Le Brazero du Garlaban restaurant Roquevaire – Sous-titré Mama Corsica. Eclairage de néons multicolores nuit venue, impossible de louper, Las Vegas en Provence. Sauf que dedans, c’est du Dickens. La salle reste plutôt ordonnée et conforme au genre pizzeria avec ses verres Arkoroc et ses tables alignées avec du set en papier rouge dessus. Mais pour aller aux toilettes, c’est un foutoir sans nom. Comme si on traversait une chambre d’ado qui a fait sa crise.
La dame m’accompagne au lieu d’aisance pour me montrer où c’est. Pour les toilettes, on passe de Dickens à Zola. La dame: « le plafond est tombé mais ne vous inquiétez pas, ça fait deux ans que ça dure avec le proprio ». Alors quand tu fais ton pipi, tu surveilles au dessus de ta tête pour ne pas prendre le reste du plafond sur la calebasse, pas le trou: faut viser au jugé. Enfin bon. Retour à la presque normalité à table: pizza et pis c’est tout, rien d’autre. C’est aussi bien. Une trentaine, rouge ou blanche, de 10€ à 13€. La « royale rouge » pour moi, c’est-à-dire à la tomate. Il faut reconnaitre que le pizzaiolo sait faire sa pâte, une pâte à pain qui aurait mérité un peu plus de cuisson, histoire qu’elle croustille, elle est quand même un peu molle. Dessus, un coulis timide en ail (tant mieux) avec un concentré de tomate doux. Champignons de Paris frais, 4 prouts de mozza, des bouts d’épaule fins comme du papier à cigarette, ensemble un peu radin. 12/20 pour 13€. En lisant le choix de desserts à 6€, j’ai pas osé le fondant au chocolat ni la tarte au citron meringué. Je vous fait un dessin? Vu l’AOC corse affiché de la boutique, le fiadone était jouable. Allez savoir! On paye au comptoir, faut demander une note, pas de TVA notifiée, la dame semble contrariée: « on ne paye pas de TVA » avec un air féroce de comme si je lui avait marché sur les pieds, sous-titré « je trouve que tu poses un peu trop de problèmes pinzutu ».
Enfin bon. Figurez-vous que lorsque je glisse poliment l' »au revoir » civilisé de circonstance, j’ai pleinement conscience que la dame n’en croit pas un mot.
Le Brazero du Garlaban restaurant Roquevaire – Sous-titré Mama Corsica. Eclairage de néons multicolores nuit venue, impossible de louper, Las Vegas en Provence. Sauf que dedans, c’est du Dickens. La salle reste plutôt ordonnée et conforme au genre pizzeria avec ses verres Arkoroc et ses tables alignées avec du set en papier rouge dessus. Mais pour aller aux toilettes, c’est un foutoir sans nom. Comme si on traversait une chambre d’ado qui a fait sa crise.
La dame m’accompagne au lieu d’aisance pour me montrer où c’est. Pour les toilettes, on passe de Dickens à Zola. La dame: « le plafond est tombé mais ne vous inquiétez pas, ça fait deux ans que ça dure avec le proprio ». Alors quand tu fais ton pipi, tu surveilles au dessus de ta tête pour ne pas prendre le reste du plafond sur la calebasse, pas le trou: faut viser au jugé. Enfin bon. Retour à la presque normalité à table: pizza et pis c’est tout, rien d’autre. C’est aussi bien. Une trentaine, rouge ou blanche, de 10€ à 13€. La « royale rouge » pour moi, c’est-à-dire à la tomate. Il faut reconnaitre que le pizzaiolo sait faire sa pâte, une pâte à pain qui aurait mérité un peu plus de cuisson, histoire qu’elle croustille, elle est quand même un peu molle. Dessus, un coulis timide en ail (tant mieux) avec un concentré de tomate doux. Champignons de Paris frais, 4 prouts de mozza, des bouts d’épaule fins comme du papier à cigarette, ensemble un peu radin. 12/20 pour 13€. En lisant le choix de desserts à 6€, j’ai pas osé le fondant au chocolat ni la tarte au citron meringué. Je vous fait un dessin? Vu l’AOC corse affiché de la boutique, le fiadone était jouable. Allez savoir! On paye au comptoir, faut demander une note, pas de TVA notifiée, la dame semble contrariée: « on ne paye pas de TVA » avec un air féroce de comme si je lui avait marché sur les pieds, sous-titré « je trouve que tu poses un peu trop de problèmes pinzutu ».
Enfin bon. Figurez-vous que lorsque je glisse poliment l' »au revoir » civilisé de circonstance, j’ai pleinement conscience que la dame n’en croit pas un mot.