La Bergerie des Alpilles restaurant Mouriès – Comment ça? Impossible de se régaler dans un restaurant dans un golf? Héhé… L’aventure de Jean-Michel Alazard au Golf de Servanes débute sur le pari insensé de faire bon dans un tel lieu. Fallait oser, personne n’y croit, c’est compliqué, d’autres ont essayé… Sauf que ce type fonctionne à l’orgueil, au défi, à l’impossible n’est pas moi. Et calcule très vite. Ainsi été comme hiver depuis 2016, le golfeur s’y bichonne des agapes pendant son repos du guerrier, parfois invitant avec fierté à sa table de ses relations, un superbe parcours pour pousser la balle où on mange et boit vraiment bien, mais jeeeu teeeu juuure Roger (clin d’œil) tu n’en reviendras pas.
Encore plus rare: une clientèle non initiée aux secrets du swing afflue de l’extérieur pour s’y faire le mignon gueuleton en terrasse sous les muriers-platanes. Ou dans la belle salle voutée du XVIIème, une ancienne bergerie devenue moulin à huile. Mauricette aime bien s’y asseoir, belle bâtisse en lisière d’un parcours de golf au cœur de 40 hectares d’oliveraies, de cyprès, de lacs en cascade, de roches blanches du côté des Baux-de-Provence. La cuisine est saine et étudiée pour tous les gouts et tous les appétits. Celui de la dame au chapeau vert, toujours considérable, débute par un taboulé libanais, chipirons frais à la plancha qui la ravit. Ce qui n’est pas la moindre des performances. Graine parfaite de belle tenue, lubrifiée au poil (c’est une image), harmonieuse d’épices et condiments. Dessus et sans radinerie, les savoureux petits chipirons sont comme autant de friandises: 15,5/20. Ma terrine de queue de bœuf (français) maison, huile de pistache manque un peu de tonus, mais boulotter ce genre de recette au restaurant fait vraiment plaisir, un travail long en cuisine. 14,5/20. Nos plats confirment le cuisinier… parfait saucier! La carnassière au chapeau vert s’agite avec le croustillant d’agneau de Sisteron aux épices, jus d’agneau, panisse maison, légumes de saison. Un gros nem garni de la fine chair travaillée, panisse dodue, légumes variés sans compter. Le jus l’enchante tellement que sous sa robe de chambre j’ai vu les bourrelets de Mauricette frissonner de plaisir au niveau des magrets. 15,5/20. Plus frais tu manges sous l’eau: duo de poissons frais bar et dorade, beurre blanc aux palourdes, légumes de saison. Le beurre blanc joue l’agent de liaison entre les éléments gourmands, y nage le coquillage. Purée de patates douces et butternut à tomber, on s’en ferait des tartines au petit déjeuner. Dernières asperges, épinard frais cuisiné à l’huile de sésame, mini carottes. 15,5/20. Pressé? Servi à toutes heures ou presque: optez pour la « carte bistro » à l’exigence de produits égale à la « carte resto » sur laquelle nous avons déjeuné. Et puis la formule à 23,90€ du midi, cuisinée.
Qui? Jean-Michel Alazard et Nathaly. De sacrés tempéraments, immergés dans une exigence active au quotidien, loin des médiocrités de tables qui fourmillent dans le canton. Ils sont fiers de leurs assiettes. A nous de l’être en vous présentant cette exception notable de table dans ce magnifique coin de Provence. Bonus: café, bar et carte des vins de connaisseurs.
La Bergerie des Alpilles restaurant Mouriès – Comment ça? Impossible de se régaler dans un restaurant dans un golf? Héhé… L’aventure de Jean-Michel Alazard au Golf de Servanes débute sur le pari insensé de faire bon dans un tel lieu. Fallait oser, personne n’y croit, c’est compliqué, d’autres ont essayé… Sauf que ce type fonctionne à l’orgueil, au défi, à l’impossible n’est pas moi. Et calcule très vite. Ainsi été comme hiver depuis 2016, le golfeur s’y bichonne des agapes pendant son repos du guerrier, parfois invitant avec fierté à sa table de ses relations, un superbe parcours pour pousser la balle où on mange et boit vraiment bien, mais jeeeu teeeu juuure Roger (clin d’œil) tu n’en reviendras pas.
Encore plus rare: une clientèle non initiée aux secrets du swing afflue de l’extérieur pour s’y faire le mignon gueuleton en terrasse sous les muriers-platanes. Ou dans la belle salle voutée du XVIIème, une ancienne bergerie devenue moulin à huile. Mauricette aime bien s’y asseoir, belle bâtisse en lisière d’un parcours de golf au cœur de 40 hectares d’oliveraies, de cyprès, de lacs en cascade, de roches blanches du côté des Baux-de-Provence. La cuisine est saine et étudiée pour tous les gouts et tous les appétits. Celui de la dame au chapeau vert, toujours considérable, débute par un taboulé libanais, chipirons frais à la plancha qui la ravit. Ce qui n’est pas la moindre des performances. Graine parfaite de belle tenue, lubrifiée au poil (c’est une image), harmonieuse d’épices et condiments. Dessus et sans radinerie, les savoureux petits chipirons sont comme autant de friandises: 15,5/20. Ma terrine de queue de bœuf (français) maison, huile de pistache manque un peu de tonus, mais boulotter ce genre de recette au restaurant fait vraiment plaisir, un travail long en cuisine. 14,5/20. Nos plats confirment le cuisinier… parfait saucier! La carnassière au chapeau vert s’agite avec le croustillant d’agneau de Sisteron aux épices, jus d’agneau, panisse maison, légumes de saison. Un gros nem garni de la fine chair travaillée, panisse dodue, légumes variés sans compter. Le jus l’enchante tellement que sous sa robe de chambre j’ai vu les bourrelets de Mauricette frissonner de plaisir au niveau des magrets. 15,5/20. Plus frais tu manges sous l’eau: duo de poissons frais bar et dorade, beurre blanc aux palourdes, légumes de saison. Le beurre blanc joue l’agent de liaison entre les éléments gourmands, y nage le coquillage. Purée de patates douces et butternut à tomber, on s’en ferait des tartines au petit déjeuner. Dernières asperges, épinard frais cuisiné à l’huile de sésame, mini carottes. 15,5/20. Pressé? Servi à toutes heures ou presque: optez pour la « carte bistro » à l’exigence de produits égale à la « carte resto » sur laquelle nous avons déjeuné. Et puis la formule à 23,90€ du midi, cuisinée.
Qui? Jean-Michel Alazard et Nathaly. De sacrés tempéraments, immergés dans une exigence active au quotidien, loin des médiocrités de tables qui fourmillent dans le canton. Ils sont fiers de leurs assiettes. A nous de l’être en vous présentant cette exception notable de table dans ce magnifique coin de Provence. Bonus: café, bar et carte des vins de connaisseurs.