La Fabrik restaurant Vernègues – 40°C et 13h30. Pour de mystérieuses raisons, le service est impossible à l’intérieur. Toujours ça de moins à balayer. Dehors, installation tout aussi impossible aux tables sous le frais murier-platane à 20 mètres de la porte: ça fera toujours ça de moins à marcher pour le service. La terrasse est donc obligatoire pour suer des aisselles en boulottant le mironton. C’est comme ça coco, tu la fermes ou tu gicles. Madame ne veut pas s’embêter et vous le fait sentir. Non parce que si on commence à écouter le client, on ne s’en sort plus.
En préambule de la carte des plats, la direction reprend l’argument mille fois exposé par une flopée de restos qui dégainent les mêmes arguments publicitaires: « ici on épluche, on émince, on émulsionne, on taille nos légumes on poche, on déglace, on blanchit, on saisit, on dresse. » En bon client qui paye son repas comme partout ailleurs, je demande des preuves, alors je les mange. Des tarifs mesurés avec des entrées dès 8€, des salades à 16€, viandes et poissons de 15€ à 18€, des burgers dès 12,50€ et même des pizzas, c’est vous dire si on ratisse large de la gamelle. J’ai visé le plus simple vu que je suis reçu comme un parasite: menu du jour à 15,5€ recentré sans dessert, finalement. Car j’ai vu passer pour ma voisine la tarte abricot individuelle ultra plate de sous-traitance. Mon entrée ne met pas en confiance: croustillant de chèvre. Comme deux samossas triangulaires farcis plus sûrement de camembert que de fromage de chèvre. Hyper salé. Dessous lit de feuilles de salade verte en bouillie mélangée à une sauce blanche industrielle genre kebab. Fait maison, on peut pas dire le contraire: 7/20. Vue la chaleur, bonne idée de plat du jour que le carpaccio de boeuf, pesto et parmesan, frites. Viande flotteuse fine comme du papier à cigarette, décongelée partiellement puisque le centre est encore dur. Un certain soin pour les frites fraiches mais non épluchées ici. 7/20 encore. Service antipathique qui ouvre la boite à sourire une fois le client soumis, qui la ferme et obtempère.
Que le restaurateur se fasse respecter à une époque où les exigences souvent mal placées de la clientèle sont devenues un défoulement sur les réseaux sociaux et les sites de contributions est une chose. Qu’à son tour un restaurateur se défoule en prenant le client pour un dindon alors qu’il n’aime pas (ou plus) son métier devenu compliqué: pas d’accord. Bref! Pas cher le midi mais pas bon.
La Fabrik restaurant Vernègues – 40°C et 13h30. Pour de mystérieuses raisons, le service est impossible à l’intérieur. Toujours ça de moins à balayer. Dehors, installation tout aussi impossible aux tables sous le frais murier-platane à 20 mètres de la porte: ça fera toujours ça de moins à marcher pour le service. La terrasse est donc obligatoire pour suer des aisselles en boulottant le mironton. C’est comme ça coco, tu la fermes ou tu gicles. Madame ne veut pas s’embêter et vous le fait sentir. Non parce que si on commence à écouter le client, on ne s’en sort plus.
En préambule de la carte des plats, la direction reprend l’argument mille fois exposé par une flopée de restos qui dégainent les mêmes arguments publicitaires: « ici on épluche, on émince, on émulsionne, on taille nos légumes on poche, on déglace, on blanchit, on saisit, on dresse. » En bon client qui paye son repas comme partout ailleurs, je demande des preuves, alors je les mange. Des tarifs mesurés avec des entrées dès 8€, des salades à 16€, viandes et poissons de 15€ à 18€, des burgers dès 12,50€ et même des pizzas, c’est vous dire si on ratisse large de la gamelle. J’ai visé le plus simple vu que je suis reçu comme un parasite: menu du jour à 15,5€ recentré sans dessert, finalement. Car j’ai vu passer pour ma voisine la tarte abricot individuelle ultra plate de sous-traitance. Mon entrée ne met pas en confiance: croustillant de chèvre. Comme deux samossas triangulaires farcis plus sûrement de camembert que de fromage de chèvre. Hyper salé. Dessous lit de feuilles de salade verte en bouillie mélangée à une sauce blanche industrielle genre kebab. Fait maison, on peut pas dire le contraire: 7/20. Vue la chaleur, bonne idée de plat du jour que le carpaccio de boeuf, pesto et parmesan, frites. Viande flotteuse fine comme du papier à cigarette, décongelée partiellement puisque le centre est encore dur. Un certain soin pour les frites fraiches mais non épluchées ici. 7/20 encore. Service antipathique qui ouvre la boite à sourire une fois le client soumis, qui la ferme et obtempère.
Que le restaurateur se fasse respecter à une époque où les exigences souvent mal placées de la clientèle sont devenues un défoulement sur les réseaux sociaux et les sites de contributions est une chose. Qu’à son tour un restaurateur se défoule en prenant le client pour un dindon alors qu’il n’aime pas (ou plus) son métier devenu compliqué: pas d’accord. Bref! Pas cher le midi mais pas bon.