Le Christina restaurant Saint-Cyr-sur-Mer – On nous informe du changement de propriétaire du lieu: le « Christina II » devient ainsi « Le Christina » tout court. La Madrague, ses bateaux, ses touristes, ses terrasses de restaurants ou assimilés houlà comme vous y allez. Ce qui surprend d’emblée au Christina est la considérable quantité de références de plats proposés qu’on y va sur la pointe des pieds: entrées, plats et tapas. Contexte balnéaire oblige.
Les mozzarellas stick (8€) côtoient les cuisses de grenouilles satay (15€), le mezzé méditerranéen aux caractéristiques de sous-traitance (14€) se frotte aux rares golgappas, des boules de semoule frites sauce menthe coriandre à 12€. Bref: 16 tapas! Et seulement 8 plats, suggestion du jour comprise. Le patron clope au bec veille au grain debout en poste arrière, zieute la terrasse où sert une petite serveuse volontaire dans sa mission. Mauricette en tenue balnéaire de circonstance, tongs roses et chapeau vert, minimise la prise de risque alimentaire et tarifaire avec le carpaccio de saumon fumé, sauce agrumes, baie de rose, aneth, vinaigrette mangue. On ne sait jamais. Une jolie assiette très chargée en cosmétique: roquette, germes, orange et tomate mondées (bravo), l’inévitable crispy d’oignon qu’on retrouve partout… et dessous un émincé du saumon fumé si fin qu’on pourrait se rouler une clope… pour fumer! Un peu radin de la protéine animale mais frais et surtout, 12,50€ seulement. 13/20. A lire la carte de toutes les choses à manger, on renifle une tendance culinaire orientée vers l’exotisme indien, pakistanais ou sri-lankais confirmée par d’autres plats peu équivoques quant à l’AOC de la boutique. La suggestion du jour est d’ailleurs curry sri-lankais de thon rouge et crevettes servi avec riz et popadum. De nature suspicieuse, l’intitulé « thon rouge » m’a mis la puce à l’oreille et l’hameçon à l’orteil. Pour être copieux, c’est copieux! Montagne d’un riz basmati nature de belle tenue et du jour. A côté, un ramequin qui dégueule de tout: agréable sauce épicée caractéristique sombre comme un ragout, deux morceaux de thon découpés avec la délicatesse d’un bûcheron géorgien énervé, thon trop cuit, impossible en l’état de savoir si c’est du thon rouge ou germon. On s’en fout: on dirait surtout du thon en boite! Aucun intérêt gustatif de mettre du thon rouge dans cette préparation. Déjà que la découpe du thon dans son ramequin est chaotique vue la surcharge, la direction ajoute sur le tas 6 jolies crevettes bien cuites (rebravo) mais non décortiquées. Un cauchemar, pas de place sur l’assiette pour dépiauter proprement, c’est brulant, ça gicle quand on décapite, et pas de lingettes citronnées prévues pour se nettoyer les menottes! Bonus quand y en a plus, y en a encore: le popadum! Galettes de lentilles indiennes frites souvent refilées à l’apéro dans les restaurants pakistanais. Sauf qu’ici, elle est bonne. 25€ l’assiette est une affaire au poids. Pour la qualité, moins. 12/20.
CB à partir de 10€, interrupteur des WC d’une saleté repoussante qui donne envie de se retenir jusqu’à la maison. Faux gazon jonchés de résidus alimentaires de la veille. Bouteille de SanPé d’un litre en plastique vendue seulement 4€ en zone balnéaire. Prestation volontaire mais un tantinet amateur de restaurateur nouveau venu sur le marché de la gamelle touristique.
Le Christina restaurant Saint-Cyr-sur-Mer – On nous informe du changement de propriétaire du lieu: le « Christina II » devient ainsi « Le Christina » tout court. La Madrague, ses bateaux, ses touristes, ses terrasses de restaurants ou assimilés houlà comme vous y allez. Ce qui surprend d’emblée au Christina est la considérable quantité de références de plats proposés qu’on y va sur la pointe des pieds: entrées, plats et tapas. Contexte balnéaire oblige.
Les mozzarellas stick (8€) côtoient les cuisses de grenouilles satay (15€), le mezzé méditerranéen aux caractéristiques de sous-traitance (14€) se frotte aux rares golgappas, des boules de semoule frites sauce menthe coriandre à 12€. Bref: 16 tapas! Et seulement 8 plats, suggestion du jour comprise. Le patron clope au bec veille au grain debout en poste arrière, zieute la terrasse où sert une petite serveuse volontaire dans sa mission. Mauricette en tenue balnéaire de circonstance, tongs roses et chapeau vert, minimise la prise de risque alimentaire et tarifaire avec le carpaccio de saumon fumé, sauce agrumes, baie de rose, aneth, vinaigrette mangue. On ne sait jamais. Une jolie assiette très chargée en cosmétique: roquette, germes, orange et tomate mondées (bravo), l’inévitable crispy d’oignon qu’on retrouve partout… et dessous un émincé du saumon fumé si fin qu’on pourrait se rouler une clope… pour fumer! Un peu radin de la protéine animale mais frais et surtout, 12,50€ seulement. 13/20. A lire la carte de toutes les choses à manger, on renifle une tendance culinaire orientée vers l’exotisme indien, pakistanais ou sri-lankais confirmée par d’autres plats peu équivoques quant à l’AOC de la boutique. La suggestion du jour est d’ailleurs curry sri-lankais de thon rouge et crevettes servi avec riz et popadum. De nature suspicieuse, l’intitulé « thon rouge » m’a mis la puce à l’oreille et l’hameçon à l’orteil. Pour être copieux, c’est copieux! Montagne d’un riz basmati nature de belle tenue et du jour. A côté, un ramequin qui dégueule de tout: agréable sauce épicée caractéristique sombre comme un ragout, deux morceaux de thon découpés avec la délicatesse d’un bûcheron géorgien énervé, thon trop cuit, impossible en l’état de savoir si c’est du thon rouge ou germon. On s’en fout: on dirait surtout du thon en boite! Aucun intérêt gustatif de mettre du thon rouge dans cette préparation. Déjà que la découpe du thon dans son ramequin est chaotique vue la surcharge, la direction ajoute sur le tas 6 jolies crevettes bien cuites (rebravo) mais non décortiquées. Un cauchemar, pas de place sur l’assiette pour dépiauter proprement, c’est brulant, ça gicle quand on décapite, et pas de lingettes citronnées prévues pour se nettoyer les menottes! Bonus quand y en a plus, y en a encore: le popadum! Galettes de lentilles indiennes frites souvent refilées à l’apéro dans les restaurants pakistanais. Sauf qu’ici, elle est bonne. 25€ l’assiette est une affaire au poids. Pour la qualité, moins. 12/20.
CB à partir de 10€, interrupteur des WC d’une saleté repoussante qui donne envie de se retenir jusqu’à la maison. Faux gazon jonchés de résidus alimentaires de la veille. Bouteille de SanPé d’un litre en plastique vendue seulement 4€ en zone balnéaire. Prestation volontaire mais un tantinet amateur de restaurateur nouveau venu sur le marché de la gamelle touristique.