La Vieille Chouette restaurant La Ciotat – Paradoxe extra: un des restaurants les plus connus de la ville et peut-être le plus planqué! A un jet d’olive de la Gare de La Ciotat! Parking à volonté. Salle ouverte à tous vents, l’été est chaud. Cuisine ouverte, une huitaine de personnes à pied d’œuvre pour un service calme. Et puis une belle terrasse sous les parasols ou les arbres ou les deux, c’est suivant. La jeune femme de l’accueil est vraiment aimable, Mauricette aime beaucoup les jeunes qui aiment leur métier. C’est ce qu’elle me dit souvent en me faisant remarquer que je suis vieux et que c’est bien dommage.
Bref! Point de vue gamelle, la direction a choisi l’option marketing alimentaire finaud avec une carte des plats calée sur la « demande du marché » d’une clientèle visée plutôt à l’aise financièrement qui cherche un lieu convivial plutôt qu’une cuisine finaude. Du simple, du à la mode, du roboratif sans chichi, du « qui plait à tout le monde c’est-à-dire à personne » comme dit le philosophe. A des tarifs au-dessus de la moyenne pour dégager les manants: 8 burgers de 20€ à 25€ (boum), 6/7 plats de 24€ à 28€, 4 salades de 18,5€ à 21€. Desserts à 9/9,5€. La dame au chapeau vert en tentation burger opte pour le shlag: effiloché de porc d’Aveyron mariné et cuit à basse cuisson pendant des heures, sauce barbecue et coleslaw maison, cheddar affiné ultra fondant. Hébé, on sait tout. Le pulled pork est à la mode, il est ici onctueux mais la sauce barbecue est violemment fumée. A de tels tarifs, le pain à burger mériterait de passer à la vitesse supérieure. Frites fraiches marron, en ce moment la régularité de la patate fraiche, c’est la galère pour les cuisines. Bon mais chérot frérot, un coeff’ de pizzaiolo: 23€ et 14/20. Vu les tarifs assommants des plats à la carte (travers 28€, andouillette 27€), mon crapaud est sauvé par une suggestion du jour l’escalope de Mémé. Escalope de poulet du Gers panée tartinée de stracciatella et de pesto avec à côté, potatoes maison, et une plaisante caponata toutefois trop peu vinaigrée. Du poulet de qualité certes, mais au tarif du veau. Petit pot d’une mayo rose visiblement non faite ici, autant inutile que décalée du propos. 21€ et 14/20. Carte des vins affutée, bières rigolotes, coquetails pour les amateurs…
Un lieu « style » qui fait un gros effort sur la qualité des produits dont les viandes, françaises. La raison principale d’un monopole de fait sur la ville. Qui compte comme partout ailleurs de trop de mauvaises boutiques à burgers, à commencer par les MacDo et Burger King trop chers pour ce qu’ils font bouffer aux gosses. Alternative simple: faudra choisir entre mauvais à 8€ et bon à 20/25€ comme ici. Sachant que le SMIC horaire est à 9,11€ net/heure et qu’il faut aussi payer le loyer. Cela dit, bravo à la direction de La Vieille Chouette pour l’efficacité de son bizness. On ne dure pas par hasard dans de tels endroits bannis des formules théoriques des experts en marketing.
La Vieille Chouette restaurant La Ciotat – Paradoxe extra: un des restaurants les plus connus de la ville et peut-être le plus planqué! A un jet d’olive de la Gare de La Ciotat! Parking à volonté. Salle ouverte à tous vents, l’été est chaud. Cuisine ouverte, une huitaine de personnes à pied d’œuvre pour un service calme. Et puis une belle terrasse sous les parasols ou les arbres ou les deux, c’est suivant. La jeune femme de l’accueil est vraiment aimable, Mauricette aime beaucoup les jeunes qui aiment leur métier. C’est ce qu’elle me dit souvent en me faisant remarquer que je suis vieux et que c’est bien dommage.
Bref! Point de vue gamelle, la direction a choisi l’option marketing alimentaire finaud avec une carte des plats calée sur la « demande du marché » d’une clientèle visée plutôt à l’aise financièrement qui cherche un lieu convivial plutôt qu’une cuisine finaude. Du simple, du à la mode, du roboratif sans chichi, du « qui plait à tout le monde c’est-à-dire à personne » comme dit le philosophe. A des tarifs au-dessus de la moyenne pour dégager les manants: 8 burgers de 20€ à 25€ (boum), 6/7 plats de 24€ à 28€, 4 salades de 18,5€ à 21€. Desserts à 9/9,5€. La dame au chapeau vert en tentation burger opte pour le shlag: effiloché de porc d’Aveyron mariné et cuit à basse cuisson pendant des heures, sauce barbecue et coleslaw maison, cheddar affiné ultra fondant. Hébé, on sait tout. Le pulled pork est à la mode, il est ici onctueux mais la sauce barbecue est violemment fumée. A de tels tarifs, le pain à burger mériterait de passer à la vitesse supérieure. Frites fraiches marron, en ce moment la régularité de la patate fraiche, c’est la galère pour les cuisines. Bon mais chérot frérot, un coeff’ de pizzaiolo: 23€ et 14/20. Vu les tarifs assommants des plats à la carte (travers 28€, andouillette 27€), mon crapaud est sauvé par une suggestion du jour l’escalope de Mémé. Escalope de poulet du Gers panée tartinée de stracciatella et de pesto avec à côté, potatoes maison, et une plaisante caponata toutefois trop peu vinaigrée. Du poulet de qualité certes, mais au tarif du veau. Petit pot d’une mayo rose visiblement non faite ici, autant inutile que décalée du propos. 21€ et 14/20. Carte des vins affutée, bières rigolotes, coquetails pour les amateurs…
Un lieu « style » qui fait un gros effort sur la qualité des produits dont les viandes, françaises. La raison principale d’un monopole de fait sur la ville. Qui compte comme partout ailleurs de trop de mauvaises boutiques à burgers, à commencer par les MacDo et Burger King trop chers pour ce qu’ils font bouffer aux gosses. Alternative simple: faudra choisir entre mauvais à 8€ et bon à 20/25€ comme ici. Sachant que le SMIC horaire est à 9,11€ net/heure et qu’il faut aussi payer le loyer. Cela dit, bravo à la direction de La Vieille Chouette pour l’efficacité de son bizness. On ne dure pas par hasard dans de tels endroits bannis des formules théoriques des experts en marketing.