Hoi An restaurant Toulon – Côté opéra, la boutique d’angle remplace un libanais qui remplaçait lui-même une crêperie… A peine deux semaines d’ouverture en date du test pour ce duo de jeunes restaurateurs affairés derrière le comptoir ouvert, ils cuisinent devant le client. Leur petite salle est mignonne comme tout, claire et haute de plafond, terrasse en prime si ça vous dit. Une petite unité asiatique contemporaine qui met en confiance, par opposition aux usines à bouffe. Cela dit la carte se mélange un peu les baguettes dans les genres.
Hoi An: un sobriquet de (jolie) ville vietnamienne mais on trouve à la carte du japonais (gyoza pas faits ici, poulet katsy curry, saumon teriyaki, dry ramen), du thaïlandais (canard au curry rouge), chinois (mi xao, gua bao), vietnamien (rouleau de printemps, bun chay, bœuf loc lac, bœuf grillé, nem poulet pas faits ici). Voilà. Carte d’une vingtaine d’idées, ça change des listes interminables dont se sont faits spécialistes les boutiques asiatiques. Les temps changent avec les nouvelles générations et c’est tant mieux! Je commande rouleau de printemps puis canard au curry rouge. M’arrive en premier… le « canard au curry rouge ». Bon. Au moment où le cuisinier pose ma jolie assiette, il se souvient qu’il y avait une entrée. Oups, du coup il l’amène le rouleau en même temps. Etant le seul client attablé, ça ne devrait pas être compliqué de s’organiser. Enfin bon. Le canard? Plat agréable! Magret de canard maigre prédécoupé que j’aurais préféré grillé de la peau. Sauce pondérée à ma demande en curry. Riz collant fameux, légumes frais sauf les rondelles d’ananas en conserve. 14/20 et 14€. Mon rouleau de printemps est fait à l’instant. Programme annoncé: vermicelle de riz, salade, mangue, herbes aromatiques, crevettes, sauce maison. En réalité, salade en sachet dure comme du bambou, pas senti d’herbes aromatiques, et absence de mangue. Feuille de riz très dure au niveau des bourrelets d’étanchéité. Trois jolies crevettes entières. Ensemble fade malgré la sauce faite ici. Je signale l’absence de mangue qui faisait l’originalité de l’idée. On me répond « on n’a pas eu le temps de faire les courses… ». Par contre, le client trouvera bien le temps de payer, t’inquiète! 9/20 et 3€.
Belle idée de départ avec ce mix raccourci de plats d’Asie. On reviendra (peut-être) quand le duo sera rodé, en salle, en cuisine, aux achats et au service. Ensemble un peu bancale aujourd’hui, prometteur dans le postulat de qualité mais faudra de la rigueur y compris dans le choix des produits achetés. Histoire de ne pas (re)tomber dans les travers des anciens restos sino-vietnamiens.
Hoi An restaurant Toulon – Côté opéra, la boutique d’angle remplace un libanais qui remplaçait lui-même une crêperie… A peine deux semaines d’ouverture en date du test pour ce duo de jeunes restaurateurs affairés derrière le comptoir ouvert, ils cuisinent devant le client. Leur petite salle est mignonne comme tout, claire et haute de plafond, terrasse en prime si ça vous dit. Une petite unité asiatique contemporaine qui met en confiance, par opposition aux usines à bouffe. Cela dit la carte se mélange un peu les baguettes dans les genres.
Hoi An: un sobriquet de (jolie) ville vietnamienne mais on trouve à la carte du japonais (gyoza pas faits ici, poulet katsy curry, saumon teriyaki, dry ramen), du thaïlandais (canard au curry rouge), chinois (mi xao, gua bao), vietnamien (rouleau de printemps, bun chay, bœuf loc lac, bœuf grillé, nem poulet pas faits ici). Voilà. Carte d’une vingtaine d’idées, ça change des listes interminables dont se sont faits spécialistes les boutiques asiatiques. Les temps changent avec les nouvelles générations et c’est tant mieux! Je commande rouleau de printemps puis canard au curry rouge. M’arrive en premier… le « canard au curry rouge ». Bon. Au moment où le cuisinier pose ma jolie assiette, il se souvient qu’il y avait une entrée. Oups, du coup il l’amène le rouleau en même temps. Etant le seul client attablé, ça ne devrait pas être compliqué de s’organiser. Enfin bon. Le canard? Plat agréable! Magret de canard maigre prédécoupé que j’aurais préféré grillé de la peau. Sauce pondérée à ma demande en curry. Riz collant fameux, légumes frais sauf les rondelles d’ananas en conserve. 14/20 et 14€. Mon rouleau de printemps est fait à l’instant. Programme annoncé: vermicelle de riz, salade, mangue, herbes aromatiques, crevettes, sauce maison. En réalité, salade en sachet dure comme du bambou, pas senti d’herbes aromatiques, et absence de mangue. Feuille de riz très dure au niveau des bourrelets d’étanchéité. Trois jolies crevettes entières. Ensemble fade malgré la sauce faite ici. Je signale l’absence de mangue qui faisait l’originalité de l’idée. On me répond « on n’a pas eu le temps de faire les courses… ». Par contre, le client trouvera bien le temps de payer, t’inquiète! 9/20 et 3€.
Belle idée de départ avec ce mix raccourci de plats d’Asie. On reviendra (peut-être) quand le duo sera rodé, en salle, en cuisine, aux achats et au service. Ensemble un peu bancale aujourd’hui, prometteur dans le postulat de qualité mais faudra de la rigueur y compris dans le choix des produits achetés. Histoire de ne pas (re)tomber dans les travers des anciens restos sino-vietnamiens.