La Marmite des Filles restaurant La Seyne – On a connu l’enseigne sur la place Daniel Perrin où c’était bien. Posée pas loin l’étroite rue Michelon abrita un bon moment l’italien à succès: « La Cascatelle ». « Les filles » ont repris la boutique avec terrasse dans la ruelle et salle à l’étage, rien n’a vraiment changé dans le décorum. L’agréable traboule étroite coincerait une Twingo, parasols et tables s’étalent, font slalomer les piétons et les poussettes.
Avec Mauricette, on n’est pas tellement adorateurs des repas en terrasse mais ici, on se croirait à Gênes ou dans une de ces villes méditerranéennes de charme aux persiennes multicolores, manque juste la mandoline dans les esgourdes. Bref! Service tonique et investi, la petite dame employée est sympa comme tout! Elle a même demandé 4 fois « tout va bien? ». La carte des plats est sans ambigüité sur l’ambition, simple avec ses tarifs à moins 10 centimes de l’euro supérieur dignes d’un CAP en école de commerce. 3 planches à 18,90€, 3 salades à 14,90€ et 16,90€, une seule viande à 19,90€, un poisson entier (le soir) à 18,90€ et 5 pâtes de 12,90€ à 15,90€. Et puis deux suggestions ardoisées titrées « La Marmitte » avec deux T. Les suggestions? Ravioli à 16,90€ et filet de maquereau sauce vierge, purée fraiche. Un seul filet de maquereau annoncé, ça fait pas bezef à grailler dans la gamelle. Et une purée fraiche même en été, peu excitant. Sauf que j’ai vu l’assiette servie chez un voisin de terrasse. Alors j’ai pris et n’ai pas regretté. Purée chaude (aaahhh) moulinée, alignement de trois filets bien raides du poisson bleu badigeonné d’une bonne vierge exonérée ici de poivrons (bravo) et qui ne pousse pas assez sur le citron. De la verdure sur le côté, du frais, trop de balsamique et tomate sans gout. Abondance d’huile: celle de la salade et de la vierge, plouf-plouf. 14/20 et 17,90€. Pas donné pour un poisson « pas cher » mais lever les filets de ce poisson est laborieux. La salade végétarienne de Mauricette arrive à lui plaire. Burrata, pesto maison fort aillé, endive d’été, râpures de carotte, champignons de Paris émincés, rondelles de concombre, tomate sans aucun gout (encore), grana padano pour faire des économies sur le parmesan. Agréable dans le contexte terrassier: 14,90€ et 13/20.
Addition à la volée avec un coup de tampon demandé, carte de visite de l’ancienne adresse… Ouvert le midi en semaine (y compris le « mercedi ») et le vendredi soir. Prestation « à la seynoise » plus marketée qu’elle n’en a l’air, bien étudiée pour plaire et chopper la clientèle visée avide de folklore. Et peu avare en sourire. Ça peut suffire dans un centre-ville avare de bonnes affaires d’assiettes.
La Marmite des Filles restaurant La Seyne – On a connu l’enseigne sur la place Daniel Perrin où c’était bien. Posée pas loin l’étroite rue Michelon abrita un bon moment l’italien à succès: « La Cascatelle ». « Les filles » ont repris la boutique avec terrasse dans la ruelle et salle à l’étage, rien n’a vraiment changé dans le décorum. L’agréable traboule étroite coincerait une Twingo, parasols et tables s’étalent, font slalomer les piétons et les poussettes.
Avec Mauricette, on n’est pas tellement adorateurs des repas en terrasse mais ici, on se croirait à Gênes ou dans une de ces villes méditerranéennes de charme aux persiennes multicolores, manque juste la mandoline dans les esgourdes. Bref! Service tonique et investi, la petite dame employée est sympa comme tout! Elle a même demandé 4 fois « tout va bien? ». La carte des plats est sans ambigüité sur l’ambition, simple avec ses tarifs à moins 10 centimes de l’euro supérieur dignes d’un CAP en école de commerce. 3 planches à 18,90€, 3 salades à 14,90€ et 16,90€, une seule viande à 19,90€, un poisson entier (le soir) à 18,90€ et 5 pâtes de 12,90€ à 15,90€. Et puis deux suggestions ardoisées titrées « La Marmitte » avec deux T. Les suggestions? Ravioli à 16,90€ et filet de maquereau sauce vierge, purée fraiche. Un seul filet de maquereau annoncé, ça fait pas bezef à grailler dans la gamelle. Et une purée fraiche même en été, peu excitant. Sauf que j’ai vu l’assiette servie chez un voisin de terrasse. Alors j’ai pris et n’ai pas regretté. Purée chaude (aaahhh) moulinée, alignement de trois filets bien raides du poisson bleu badigeonné d’une bonne vierge exonérée ici de poivrons (bravo) et qui ne pousse pas assez sur le citron. De la verdure sur le côté, du frais, trop de balsamique et tomate sans gout. Abondance d’huile: celle de la salade et de la vierge, plouf-plouf. 14/20 et 17,90€. Pas donné pour un poisson « pas cher » mais lever les filets de ce poisson est laborieux. La salade végétarienne de Mauricette arrive à lui plaire. Burrata, pesto maison fort aillé, endive d’été, râpures de carotte, champignons de Paris émincés, rondelles de concombre, tomate sans aucun gout (encore), grana padano pour faire des économies sur le parmesan. Agréable dans le contexte terrassier: 14,90€ et 13/20.
Addition à la volée avec un coup de tampon demandé, carte de visite de l’ancienne adresse… Ouvert le midi en semaine (y compris le « mercedi ») et le vendredi soir. Prestation « à la seynoise » plus marketée qu’elle n’en a l’air, bien étudiée pour plaire et chopper la clientèle visée avide de folklore. Et peu avare en sourire. Ça peut suffire dans un centre-ville avare de bonnes affaires d’assiettes.