La Crèma’Hyères restaurant Hyères – Oui, retour en doublette avec Mauricette chez Joy Therage et Fabien Domingues, minute j’arrive et j’explique. Dire avant l’agréable du cœur de la vieille ville, le charme des étroites rues piétonnes pavées, l’ambiance bon enfant qui règne avec ses marchands de tout et parfois de peu, une atmosphère de village mal dégagé des coutumes du passé, les enfants jouent et des anciens font chaque jour le même trajet pour aller chercher le pain ou un plat à emporter devant la télé. La vie quoi.
Dans ces rues (rarement) pavées de bonnes intentions de tables, on trébuche parfois sur une cuisine réjouissante de saine simplicité qui délivre son message bistrotier aux gourmands attablés, comme ici. Petit intérieur avec comptoir et terrasse en angle de rue ne font qu’un, réservation conseillée pour cause de bousculade au portillon certains services mes mignons. Je sais: ya pas de portillon. Juste un quadra de cuisinier qui croit encore au métier de restaurateur sérieux, formé à la gamelle aubergiste dans du bistrot parisien et même de la brasserie costaude comme le Lutétia à la capitaaale, il sait envoyer du lourd le Fabien Domingues. Sauf que sa cuisine ouverte est considérablement moins spacieuses que celle du Louis XV à Monaco, alors sa carte est forcément restrictive puisque tout est fait sur place. 4 entrées: harengs marinés maison pommes vapeur à 6,5€ (bravo), œufs durs mayo 4€ (cadeau) et le Saint-Marcelin rôti au four, jambon Serrano à 8€. Avec celle qui vendrait père et mère et moi avec pour du fromage, on se sirote la douceur à deux, surtout elle. 14,5/20. 4 plats proposés, un plat du jour complète le tableau. Aujourd’hui bœuf bourguignon, et chaque jour un plat cuisiné! Comme? Petit salé aux lentilles, lapin chasseur, foie de veau en persillade, langue de bœuf sauce piquante, rognons de veau au Porto, suprême de pintade, blanquette de veau, araignée de porc à la moutarde à l’ancienne, gambas sauvages décortiquées au beurre blanc/échalote, médaillon de lotte sauce américaine. Bref! La dame au chapeau vert dégaine et vise: bœuf bourguignon maison. Sauce joliment sombre de l’estouffade, rassurante du suc. Viande tendre, carottes, lardons… Garniture « coquillettes » possible, l’idée a du succès à Paris, parait-il. Mais à Hyères on préfère les Palmiers. Mais nooon! Croustillantes frites maitrisées faites ici et nulle part ailleurs! 15/20. Et puis c’est pas parce qu’on pratique des tarifs amicaux qu’il faut servir des produits de seconde catégorie. Preuve avec l’excellente andouillette de Vire 5A « qui réconcilie avec l’abat » comme dit la Dancing Queen Mauricette quand elle s’envoie des tripes à la mode de je ne sais plus quand. 14,5/20 et 17,90€.
Service preste et sourires plein phare sauf si vous ne lui dites pas bonjour: la radieuse Joy Therage déroule en légèreté gracieuse. Depuis 2020 voici une solution pour éviter les chausse-trappes locales de tables approximatives. Suffit juste de lire ce que je viens d’écrire juste au-dessus sinon tant pis pour vous.
La Crèma’Hyères restaurant Hyères – Oui, retour en doublette avec Mauricette chez Joy Therage et Fabien Domingues, minute j’arrive et j’explique. Dire avant l’agréable du cœur de la vieille ville, le charme des étroites rues piétonnes pavées, l’ambiance bon enfant qui règne avec ses marchands de tout et parfois de peu, une atmosphère de village mal dégagé des coutumes du passé, les enfants jouent et des anciens font chaque jour le même trajet pour aller chercher le pain ou un plat à emporter devant la télé. La vie quoi.
Dans ces rues (rarement) pavées de bonnes intentions de tables, on trébuche parfois sur une cuisine réjouissante de saine simplicité qui délivre son message bistrotier aux gourmands attablés, comme ici. Petit intérieur avec comptoir et terrasse en angle de rue ne font qu’un, réservation conseillée pour cause de bousculade au portillon certains services mes mignons. Je sais: ya pas de portillon. Juste un quadra de cuisinier qui croit encore au métier de restaurateur sérieux, formé à la gamelle aubergiste dans du bistrot parisien et même de la brasserie costaude comme le Lutétia à la capitaaale, il sait envoyer du lourd le Fabien Domingues. Sauf que sa cuisine ouverte est considérablement moins spacieuses que celle du Louis XV à Monaco, alors sa carte est forcément restrictive puisque tout est fait sur place. 4 entrées: harengs marinés maison pommes vapeur à 6,5€ (bravo), œufs durs mayo 4€ (cadeau) et le Saint-Marcelin rôti au four, jambon Serrano à 8€. Avec celle qui vendrait père et mère et moi avec pour du fromage, on se sirote la douceur à deux, surtout elle. 14,5/20. 4 plats proposés, un plat du jour complète le tableau. Aujourd’hui bœuf bourguignon, et chaque jour un plat cuisiné! Comme? Petit salé aux lentilles, lapin chasseur, foie de veau en persillade, langue de bœuf sauce piquante, rognons de veau au Porto, suprême de pintade, blanquette de veau, araignée de porc à la moutarde à l’ancienne, gambas sauvages décortiquées au beurre blanc/échalote, médaillon de lotte sauce américaine. Bref! La dame au chapeau vert dégaine et vise: bœuf bourguignon maison. Sauce joliment sombre de l’estouffade, rassurante du suc. Viande tendre, carottes, lardons… Garniture « coquillettes » possible, l’idée a du succès à Paris, parait-il. Mais à Hyères on préfère les Palmiers. Mais nooon! Croustillantes frites maitrisées faites ici et nulle part ailleurs! 15/20. Et puis c’est pas parce qu’on pratique des tarifs amicaux qu’il faut servir des produits de seconde catégorie. Preuve avec l’excellente andouillette de Vire 5A « qui réconcilie avec l’abat » comme dit la Dancing Queen Mauricette quand elle s’envoie des tripes à la mode de je ne sais plus quand. 14,5/20 et 17,90€.
Service preste et sourires plein phare sauf si vous ne lui dites pas bonjour: la radieuse Joy Therage déroule en légèreté gracieuse. Depuis 2020 voici une solution pour éviter les chausse-trappes locales de tables approximatives. Suffit juste de lire ce que je viens d’écrire juste au-dessus sinon tant pis pour vous.