INIZIO RISTORANTE

Inizio Ristorante restaurant Marseille – Ça ne s’invente pas: voilà peu, c’était encore une banque… à proximité de l’Anse de la Fausse Monnaie, au bout d’Endoume. Le repreneur-restaurateur des lieux transformés en a même gardé la porte automatique: faut appuyer sur le bouton et attendre qu’on vous ouvre. Un côté « club privé » qui autorise la direction à vous déplumer le nourrain quelque chose de costaud. Très dépassé, le serveur stressé vous file la carte des plats sans explications puis file ailleurs, tandis qu’un autre se roule les pouces derrière le comptoir.

Une dizaine d’entrées de 12€ (jambon blanc à la truffe) à 27€ tentacule de poulpe) dont certaines paraissent cuisinées, des charcuteries et fromages dont je ne me permettrait pas de critiquer la qualité: pas gouté! A côté, une dizaine de pizzas de 11€ à 25€. Et puis 6 plats, ils donnent envie. Le serveur revient. Alors que je virais sagement sur une pizza, le jeune me fait piler la Vespa: « ma ya pas des pizzas aujourd’hui, le pizzaiolo a un problème » gnagnagna. Non seulement compréhensif j’attends 20 minutes qu’on vienne me prendre la commande, et on ne me prévient qu’à la fin d’absence de plats? La direction fait le coup à toutes les tables. A l’extérieur: motus. Aucune information affichée sinon personne n’entre. Et comme les plats sont plus chers que les pizzas… Capito bene? Bref! Alors dolce amaro: cubes de saumon, mi-cuit aux agrumes, persillade dentelle parmesan à l’encre de seiche et sa chantilly d’avocat. Le chef se mord un tantinet le cannelloni avec son intitulé, mais faut voir à l’ouvrage. M’arrive très rapidement une assiette noire sensée vous faire taper l’oignon sur le carrelage: 3 bouts de saumon froid cru mariné avec peau (beurk), 60 grammes au mieux. Intercalaire de pets de chantilly, une rondelle d’un bout de citron avec 95% de peau au milieu recouverte de germes démodés, une tuile noire et deux pétales de roses. Du chichi-panpan orange sur un côté et des miettes de pain pour décorer. Vas-y Momo, fait-toi plaisir avec le nougat. Non seulement chichiteux mais sans relief ni gout, et d’un point de vue technique comptable, d’un coeff’ proche du sushi. N’importe quoi: 8/20 pour 24€ dans la cafetière.

Le serveur largué, qui fait ce qu’il peut vue l’affluence, me laisse mariner dans mon coin encore 20 minutes après la fin de mon plat. Un café l’addition, oui, c’est là-bas, lève-toi ami client en direction du tiroir-caisse qui va t’alléger sérieusement la CB. On espère que ça vous a plu et que tu reviendras. C’est ça, grazie a tutti.