Kaly Sushi restaurant Salon-de-Provence – Encore un « sushi »! Ça n’arrête pas! Ici, spécimen franchisé. Ami lecteur, faut savoir que le sushi est une bonne affaire économique pour le restaurateur. Si un matin en vous levant vous vous dites « que pourrais-je faire pour gagner de l’argent? », faire et vendre des sushis est une bonne idée. Les marges bénéficiaires sont plutôt confortables. Encore que, prudence: le bon poisson, le bon riz et le savoir-faire d’un sushiman (ou woman) réduit considérablement les marges escomptées. Pour s’engraisser le tiroir-caisse, le jeu est donc de prendre du poisson moyen, du riz moyen, et un sushiman (ou woman) moyen. Ou bien comme pour les coiffeurs, de faire travailler les autres, d’avoir plusieurs magasins aux emplacements malins avec zone de chalandise bien garnie de chalands « classe moyenne », l’attirer avec un décorum dépaysant zen, un parking est idéal, un service de livraison sous-traité ou non est recommandé, le « client zen » veut tout et tout de suite. Zen pour moi le consommateur, mais pas pour les livreurs esclaves du XXIème siècle.
Bref! Beaucoup de marques de sushis sont nées, beaucoup ont disparu. Le marché quoi. Mais parlons d’ici: accueil bancale, service qui fait de son mieux. A l’instar d’autres boutiques à sushis, catalogue en papier glacé aux sushis flashy sur fond noir. Ma compo box business mettra 40 minutes à venir. Faut dire que placé devant le comptoir, j’ai pu observer l’agitation d’un personnel volontaire mais désordonné, à la gauloise. La jeune femme, visiblement la directrice, est impeccable de cordialité mais masque mal son anxiété lors du service. Enfin bon. Voilà mon plateau! 3 sushi saumon gras à 11/20, 3 sushi thon pâle à 11/20: les deux poissons sont découpés sur place. Riz sans intérêt, que du sucre, peu de vinaigre. 6 california annoncés « saumon » avec au final un avocat mûr et surtout, du concombre. J’ai pour le concombre dans les sushis l’aversion qu’ont certains pour l’endive crue ou la betterave cuite. Voyez? Alors quand le concombre est une surprise, c’est pire. 10/20. 6 maki saumon dans une feuille nori en caoutchouc. Moins chère à l’achat que de la bonne, le client n’y comprend rien sauf quand il a déjà gouté une feuille de nori de qualité, la verte croustillante, fragile et iodée. Pourquoi s’embêter, les gens n’y comprennent rien. 9/20 pour les makis.
Et puis malgré la physionomie de cet ensemble d’immeubles récents, impossible de garer son véhicule. Comment peut-on administrativement autoriser des immeubles commerciaux sans parking clientèle? Sushi ou parking: ne pas se fier aux apparences, toujours vérifier.
Kaly Sushi restaurant Salon-de-Provence – Encore un « sushi »! Ça n’arrête pas! Ici, spécimen franchisé. Ami lecteur, faut savoir que le sushi est une bonne affaire économique pour le restaurateur. Si un matin en vous levant vous vous dites « que pourrais-je faire pour gagner de l’argent? », faire et vendre des sushis est une bonne idée. Les marges bénéficiaires sont plutôt confortables. Encore que, prudence: le bon poisson, le bon riz et le savoir-faire d’un sushiman (ou woman) réduit considérablement les marges escomptées. Pour s’engraisser le tiroir-caisse, le jeu est donc de prendre du poisson moyen, du riz moyen, et un sushiman (ou woman) moyen. Ou bien comme pour les coiffeurs, de faire travailler les autres, d’avoir plusieurs magasins aux emplacements malins avec zone de chalandise bien garnie de chalands « classe moyenne », l’attirer avec un décorum dépaysant zen, un parking est idéal, un service de livraison sous-traité ou non est recommandé, le « client zen » veut tout et tout de suite. Zen pour moi le consommateur, mais pas pour les livreurs esclaves du XXIème siècle.
Bref! Beaucoup de marques de sushis sont nées, beaucoup ont disparu. Le marché quoi. Mais parlons d’ici: accueil bancale, service qui fait de son mieux. A l’instar d’autres boutiques à sushis, catalogue en papier glacé aux sushis flashy sur fond noir. Ma compo box business mettra 40 minutes à venir. Faut dire que placé devant le comptoir, j’ai pu observer l’agitation d’un personnel volontaire mais désordonné, à la gauloise. La jeune femme, visiblement la directrice, est impeccable de cordialité mais masque mal son anxiété lors du service. Enfin bon. Voilà mon plateau! 3 sushi saumon gras à 11/20, 3 sushi thon pâle à 11/20: les deux poissons sont découpés sur place. Riz sans intérêt, que du sucre, peu de vinaigre. 6 california annoncés « saumon » avec au final un avocat mûr et surtout, du concombre. J’ai pour le concombre dans les sushis l’aversion qu’ont certains pour l’endive crue ou la betterave cuite. Voyez? Alors quand le concombre est une surprise, c’est pire. 10/20. 6 maki saumon dans une feuille nori en caoutchouc. Moins chère à l’achat que de la bonne, le client n’y comprend rien sauf quand il a déjà gouté une feuille de nori de qualité, la verte croustillante, fragile et iodée. Pourquoi s’embêter, les gens n’y comprennent rien. 9/20 pour les makis.
Et puis malgré la physionomie de cet ensemble d’immeubles récents, impossible de garer son véhicule. Comment peut-on administrativement autoriser des immeubles commerciaux sans parking clientèle? Sushi ou parking: ne pas se fier aux apparences, toujours vérifier.