La Mule restaurant La Ciotat – Ce jeune cuisinier connait des choses de la cuisine. Sauf que ses assiettes volontaires dans les idées souffrent d’une réalisation ambigüe, fébrile. Je saute sur l’aguichante entrée brochette de langouste sauvage, crème de homard. Un joli bol brûlant avec au fond la crème orange, et accoudée sur le bord comme au bar de la piscine, la mini brochette trempe son pied dedans. Visuellement mignon, sauf que je n’apprécie pas le pesto (et l’ail) avec les gros crustacés: les morceaux de langouste en sont laqués! 14/20 et 14,90€. Pour plat « persillade d’encornets, risotto à l’encre de seiche ». Grosses lamelles de gros encornets à peine snackées posées avec un tas d’herbes et condiments crus sur un fond de risotto planqué dessous. On comprend qu’il se planque: risotto Arborio raté, un pâté bleuâtre mou car trop cuit. Il trempe dans l’huile d’un pesto aillé (encore). 12/20 et 24€ quand même, ce qui est chérot vu la jouissance éprouvée. Point commun des deux plats: deux assaisonnements dans chaque recette! Crème et huile d’olive.
En effet, abondance de crème trahit les origines probablement septentrionales du chef. Alors avec l’huile d’olive aillée en abondance avec la crème, les lipides se bousculent au portillon, c’est la fiesta des triglycérides, la polka du cholestérol. J’aime les plats gourmands mais là, quand même, tu pousses le bouchon un peu loin Adrien, on ne se connait pas avec le chef, c’est pour la rime. L’ardoise? Chaque semaine une nouvelle! Bravo! Celle-ci avec 5 entrées de 9€ (beignets de poisson) à 14,90€ (ma langouste), 5 plats de 21,50€ (gnocchi au pesto) à 29,50€ (faux-filet Aubrac), ainsi que 6 ou 7 desserts de 8,8€ (crème brûlée) à 11€ (profiteroles). Le jovial cuisinier fait coucou au client de sa cuisine ouverte, il compense ainsi la relative froideur de madame en salle qui demande si on a réservé avant de dire bonjour.
Comme le Bouche à Oreille adore les petits restaurants « affaires de couple » qui ne font pas semblant de cuisiner et qui d’une certaine manière préserve la courageuse culture du restaurant traditionnel en voie de disparition programmée, alors on s’est dit qu’on reviendra (peut-être) un de ces quatre matins tâter du gratin de Boucherat Adrien. Pour l’instant mes camarades: un peu court vus les tarifs car le « produit ne fait pas tout », contrairement à une légende tenace dans le monde de la cuistance.
La Mule restaurant La Ciotat – Ce jeune cuisinier connait des choses de la cuisine. Sauf que ses assiettes volontaires dans les idées souffrent d’une réalisation ambigüe, fébrile. Je saute sur l’aguichante entrée brochette de langouste sauvage, crème de homard. Un joli bol brûlant avec au fond la crème orange, et accoudée sur le bord comme au bar de la piscine, la mini brochette trempe son pied dedans. Visuellement mignon, sauf que je n’apprécie pas le pesto (et l’ail) avec les gros crustacés: les morceaux de langouste en sont laqués! 14/20 et 14,90€. Pour plat « persillade d’encornets, risotto à l’encre de seiche ». Grosses lamelles de gros encornets à peine snackées posées avec un tas d’herbes et condiments crus sur un fond de risotto planqué dessous. On comprend qu’il se planque: risotto Arborio raté, un pâté bleuâtre mou car trop cuit. Il trempe dans l’huile d’un pesto aillé (encore). 12/20 et 24€ quand même, ce qui est chérot vu la jouissance éprouvée. Point commun des deux plats: deux assaisonnements dans chaque recette! Crème et huile d’olive.
En effet, abondance de crème trahit les origines probablement septentrionales du chef. Alors avec l’huile d’olive aillée en abondance avec la crème, les lipides se bousculent au portillon, c’est la fiesta des triglycérides, la polka du cholestérol. J’aime les plats gourmands mais là, quand même, tu pousses le bouchon un peu loin Adrien, on ne se connait pas avec le chef, c’est pour la rime. L’ardoise? Chaque semaine une nouvelle! Bravo! Celle-ci avec 5 entrées de 9€ (beignets de poisson) à 14,90€ (ma langouste), 5 plats de 21,50€ (gnocchi au pesto) à 29,50€ (faux-filet Aubrac), ainsi que 6 ou 7 desserts de 8,8€ (crème brûlée) à 11€ (profiteroles). Le jovial cuisinier fait coucou au client de sa cuisine ouverte, il compense ainsi la relative froideur de madame en salle qui demande si on a réservé avant de dire bonjour.
Comme le Bouche à Oreille adore les petits restaurants « affaires de couple » qui ne font pas semblant de cuisiner et qui d’une certaine manière préserve la courageuse culture du restaurant traditionnel en voie de disparition programmée, alors on s’est dit qu’on reviendra (peut-être) un de ces quatre matins tâter du gratin de Boucherat Adrien. Pour l’instant mes camarades: un peu court vus les tarifs car le « produit ne fait pas tout », contrairement à une légende tenace dans le monde de la cuistance.