La Maison des Bons Vivants restaurant Pertuis – L’adresse d’étage rehausse le niveau de la zone commerciale avec son semblant d’humanité au milieu des franchises de toutes sortes, notamment de bouffe. Après un test mi-2022, fallait voir comment s’y prendraient les nouveaux dans la barque pas si facile à manœuvrer. C’est plutôt réussi! Le couple la joue dans un registre collègue familial, tape sur l’épaule et bises aux habitués. L’équipe précédente visiblement conservée en cuisine, la déco et le principe viandard-pinardier aussi. J’aime bien, les nouveaux qui arrivent dans un lieu et qui conserve ce qui fonctionnait avant. Souvent, les arrivants disent que le prédécesseur était naze, que c’était nul, en plus c’était sale, alors on change la carte, les cuisiniers, la déco, le boulanger, le café et même le nom de la boutique tellement qu’on est bête. Bref!
Bien que le nouveau et sympathique taulier en fasse un peu trop dans l’approche amicale façon amis de 30 ans, il sait jusqu’où ne pas aller. Sa carte de plats n’est pas forcément tendre avec nos économies quand on vise le vocabulaire viandard à la mode: Angus, Simmental, Picanha, Galice… L’affaire potentielle est (toujours) la formule du midi en semaine vendue 14€. Elle était à 12€ voilà un an. Toujours du choix, mais je replonge dans le pâté en croute aux 3 viandes maison. Pâté différent de l’an passé et livré cette fois sans cornichons. Aïe. Sa fabrication est drôle, probablement le recyclage des fonds de tiroir de la maison. Ce n’est pas une critique négative, c’est la preuve d’un travail à l’ancienne obligé vu le niveau de tarif proposé. Vous me suivez? Bref! Cette fois-ci dans le pâté, une rondelle de type saucisse de Toulouse fumée bien centrée comme le foie gras d’un pâté en croute Richelieu! Voyez? Pas bête. 14/20. Viande ou poisson? Poisson avec filet de sole. Du décongelé propre, pané. Servi avec une timbale d’un riz basmati gonflé d’eau arrosé de sauce poisson fadasse. Encore de la salade (comme l’entrée), une tomate provençale bien confite des années 80 et un tronçon de courgette jaune. Légumes frais de pas loin, frites épluchées ici selon la direction. Absence de sel intégral et je ne suis pas un affolé de la salière. 13/20 pour être sympa mais c’est limite. Pain de vrai boulanger toujours formidable, Pipelette à Pertuis.
Royal, le cordial patron m’autorise à emmener le reste de la bouteille d’eau de marque Bellaris vendue 7€: « elle est consignée mais c’est pas grave ». Madame pourrait sourire aux inconnus derrière son tiroir-caisse, ça se fait couramment dans le microcosme de la tambouille commerciale.
La Maison des Bons Vivants restaurant Pertuis – L’adresse d’étage rehausse le niveau de la zone commerciale avec son semblant d’humanité au milieu des franchises de toutes sortes, notamment de bouffe. Après un test mi-2022, fallait voir comment s’y prendraient les nouveaux dans la barque pas si facile à manœuvrer. C’est plutôt réussi! Le couple la joue dans un registre collègue familial, tape sur l’épaule et bises aux habitués. L’équipe précédente visiblement conservée en cuisine, la déco et le principe viandard-pinardier aussi. J’aime bien, les nouveaux qui arrivent dans un lieu et qui conserve ce qui fonctionnait avant. Souvent, les arrivants disent que le prédécesseur était naze, que c’était nul, en plus c’était sale, alors on change la carte, les cuisiniers, la déco, le boulanger, le café et même le nom de la boutique tellement qu’on est bête. Bref!
Bien que le nouveau et sympathique taulier en fasse un peu trop dans l’approche amicale façon amis de 30 ans, il sait jusqu’où ne pas aller. Sa carte de plats n’est pas forcément tendre avec nos économies quand on vise le vocabulaire viandard à la mode: Angus, Simmental, Picanha, Galice… L’affaire potentielle est (toujours) la formule du midi en semaine vendue 14€. Elle était à 12€ voilà un an. Toujours du choix, mais je replonge dans le pâté en croute aux 3 viandes maison. Pâté différent de l’an passé et livré cette fois sans cornichons. Aïe. Sa fabrication est drôle, probablement le recyclage des fonds de tiroir de la maison. Ce n’est pas une critique négative, c’est la preuve d’un travail à l’ancienne obligé vu le niveau de tarif proposé. Vous me suivez? Bref! Cette fois-ci dans le pâté, une rondelle de type saucisse de Toulouse fumée bien centrée comme le foie gras d’un pâté en croute Richelieu! Voyez? Pas bête. 14/20. Viande ou poisson? Poisson avec filet de sole. Du décongelé propre, pané. Servi avec une timbale d’un riz basmati gonflé d’eau arrosé de sauce poisson fadasse. Encore de la salade (comme l’entrée), une tomate provençale bien confite des années 80 et un tronçon de courgette jaune. Légumes frais de pas loin, frites épluchées ici selon la direction. Absence de sel intégral et je ne suis pas un affolé de la salière. 13/20 pour être sympa mais c’est limite. Pain de vrai boulanger toujours formidable, Pipelette à Pertuis.
Royal, le cordial patron m’autorise à emmener le reste de la bouteille d’eau de marque Bellaris vendue 7€: « elle est consignée mais c’est pas grave ». Madame pourrait sourire aux inconnus derrière son tiroir-caisse, ça se fait couramment dans le microcosme de la tambouille commerciale.