Il Divino restaurant Cavalaire – Ville où pour tout dire je ne raffole pas d’aller manger, comme tout ce qui est proche de Saint-Tropez. Qu’on me laisse nager et divaguer dans mes préjugés anti-balnéaires, je vous prie. Alors pourquoi ce repas? Modestement, je suis un peu comme ce musicien célèbre se forçant à poser sur ses partitions un instrument qu’il n’aimait pas, pour apprendre à l’aimer. Vous me suivez?
Beaucoup de clients ce midi d’hiver dans les jolies salles bien valorisées par une décoration qui en jette, éclairage chaleureux, plancher en bois blond et mur végétal. Tout le personnel de salle est visiblement affairé, je m’approche alors poliment du comptoir où un jeune type essuyant des verres aussi souriant qu’un guichetier URSSAF essuyant ses lunettes m’intime avec une autorité mal placée: « attendez là ». Ben dis donc mon coco. Des fois que je prendrais l’initiative d’aller m’asseoir à une table sans qu’on m’y autorise. Sidéré par la rudesse du non-accueil, j’ai pas moufté. L’horizon se dégagera ensuite avec les serveurs et serveuses adorables: ils ne chôment pourtant pas! Des menus, Une carte, 4 menus dont celui du jour. Celui-ci est un modèle de rationalité économique, qui trouve des équilibres. Bon. Pour moins de 20 balles, difficile de faire mieux avec autant de personnel (qualifié) et probablement un loyer traumatisant pour le bilan. Le client de Cavalaire se rêve tropézien, recherche des établissements où manger en désir de standing, mais faut du pas cher avec du choix. Ce midi: 19,50€ avec 3 propositions d’entrées, 3 plats et 3 desserts. Entrée agréable avec 6 moules farcies qui encerclent un peu de salade verte et deux demies tomates-cerise. Touche personnelle des cuisines: pluie de sésame noir sur le beurre. 14/20. De la cuisine économico-maligne encore avec rognons de veau flambés dans une assiette creuse, abat débité en morceaux pour en faciliter la cuisson, elle est maitrisée dans son appétissant rosé, sauce un peu flottarde. Servi avec un verre de frites blondes, on s’en passerait avec un tel plat. 14,5/20. La pavlova aux fruits rouges spécule sur le tape-à-l’œil. En fond de jeu, fraises et framboises de janvier, coulis, chantilly… 13/20.
Serviettes en papier le midi, et peut-être en tissu blanc le soir: stockées dans la réserve du côté des toilettes! Sinon? Adresse à éventuellement tenter sur un menu plus cossu vu que les cuisines se débrouillent plutôt bien pour entrer dans les considérations comptables nécessaires à la rentabilité d’un établissement tel que celui-ci.
Il Divino restaurant Cavalaire – Ville où pour tout dire je ne raffole pas d’aller manger, comme tout ce qui est proche de Saint-Tropez. Qu’on me laisse nager et divaguer dans mes préjugés anti-balnéaires, je vous prie. Alors pourquoi ce repas? Modestement, je suis un peu comme ce musicien célèbre se forçant à poser sur ses partitions un instrument qu’il n’aimait pas, pour apprendre à l’aimer. Vous me suivez?
Beaucoup de clients ce midi d’hiver dans les jolies salles bien valorisées par une décoration qui en jette, éclairage chaleureux, plancher en bois blond et mur végétal. Tout le personnel de salle est visiblement affairé, je m’approche alors poliment du comptoir où un jeune type essuyant des verres aussi souriant qu’un guichetier URSSAF essuyant ses lunettes m’intime avec une autorité mal placée: « attendez là ». Ben dis donc mon coco. Des fois que je prendrais l’initiative d’aller m’asseoir à une table sans qu’on m’y autorise. Sidéré par la rudesse du non-accueil, j’ai pas moufté. L’horizon se dégagera ensuite avec les serveurs et serveuses adorables: ils ne chôment pourtant pas! Des menus, Une carte, 4 menus dont celui du jour. Celui-ci est un modèle de rationalité économique, qui trouve des équilibres. Bon. Pour moins de 20 balles, difficile de faire mieux avec autant de personnel (qualifié) et probablement un loyer traumatisant pour le bilan. Le client de Cavalaire se rêve tropézien, recherche des établissements où manger en désir de standing, mais faut du pas cher avec du choix. Ce midi: 19,50€ avec 3 propositions d’entrées, 3 plats et 3 desserts. Entrée agréable avec 6 moules farcies qui encerclent un peu de salade verte et deux demies tomates-cerise. Touche personnelle des cuisines: pluie de sésame noir sur le beurre. 14/20. De la cuisine économico-maligne encore avec rognons de veau flambés dans une assiette creuse, abat débité en morceaux pour en faciliter la cuisson, elle est maitrisée dans son appétissant rosé, sauce un peu flottarde. Servi avec un verre de frites blondes, on s’en passerait avec un tel plat. 14,5/20. La pavlova aux fruits rouges spécule sur le tape-à-l’œil. En fond de jeu, fraises et framboises de janvier, coulis, chantilly… 13/20.
Serviettes en papier le midi, et peut-être en tissu blanc le soir: stockées dans la réserve du côté des toilettes! Sinon? Adresse à éventuellement tenter sur un menu plus cossu vu que les cuisines se débrouillent plutôt bien pour entrer dans les considérations comptables nécessaires à la rentabilité d’un établissement tel que celui-ci.