La Boutique restaurant Les Arcs – Village minant en janvier. Presque tous les commerces du centre sont fermés, les restaurants en particulier. J’en visais un et dans ma prudence légendaire, j’ai prévu un plan B. Chien affamé craint l’eau froide. Sauf que ce fut le plan C, le seul ouvert: « La Boutique ».
Alors si vous vous faites une idée du restaurant avec des rideaux en peau de zébus brodés d’or, des sièges rembourrés en poils de castors et des serveurs habillés comme des pingouins, faudra voir ailleurs. Le contexte est rustique, préserve un essentiel: une terrasse velum fermée, des chaises pour s’asseoir et des tables pour poser les assiettes et le reste. Intérieur exclusivement dédié à la cuisine et aux toilettes, à ma connaissance. 14 pizzas de 11€ à 13,5€, 5 burgers à 14€ et 15€, des salades, des pâtes, des viandes, saumon et gambas pour poissons, du basique plein fer annoncé, pas de quoi s’exciter dans l’écuelle. Le duo masculin/féminin en salle est formidable, une jeunesse pleine d’entrain. Du rare. Ils m’auront convaincu du sérieux de l’escalope de veau milanaise, je les crois. A cause des frites congelées, je bifurque toutefois sur l’originale lasagne de sanglier et salade verte. Le plat gratiné sorti du four sens bon et à taper dedans mes petits colibris, ma moustache frise de plaisir. C’est formidable de faire du bon avec du simple, ça parait simple mais non. Idée crémée et tomatée, viande effilochée, salade verte fraiche à côté. Je pose ici mon 14,5/20 pour 14€ et j’applaudis des deux mains. Fin de ma régalade sans avoir pris connaissance du choix de desserts. L’équipe est sympa comme tout, le chef quinqua du genre briscard de la sauce et du fumet: on a un peu causé.
Les jours suivant, j’appelle la direction absente le jour de mon repas. Au bout du fil, un blasé de la vie me dégage poliment en geignant que les guides le gonflent. Avec un assourdissant manque de lucidité et de discernement, il met dans le même tonneau les guides qui mangent et payent scrupuleusement leur repas (moi) et les sites de contributions tel TripAdvisor, véritable plate-forme de règlements de compte à OK Corral entre restaurateurs aigris. Genre « tout se vaut » comme si je disais « les restos sont tous pareils ». Voyez? Mais je m’en tape un peu de ses aigreurs, c’est son problème. L’étonnant de l’histoire étant la qualité du personnel qu’il a recruté, si c’est lui.
La Boutique restaurant Les Arcs – Village minant en janvier. Presque tous les commerces du centre sont fermés, les restaurants en particulier. J’en visais un et dans ma prudence légendaire, j’ai prévu un plan B. Chien affamé craint l’eau froide. Sauf que ce fut le plan C, le seul ouvert: « La Boutique ».
Alors si vous vous faites une idée du restaurant avec des rideaux en peau de zébus brodés d’or, des sièges rembourrés en poils de castors et des serveurs habillés comme des pingouins, faudra voir ailleurs. Le contexte est rustique, préserve un essentiel: une terrasse velum fermée, des chaises pour s’asseoir et des tables pour poser les assiettes et le reste. Intérieur exclusivement dédié à la cuisine et aux toilettes, à ma connaissance. 14 pizzas de 11€ à 13,5€, 5 burgers à 14€ et 15€, des salades, des pâtes, des viandes, saumon et gambas pour poissons, du basique plein fer annoncé, pas de quoi s’exciter dans l’écuelle. Le duo masculin/féminin en salle est formidable, une jeunesse pleine d’entrain. Du rare. Ils m’auront convaincu du sérieux de l’escalope de veau milanaise, je les crois. A cause des frites congelées, je bifurque toutefois sur l’originale lasagne de sanglier et salade verte. Le plat gratiné sorti du four sens bon et à taper dedans mes petits colibris, ma moustache frise de plaisir. C’est formidable de faire du bon avec du simple, ça parait simple mais non. Idée crémée et tomatée, viande effilochée, salade verte fraiche à côté. Je pose ici mon 14,5/20 pour 14€ et j’applaudis des deux mains. Fin de ma régalade sans avoir pris connaissance du choix de desserts. L’équipe est sympa comme tout, le chef quinqua du genre briscard de la sauce et du fumet: on a un peu causé.
Les jours suivant, j’appelle la direction absente le jour de mon repas. Au bout du fil, un blasé de la vie me dégage poliment en geignant que les guides le gonflent. Avec un assourdissant manque de lucidité et de discernement, il met dans le même tonneau les guides qui mangent et payent scrupuleusement leur repas (moi) et les sites de contributions tel TripAdvisor, véritable plate-forme de règlements de compte à OK Corral entre restaurateurs aigris. Genre « tout se vaut » comme si je disais « les restos sont tous pareils ». Voyez? Mais je m’en tape un peu de ses aigreurs, c’est son problème. L’étonnant de l’histoire étant la qualité du personnel qu’il a recruté, si c’est lui.