Le Bellevue restaurant Orgon – Si j’avais l’habitude d’afficher la photo de mon minois de cobaye sur les réso-socios comme le font les confrères de la critique culinaire anonyme, vous me verriez triste d’épingler l’élu du jour alors même qu’il déborde d’humanité en rendant joyeux les voisins, VRP, retraités, quelques routiers qui trouvent place sur le grand parking, employé(es) en coupure mieux ici que de causer devant la machine à café au bureau. L’adresse affiche un véritable succès, faut dire qu’en salle les jeunes sont volontaires même s’ils confondent vitesse et précipitation. On peut aller vite sans courir, être efficace sans jouer l’essuie-glace évitant ainsi au client de dire « votre collègue a déjà pris la commande ».
Bref! Les tarifs attractifs ne suffisent pas, d’autant que point de vue cuisine, on est loin de se taper l’oignon sur le carrelage avec Mauricette. Plat du jour 13€, formule 16€, menu complet 19€ avec boisson comprise. Et une courte carte avec 4 salades de 10€ à 16€, 5 viandes de 13€ (escalope de volaille) à 18€ (tartare de bœuf) en passant par l’inévitable burger à 15€. Rayon « poisson » éloquents: gambas, filet de Saint-Pierre et pavé de saumon. Vas-y Raymond, il est (très) frais mon poisson, merci Cap’tain Igloo! Bref! Plats du jour ardoisés dehors: rôti de veau à la crème d’ail et filet mignon sauce aux cèpes. Une fois assis, on apprend que ya plus de rôti de veau. Pourrait effacer l’intitulé sur l’ardoise dehors, ça se fait. Restait filet mignon sauce aux cèpes complété par une bavette compensant la disette de rôti de veau. Dans nos formules à 16€, Mauricette entame par une soupe de légumes dans un simple bol en Pyrex dont elle aurait apprécié la rusticité torride si son contenu n’était pas trop salé: ça renifle plein fer le Liebig. 8/20. Pas tellement mieux est l’assiette de crudités avec deux rondelles de tomates de janvier sans gout, pois chiches au cumin, feuilles de salade verte fraiche, haricots verts fluo décongelés. Le tout copieusement arrosé de vinaigrette. Et un bout de tarte mollasse gélifiée comme un flan, indéfinissable, une mousse dense au gout de rien mais le serveur me dit qu’il s’agit d’une tarte à l’émincé de poulet. On en apprend tous les jours. 9/20. Viandes identiques mais garnitures différentes: filet mignon sauce aux cèpes en générosité, prétranché, noyé sous une sauce beige surchargée en fond de veau, des bouts de champignons. Frites décongelées blondes pour la fausse blonde dame au chapeau vert: 12/20. Pour moi un point de moins à cause d’une laborieuse poêlée de légumes, haricots verts (encore), champignons de Paris mous, bouts de poivrons et quelques miraculeux bouts de patates confites. Pas fini. 11/20. Le café est fort bien, large choix dans la sélection: la maison fait aussi boutique de thés et… cafés!
Côté pagaille de village gaulois confirmé à la caisse puisque les deux en salle ne se répartissent pas les tâches, ah mais je croyais que tu le faisais, non c’est toi, j’peux pas j’ai à faire les desserts, moi non plus etc. Au final: il est très exagéré d’annoncer une cuisine « produits frais et maison » puisque c’est faux. 1 chandeliers parce que je suis un peu triste. Pourquoi? Relisez le début.
Le Bellevue restaurant Orgon – Si j’avais l’habitude d’afficher la photo de mon minois de cobaye sur les réso-socios comme le font les confrères de la critique culinaire anonyme, vous me verriez triste d’épingler l’élu du jour alors même qu’il déborde d’humanité en rendant joyeux les voisins, VRP, retraités, quelques routiers qui trouvent place sur le grand parking, employé(es) en coupure mieux ici que de causer devant la machine à café au bureau. L’adresse affiche un véritable succès, faut dire qu’en salle les jeunes sont volontaires même s’ils confondent vitesse et précipitation. On peut aller vite sans courir, être efficace sans jouer l’essuie-glace évitant ainsi au client de dire « votre collègue a déjà pris la commande ».
Bref! Les tarifs attractifs ne suffisent pas, d’autant que point de vue cuisine, on est loin de se taper l’oignon sur le carrelage avec Mauricette. Plat du jour 13€, formule 16€, menu complet 19€ avec boisson comprise. Et une courte carte avec 4 salades de 10€ à 16€, 5 viandes de 13€ (escalope de volaille) à 18€ (tartare de bœuf) en passant par l’inévitable burger à 15€. Rayon « poisson » éloquents: gambas, filet de Saint-Pierre et pavé de saumon. Vas-y Raymond, il est (très) frais mon poisson, merci Cap’tain Igloo! Bref! Plats du jour ardoisés dehors: rôti de veau à la crème d’ail et filet mignon sauce aux cèpes. Une fois assis, on apprend que ya plus de rôti de veau. Pourrait effacer l’intitulé sur l’ardoise dehors, ça se fait. Restait filet mignon sauce aux cèpes complété par une bavette compensant la disette de rôti de veau. Dans nos formules à 16€, Mauricette entame par une soupe de légumes dans un simple bol en Pyrex dont elle aurait apprécié la rusticité torride si son contenu n’était pas trop salé: ça renifle plein fer le Liebig. 8/20. Pas tellement mieux est l’assiette de crudités avec deux rondelles de tomates de janvier sans gout, pois chiches au cumin, feuilles de salade verte fraiche, haricots verts fluo décongelés. Le tout copieusement arrosé de vinaigrette. Et un bout de tarte mollasse gélifiée comme un flan, indéfinissable, une mousse dense au gout de rien mais le serveur me dit qu’il s’agit d’une tarte à l’émincé de poulet. On en apprend tous les jours. 9/20. Viandes identiques mais garnitures différentes: filet mignon sauce aux cèpes en générosité, prétranché, noyé sous une sauce beige surchargée en fond de veau, des bouts de champignons. Frites décongelées blondes pour la fausse blonde dame au chapeau vert: 12/20. Pour moi un point de moins à cause d’une laborieuse poêlée de légumes, haricots verts (encore), champignons de Paris mous, bouts de poivrons et quelques miraculeux bouts de patates confites. Pas fini. 11/20. Le café est fort bien, large choix dans la sélection: la maison fait aussi boutique de thés et… cafés!
Côté pagaille de village gaulois confirmé à la caisse puisque les deux en salle ne se répartissent pas les tâches, ah mais je croyais que tu le faisais, non c’est toi, j’peux pas j’ai à faire les desserts, moi non plus etc. Au final: il est très exagéré d’annoncer une cuisine « produits frais et maison » puisque c’est faux. 1 chandeliers parce que je suis un peu triste. Pourquoi? Relisez le début.