Le Bistrot D4 Saisons restaurant Solliès-Toucas – Changement de propriétaire début 2023 m’a-t-on averti. Des nouveaux ont repris le catalogue de la boutique toujours spécialisée dans la viande, stratégie insufflée avec réussite par l’ancien taulier. L’intégralité du personnel à qui je suis confronté est d’une tristesse considérable, vide, entre rigidité formelle pour le service et comme à la mine pour les cuisines.
C’est drôle, les as du marketing alimentaire s’évertuent pourtant à associer les mangeurs de barbaque aux joues roses à une bonne humeur naturelle. C’est ici le contraire, un déroulé si réfrigérant et mécanique que j’étais content de décamper… même si ce que j’ai mangé fut propret! Tarifs assommants! Entrée de 12€ à 30€ (à partager), calamars de Patagonie à 29€, risotto et gnocchis de 26€ à 35€ (boum), burgers de 19€ à 29€, andouillette artisanale 26€ (ouille), ribs de porc 37€ (je vous jure), magret français 36€ (paf), loup de Tamaris de 600g à 50€ et j’en passe. La serveuse ne propose pas spontanément la formule du jour à 20€ ardoisée à l’entrée. Les tarifs multi-ardoisés des viandes de race ne veulent rien dire: aucun poids annoncé! Pochette surprise! Angus Aberdeen, Black Angus, Wagyu. Dont mon onglet Angus lu à 25€ sur la grande ardoise sur le mur du fond, on verra bien la portion. Je raffole des viandes à fibres. J’ai pensé que c’était ici ou jamais et j’ai bien fait. Même si le serveuse me scie lors de ma commande: « une seule garniture et rien d’autre. » Oui maitresse! Frigorifiant. Alors « purée truffée ». Dans un menu à 15€ ce type de rigidité gonfle, alors ici vous pensez, vu les prix affichés… Bref! A l’œil 200 grammes: onglet Angus tendre et juteux, cuit saignant comme demandé, curieusement débité en 3 morceaux. Au final, jolies garnitures cuisinées en sus de celle commandée. Légumes frais, beurre à la cuisson. 14,5/20 pour 25€.
A ma demande de l’outil, deux cure-dents sans protection papier sur la table sont jetés sur ma table par le serveur-runner en passant, avec ses doigts qui ont touché un tas de choses avant, je veux pas savoir quoi. Les WC ne s’éclairent pas, pipi au jugé dans le noir. Serviettes en papier rouge, affiches des viandes Metzger et Champagne Mumm pour planter le décor, marquer le territoire, avertir que nous ne sommes pas n’importe où ni chez n’importe qui. Et cette radicale absence de sentiment qui vous transforme le temps d’un repas en CB sur pattes. On se croirait sur le littoral un 15 aout. Mon onglet affiché à 25€ dans la salle sera facturé au final 28€, le prix inscrit sur une autre ardoise. Le bizness coco. Répétez avec moi: « la vie est belle ».
Le Bistrot D4 Saisons restaurant Solliès-Toucas – Changement de propriétaire début 2023 m’a-t-on averti. Des nouveaux ont repris le catalogue de la boutique toujours spécialisée dans la viande, stratégie insufflée avec réussite par l’ancien taulier. L’intégralité du personnel à qui je suis confronté est d’une tristesse considérable, vide, entre rigidité formelle pour le service et comme à la mine pour les cuisines.
C’est drôle, les as du marketing alimentaire s’évertuent pourtant à associer les mangeurs de barbaque aux joues roses à une bonne humeur naturelle. C’est ici le contraire, un déroulé si réfrigérant et mécanique que j’étais content de décamper… même si ce que j’ai mangé fut propret! Tarifs assommants! Entrée de 12€ à 30€ (à partager), calamars de Patagonie à 29€, risotto et gnocchis de 26€ à 35€ (boum), burgers de 19€ à 29€, andouillette artisanale 26€ (ouille), ribs de porc 37€ (je vous jure), magret français 36€ (paf), loup de Tamaris de 600g à 50€ et j’en passe. La serveuse ne propose pas spontanément la formule du jour à 20€ ardoisée à l’entrée. Les tarifs multi-ardoisés des viandes de race ne veulent rien dire: aucun poids annoncé! Pochette surprise! Angus Aberdeen, Black Angus, Wagyu. Dont mon onglet Angus lu à 25€ sur la grande ardoise sur le mur du fond, on verra bien la portion. Je raffole des viandes à fibres. J’ai pensé que c’était ici ou jamais et j’ai bien fait. Même si le serveuse me scie lors de ma commande: « une seule garniture et rien d’autre. » Oui maitresse! Frigorifiant. Alors « purée truffée ». Dans un menu à 15€ ce type de rigidité gonfle, alors ici vous pensez, vu les prix affichés… Bref! A l’œil 200 grammes: onglet Angus tendre et juteux, cuit saignant comme demandé, curieusement débité en 3 morceaux. Au final, jolies garnitures cuisinées en sus de celle commandée. Légumes frais, beurre à la cuisson. 14,5/20 pour 25€.
A ma demande de l’outil, deux cure-dents sans protection papier sur la table sont jetés sur ma table par le serveur-runner en passant, avec ses doigts qui ont touché un tas de choses avant, je veux pas savoir quoi. Les WC ne s’éclairent pas, pipi au jugé dans le noir. Serviettes en papier rouge, affiches des viandes Metzger et Champagne Mumm pour planter le décor, marquer le territoire, avertir que nous ne sommes pas n’importe où ni chez n’importe qui. Et cette radicale absence de sentiment qui vous transforme le temps d’un repas en CB sur pattes. On se croirait sur le littoral un 15 aout. Mon onglet affiché à 25€ dans la salle sera facturé au final 28€, le prix inscrit sur une autre ardoise. Le bizness coco. Répétez avec moi: « la vie est belle ».