Le Cap Horn restaurant Six-Fours – Mes petits marsouins chéris, de bonnes ondes dans la maison. Le port du Brusc à peu près préservé de l’urbanité et des angles à 90°, « c’est le plus bel endroit du monde » selon les bruscains objectifs qui ne sont jamais allés au-delà de Manosque. Mais passons. Je vous rentre direct dans le lard en évoquant cette année encore la prestation de Maryse et Ludovic Bablee dans leur Cap Horn au caractère bien trempé et pas parce qu’il est devant les bateaux.
Personnel fidèle sur le pont et concerné, depuis 2018 pour certains. Performance considérable dans un contexte balnéaire où la tendance est souvent le tir aux pigeons qui volent trop bas, comme la qualité. En ce moment, moins d’une dizaine d’entrées et plats pour se morganer des gourmandises dans le lampion. Comme la raviole de Beauté (la bien nommée) farcie au brocciu, avec épinard, crémeux de menthe et sauce tomate. Assiette creuse obligée, sinon faudrait lécher la table. Un régal fin adoubé par Mauricette qui d’un coup, file devant les pointus du port en chantant « Ô Corse, ile d’amour » de Tino Rossi. Pour les jeunes qui nous lisent, Tino Rossi était aussi célèbre dans les années 30/40 sans Instagram que l’est M. Pokora aujourd’hui avec Instagram. Je fais court. Bref! Quand la dame au chapeau vert est revenue essoufflée à table, elle a dit « 15/20 ». Même note avec l’étrange rencontre de Mr Jack et ses 5 St-Jacques fraiches de qualité poêlées, onctueux sabayon au Champagne, crémeux de topinambour et croustillants à la bergamote. Deux très fortiches assiettes de restaurants, très inventives et sages à la fois: la clientèle de brasserie, fut-elle de grande qualité, freine à la créativité, s’attend à trouver ce qu’elle cherche. Bref! Comme le chef de cuisine ne peut pas tout faire, il donne le cap du sucré à des mains expertes pour réaliser de formidables desserts. Comme le cacahuète smash: sablé pressé à la cacahuète, caramel au beurre salé, mousse cacahuète, ganache vanille et petits chouchous. J’envoie la photo sur simple demande. Et n’allez pas imaginer de l’écœurant hyper-glucosé! D’une grande légèreté en sucre, délicat et vraiment gourmand. Un délice à 15/20. Et puis le Paris-Brusc. Couronne au chocolat, crémeux praliné, ganache montée chocolat et noix de pécan en bonus. J’envoie la photo sur simple demande. Vaut le 15,5/20, toujours l’esprit béni de sucre en parcimonie.
Tout est copieux et bien servi, avec des cuissons appliquées, un service force 4 qui démarre tôt avec le petit noir du matin sur le port en regardant les pêcheurs ranger leurs filets. Le Cap Horn ne claironne pas son talent, il n’est pas nécessaire de brailler quand on dit la vérité, le temps suffit parfois. En bonus pour les romantiques, soleil couchant uniquement le soir et suivant la saison, réservation conseillée.
Le Cap Horn restaurant Six-Fours – Mes petits marsouins chéris, de bonnes ondes dans la maison. Le port du Brusc à peu près préservé de l’urbanité et des angles à 90°, « c’est le plus bel endroit du monde » selon les bruscains objectifs qui ne sont jamais allés au-delà de Manosque. Mais passons. Je vous rentre direct dans le lard en évoquant cette année encore la prestation de Maryse et Ludovic Bablee dans leur Cap Horn au caractère bien trempé et pas parce qu’il est devant les bateaux.
Personnel fidèle sur le pont et concerné, depuis 2018 pour certains. Performance considérable dans un contexte balnéaire où la tendance est souvent le tir aux pigeons qui volent trop bas, comme la qualité. En ce moment, moins d’une dizaine d’entrées et plats pour se morganer des gourmandises dans le lampion. Comme la raviole de Beauté (la bien nommée) farcie au brocciu, avec épinard, crémeux de menthe et sauce tomate. Assiette creuse obligée, sinon faudrait lécher la table. Un régal fin adoubé par Mauricette qui d’un coup, file devant les pointus du port en chantant « Ô Corse, ile d’amour » de Tino Rossi. Pour les jeunes qui nous lisent, Tino Rossi était aussi célèbre dans les années 30/40 sans Instagram que l’est M. Pokora aujourd’hui avec Instagram. Je fais court. Bref! Quand la dame au chapeau vert est revenue essoufflée à table, elle a dit « 15/20 ». Même note avec l’étrange rencontre de Mr Jack et ses 5 St-Jacques fraiches de qualité poêlées, onctueux sabayon au Champagne, crémeux de topinambour et croustillants à la bergamote. Deux très fortiches assiettes de restaurants, très inventives et sages à la fois: la clientèle de brasserie, fut-elle de grande qualité, freine à la créativité, s’attend à trouver ce qu’elle cherche. Bref! Comme le chef de cuisine ne peut pas tout faire, il donne le cap du sucré à des mains expertes pour réaliser de formidables desserts. Comme le cacahuète smash: sablé pressé à la cacahuète, caramel au beurre salé, mousse cacahuète, ganache vanille et petits chouchous. J’envoie la photo sur simple demande. Et n’allez pas imaginer de l’écœurant hyper-glucosé! D’une grande légèreté en sucre, délicat et vraiment gourmand. Un délice à 15/20. Et puis le Paris-Brusc. Couronne au chocolat, crémeux praliné, ganache montée chocolat et noix de pécan en bonus. J’envoie la photo sur simple demande. Vaut le 15,5/20, toujours l’esprit béni de sucre en parcimonie.
Tout est copieux et bien servi, avec des cuissons appliquées, un service force 4 qui démarre tôt avec le petit noir du matin sur le port en regardant les pêcheurs ranger leurs filets. Le Cap Horn ne claironne pas son talent, il n’est pas nécessaire de brailler quand on dit la vérité, le temps suffit parfois. En bonus pour les romantiques, soleil couchant uniquement le soir et suivant la saison, réservation conseillée.