L’Arbousier restaurant Hyères – L’adresse reprise depuis peu (ex La Table) affiche des tarifs à vous faire tomber dans les pommes. Tomate burrata 18€ (boum), poire de bœuf aux girolles 24€ (bing), salade de filets de rougets 17€, calamars farcis à la brousse 26€ (urgh), rôti de porc aux abricots 25€ (vlan), tripes provençales 22€ (pas glop), crème brûlée et mousse au chocolat 9€! Vas-y Horace, vient manger sur la place qu’on se garnisse dru le larfeuille! Bienvenue dans les étoiles hyéroises de la place Massillon. La question tarifaire évoquée, fallait vérifier si le niveau de cuisine était au niveau des velléités du tiroir-caisse. C’est non.

Les assiettes se voudraient traditionnelles raffinées sur-mesure, la mienne se plante sous toutes les coutures: épaule d’agneau roulée au chèvre et à la menthe. On vous fait raquer au prix de l’agneau de « Prés Salés » deux tranches d’une roulade d’un agneau vieillissant gras et nerveux, j’en ai laissé la moitié sur le bord. Viande comme bouillie, faudrait la poêler, pas exemple. Pas de trace du fromage de chèvre annoncé pour la farce, plutôt de la mozza caoutchouteuse. La menthe fraiche tonifie, réveille l’idée. Le serveur a bien voulu me servir les garnitures d’un autre plat: aubergine confite extra et cubes gras de patates soit disant « sautées » qui ne le sont pas. Juste aspergées d’huile et de chichi-panpan orange, comme partout dans l’assiette, il en pleut. Et des germes de ci, et des prouts de là, et une fleur. Ces minauderies sont d’un niais. Ou comment tenter de maquiller la cuistance de tata en 8ème merveille du monde pour facturer en démence. 25€ (gulp) et 9/20. Tout un tas d’estivants touristes au teint d’endive s’emplafonnent l’encornet pour 50 balles par tête de pipe sans les vins. Service sympa du jeune homme, celle qui semble être la patronne fait l’effort de grands sourires commerciaux de situation, argumente produits locaux, passion, gnagnagna. Et facture 3€ son café au dindon. J’vous jure. Trois personnes travaillent visiblement dans la boutique, l’addition svp.

Note manuelle (pourquoi pas), tampon sans « dénomination officielle », d’une société qui serait par ailleurs « non assujettie à la TVA » (ce que n’indique pourtant pas ce tampon) car « la patronne est auto-entrepreneur » me dit-on. Bienvenue dans la restauration du 21ème siècle avec ses bricolages comptables et ses approximations culinaires vendues à prix d’or pour touristes qui se fabriquent des souvenirs Instagram pour rendre jaloux leurs « amis ». Qu’ils continuent d’aller à MacDo, c’est mieux comme ça.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 0/5★ 0
Adresse
3 place Massillon
83400 HYÈRES
Tél:04.22.79.30.07
Mobile:06.03.74.14.73
Réseaux Sociaux :
Accueil:
12/20
Service:
14/20
Qualité/prix:
8/20
Cadre:
11/20
Pain:
14,5/20
Café:3€ pas pris
Thé:
Toilettes:
12/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : allez savoir!
Spécialités
  • tir aux pigeons
Menus
  • Carte
  • Suggestions
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse obligée
Sur place et...
A emporter
Livraison
- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 0/5★ 0
Adresse
3 place Massillon
83400 HYÈRES
Tél:04.22.79.30.07
Mobile:06.03.74.14.73
Réseaux Sociaux :
Accueil:
12/20
Service:
14/20
Qualité/prix:
8/20
Cadre:
11/20
Pain:
14,5/20
Café:3€ pas pris
Thé:
Toilettes:
12/20
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L’Arbousier restaurant Hyères – L’adresse reprise depuis peu (ex La Table) affiche des tarifs à vous faire tomber dans les pommes. Tomate burrata 18€ (boum), poire de bœuf aux girolles 24€ (bing), salade de filets de rougets 17€, calamars farcis à la brousse 26€ (urgh), rôti de porc aux abricots 25€ (vlan), tripes provençales 22€ (pas glop), crème brûlée et mousse au chocolat 9€! Vas-y Horace, vient manger sur la place qu’on se garnisse dru le larfeuille! Bienvenue dans les étoiles hyéroises de la place Massillon. La question tarifaire évoquée, fallait vérifier si le niveau de cuisine était au niveau des velléités du tiroir-caisse. C’est non.

Les assiettes se voudraient traditionnelles raffinées sur-mesure, la mienne se plante sous toutes les coutures: épaule d’agneau roulée au chèvre et à la menthe. On vous fait raquer au prix de l’agneau de « Prés Salés » deux tranches d’une roulade d’un agneau vieillissant gras et nerveux, j’en ai laissé la moitié sur le bord. Viande comme bouillie, faudrait la poêler, pas exemple. Pas de trace du fromage de chèvre annoncé pour la farce, plutôt de la mozza caoutchouteuse. La menthe fraiche tonifie, réveille l’idée. Le serveur a bien voulu me servir les garnitures d’un autre plat: aubergine confite extra et cubes gras de patates soit disant « sautées » qui ne le sont pas. Juste aspergées d’huile et de chichi-panpan orange, comme partout dans l’assiette, il en pleut. Et des germes de ci, et des prouts de là, et une fleur. Ces minauderies sont d’un niais. Ou comment tenter de maquiller la cuistance de tata en 8ème merveille du monde pour facturer en démence. 25€ (gulp) et 9/20. Tout un tas d’estivants touristes au teint d’endive s’emplafonnent l’encornet pour 50 balles par tête de pipe sans les vins. Service sympa du jeune homme, celle qui semble être la patronne fait l’effort de grands sourires commerciaux de situation, argumente produits locaux, passion, gnagnagna. Et facture 3€ son café au dindon. J’vous jure. Trois personnes travaillent visiblement dans la boutique, l’addition svp.

Note manuelle (pourquoi pas), tampon sans « dénomination officielle », d’une société qui serait par ailleurs « non assujettie à la TVA » (ce que n’indique pourtant pas ce tampon) car « la patronne est auto-entrepreneur » me dit-on. Bienvenue dans la restauration du 21ème siècle avec ses bricolages comptables et ses approximations culinaires vendues à prix d’or pour touristes qui se fabriquent des souvenirs Instagram pour rendre jaloux leurs « amis ». Qu’ils continuent d’aller à MacDo, c’est mieux comme ça.