Le Moulin des Voisins restaurants Callas – Alors que Mauricette se méfie pourtant des anglais comme personne, elle aimait bien le british Michael Phillips Altman, l’ancien proprio. Un type bourru, une cuisine simple aux tarifs accessibles. Il a dégagé ses olives de cet ancien moulin né en 1628. Depuis novembre 2021 les nouveaux ont fait de belles améliorations esthétiques.
Si l’adresse vaut le coup d’œil, vaut-elle le coup de fourchette? Oui et non. Les tarifs ont considérablement augmentés sans que la cuisine ne passe à la vitesse supérieure et même moins. On se croirait sur le littoral sauf qu’on n’y est pas. Menu du midi semaine à 18,90€ décliné en formule à 16,50€ avec ce jour un choix de plats résumé en une alternative de pizzas. Pizza ou pizza. Jamais vu ça ailleurs, faut bien commencer un jour. Et puis si les pizzas sont bonnes… Et puis un menu à 29€ quand même. Sans pallier de décompression à 23€ comme auparavant, et de mémoire. Sinon la carte et une suggestion d’entrée (soupe à l’oignon à 9€) et un plat, la côte de cochon français à 21€ quand même. Enfin bon. Mon optimisme naturel me fait dériver sur le menu à 29€ avec pain perdu brioché, foie gras maison, poire Châtelaine. La terrine fait son job malgré le manque de poivre, le pain perdu rigolo le sien, la poire confite pochée à la vanille et un peu acidulée est étonnante dans sa maitrise, à tel point qu’elle amène un doute vigoureux quant au fait maison. 14/20. Comme la patronne joue l’honnêteté en m’avouant que « le filet de Saint-Pierre c’est du congelé comme les frites », je fonce sur le filet de canette sauce miel-gingembre. La sauce est bien, accompagnements années 80: bonne tomate provençale peu aillée et pommes boulangères réchauffées, bof. Seule sa cuisson d’aspect bouilli flingue le volatile prédécoupé. Peau blanche, immangeable. Quand je lui signale, la patronne est d’accord sur mon constat. Elle le dira au chef. Sûrement. Enfin peut-être. 13/20. Je rappelle déjeuner sur un menu à 29€ quand même. Dessert qui sauve un peu les meubles avec un fondant chocolat comme une marquise, pas écœurant et correct malgré la crème anglaise en bidon. 13/20. Alors faisons court: la table n’est pas à éviter, mais à ce niveau de tarification on s’attend quand même à une cuisine plus précise et surtout, avec des produits frais ou au moins, de qualité. Surtout avec des serviettes en papier.
Bref! Une fois rentré à la maison, je lis ma facture. Mon sentiment de l’obsession comptable de la maison avec tiroir-caisse qui chauffe se confirme: le café annoncé 1,8€ à la carte m’est facturé 2€! La classe! Ben ouai coco: tu fais 50 cafés dans la journée, ça te fait vite fait 10€ dans le nourrain en plus. Comme une caricature du Var touristique qui attend le gogo de touriste estival et s’entraine en hiver avec les locaux. Voyez?
Le Moulin des Voisins restaurants Callas – Alors que Mauricette se méfie pourtant des anglais comme personne, elle aimait bien le british Michael Phillips Altman, l’ancien proprio. Un type bourru, une cuisine simple aux tarifs accessibles. Il a dégagé ses olives de cet ancien moulin né en 1628. Depuis novembre 2021 les nouveaux ont fait de belles améliorations esthétiques.
Si l’adresse vaut le coup d’œil, vaut-elle le coup de fourchette? Oui et non. Les tarifs ont considérablement augmentés sans que la cuisine ne passe à la vitesse supérieure et même moins. On se croirait sur le littoral sauf qu’on n’y est pas. Menu du midi semaine à 18,90€ décliné en formule à 16,50€ avec ce jour un choix de plats résumé en une alternative de pizzas. Pizza ou pizza. Jamais vu ça ailleurs, faut bien commencer un jour. Et puis si les pizzas sont bonnes… Et puis un menu à 29€ quand même. Sans pallier de décompression à 23€ comme auparavant, et de mémoire. Sinon la carte et une suggestion d’entrée (soupe à l’oignon à 9€) et un plat, la côte de cochon français à 21€ quand même. Enfin bon. Mon optimisme naturel me fait dériver sur le menu à 29€ avec pain perdu brioché, foie gras maison, poire Châtelaine. La terrine fait son job malgré le manque de poivre, le pain perdu rigolo le sien, la poire confite pochée à la vanille et un peu acidulée est étonnante dans sa maitrise, à tel point qu’elle amène un doute vigoureux quant au fait maison. 14/20. Comme la patronne joue l’honnêteté en m’avouant que « le filet de Saint-Pierre c’est du congelé comme les frites », je fonce sur le filet de canette sauce miel-gingembre. La sauce est bien, accompagnements années 80: bonne tomate provençale peu aillée et pommes boulangères réchauffées, bof. Seule sa cuisson d’aspect bouilli flingue le volatile prédécoupé. Peau blanche, immangeable. Quand je lui signale, la patronne est d’accord sur mon constat. Elle le dira au chef. Sûrement. Enfin peut-être. 13/20. Je rappelle déjeuner sur un menu à 29€ quand même. Dessert qui sauve un peu les meubles avec un fondant chocolat comme une marquise, pas écœurant et correct malgré la crème anglaise en bidon. 13/20. Alors faisons court: la table n’est pas à éviter, mais à ce niveau de tarification on s’attend quand même à une cuisine plus précise et surtout, avec des produits frais ou au moins, de qualité. Surtout avec des serviettes en papier.
Bref! Une fois rentré à la maison, je lis ma facture. Mon sentiment de l’obsession comptable de la maison avec tiroir-caisse qui chauffe se confirme: le café annoncé 1,8€ à la carte m’est facturé 2€! La classe! Ben ouai coco: tu fais 50 cafés dans la journée, ça te fait vite fait 10€ dans le nourrain en plus. Comme une caricature du Var touristique qui attend le gogo de touriste estival et s’entraine en hiver avec les locaux. Voyez?