume ici à une cuisson à la poêle lente et noyée dans l’huile, une mer de gras au fond de l’assiette. Je décline la sauce proposée, ya déjà ce qu’il faut de lipides dans la gamelle. D’autant qu’avec les frites fraiches marron sont molles et trempent dans l’huile de cuisson de cette viande, au secours. Ne comptez pas vous donner bonne conscience végétale avec la ratatouille, elle baigne dans l’huile elle aussi, mais une autre, celle de sa propre cuisson. Une flaque globale délicatement agrémentée de chichi-panpan de poudre orange pour faire joli. Bilan: sploush-sploush, 5/20 et 15€.
Ça vous a plus, oui merci, au revoir.
Le Partage restaurant Cavaillon – Ah mais je ne veux aucun partage! Gardez tout! Sans façon! Dans l’ambiance et le rythme des récents impétrants des lieux, j’ai vite vu que quelque chose clochait. Belle salle d’un sacrément joli potentiel pour ce qui fut une imprimerie, haut plafond et poutrelles métalliques de style Eiffel. Une jeune fille apprentie ou stagiaire est stoïque devant le comptoir, impavide, sans rien dire. Sa mission aura été à un moment de m’apporter le pain et puis après sans un mot, de retourner à sa place. Quant au serveur en chef, il met du cœur à l’ouvrage, feintant un entrain naturel qui ne l’est donc pas: pas facile dans une salle vide.
Entre cuisine et comptoir, celui qui semble être un cadre ne salue pas. Et puis au fond deux cuisiniers s’agitent, on se demande bien pourquoi car je suis seul client attablé sinon une dame seule déprimée à ma gauche. Peut-être une commande d’un client UberEats? Oui! C’est ça! Eux ils passent devant tout le monde! Bref! La carte: entrées à 7/8€, 5 plats de 14€ (fish&chips) à 20€ pour un magret dont je voudrais bien connaitre la génétique à ce tarif. Aussi tartare, carpaccio et même une soupe de poissons (de Cavaillon?), des burgers de 13€ à 16€, des pâtes, des salades… Et puis du (presque) rassurant mais pas beaucoup non plus: les plats du jour. Dont dessous de palette charolaise. Mystère: morceau inconnu. Mais il existe dessus de palette: ça fait plus sérieux si on ambitionne d’être professionnels de la gamelle en tenant table. Autre nom de ce morceau de viande de bœuf: la surprise ou la pièce parée. Un morceau malin, curieusement délaissé car supposé peu noble mais qui s’avère sympa si bien travaillé. Ce qui se résume ici à une cuisson à la poêle lente et noyée dans l’huile, une mer de gras au fond de l’assiette. Je décline la sauce proposée, ya déjà ce qu’il faut de lipides dans la gamelle. D’autant qu’avec les frites fraiches marron sont molles et trempent dans l’huile de cuisson de cette viande, au secours. Ne comptez pas vous donner bonne conscience végétale avec la ratatouille, elle baigne dans l’huile elle aussi, mais une autre, celle de sa propre cuisson. Une flaque globale délicatement agrémentée de chichi-panpan de poudre orange pour faire joli. Bilan: sploush-sploush, 5/20 et 15€.
Ça vous a plus, oui merci, au revoir.