Himalaya Buddha restaurant Toulon – Espoir en tête et la fleur au fusil, nous y retournons: selon nos informations les choses ont changées. C’est vrai quoi, on peut progresser, un restaurateur peut se remettre en question, recentrer… non? Toujours cette cuisine indo-pakistanaise doublée ici de la plus confidentielle cuisine népalaise.
En 2019 je tentais des assiettes du Népal: bilan navrant, ça donnait vraiment pas envie d’une virée à Katmandou ou à Lalitpur. On campe cette fois-ci dans des terres connues par nos services d’inspection: on adore la cuisine indo-pakistanaise! Mauricette tente l’agneau korma en suggestion 16,5€. Pas bon. Une viande tellement dure, trois bouts noyés sous une crème orangée surabondante. Une carne indéfinissable desséchée, comme non réhydratée. La dame au chapeau vert plonge en apnée dans son bol, en gratte le fond qui touche le fond: aucune noix de cajou. Juste des amandes effilées à peine sorties du sachet jetées dessus. 8/20. De mon côté: menu dégustation à 19,90€. C’est vrai: j’ai dégusté. Livré sur plateau brûlant sorti du four poulet tandoori. Poulet dur, mais pas de cette fermeté rassurante pour du poulet. Les légumes émincés sont crus et non confits, encore moins caramélisés comme habituellement dans ce plat. Le folklo du plateau qui fume ne sert à rien, la mise en scène en devient ridicule. Aucune gourmandise, on s’en talque le nem. 9/20. La sauce du poulet au curry ressemble comme deux gouttes de rosée du matin sur les rives du Gange au plat de Mauricette, mais en plus foncé. Viande tout autant terne et revêche qu’elle, très nerveuse. La vie de ce volatile n’a pas été de tout repos. « Un curry curieux » commente la dame au chapeau vert qui en connait un rayon en curry. Dans le monde de la cuisine qui reconnait parfois son génie, certains l’appelle même « la Marie Curry de la sauce ». Enfin bref! 11/20. Les naans sont mauvais et sans maitrise, trop cuits, comme du pain alvéolé de boulangerie brûlé sur le fond. Pas fini alors même qu’on adore ça! Comme beaucoup de monde! Et puis mon dessert avec le classique Kulfi. Immangeable. De gros cubes orange fluo durs comme des glaçons, un conglomérat de paillettes comme congelées et décongelées plusieurs fois, inattaquables par la méthode douce, ni même avec un couteau denté. Comme si le cuisinier avait oublié de mettre du lait concentré Gloria (c’est la recette) avant de touiller. Rien gobé et vous auriez fait pareil sauf si vous êtes Mister Freeze: 3/20 et record de l’année.
Tous nos plats sont abandonnés à mi-parcours, ce qui n’émeut pas le patron-serveur qui repart à chaque fois avec des assiettes encore bien garnies. Il est probablement habitué. Les à-côtés ne sont pas tellement rassurant, notamment l’interrupteur qui fut blanc à l’entrée des toilettes. A lui seul sur son dos, il réunit probablement l’intégralité des virus des 10 dernières années. Alors j’ai fait mon pipi dans le noir. Ce qui m’offrait l’avantage de ne pas voir l’intérieur des toilettes que je ne me permettrais donc pas de juger. La salle est bien tenue. Et puis contrairement à la dernière fois, le sympa taulier s’est abstenu de me gratter 1€ sur l’addition. Ça progresse.
Himalaya Buddha restaurant Toulon – Espoir en tête et la fleur au fusil, nous y retournons: selon nos informations les choses ont changées. C’est vrai quoi, on peut progresser, un restaurateur peut se remettre en question, recentrer… non? Toujours cette cuisine indo-pakistanaise doublée ici de la plus confidentielle cuisine népalaise.
En 2019 je tentais des assiettes du Népal: bilan navrant, ça donnait vraiment pas envie d’une virée à Katmandou ou à Lalitpur. On campe cette fois-ci dans des terres connues par nos services d’inspection: on adore la cuisine indo-pakistanaise! Mauricette tente l’agneau korma en suggestion 16,5€. Pas bon. Une viande tellement dure, trois bouts noyés sous une crème orangée surabondante. Une carne indéfinissable desséchée, comme non réhydratée. La dame au chapeau vert plonge en apnée dans son bol, en gratte le fond qui touche le fond: aucune noix de cajou. Juste des amandes effilées à peine sorties du sachet jetées dessus. 8/20. De mon côté: menu dégustation à 19,90€. C’est vrai: j’ai dégusté. Livré sur plateau brûlant sorti du four poulet tandoori. Poulet dur, mais pas de cette fermeté rassurante pour du poulet. Les légumes émincés sont crus et non confits, encore moins caramélisés comme habituellement dans ce plat. Le folklo du plateau qui fume ne sert à rien, la mise en scène en devient ridicule. Aucune gourmandise, on s’en talque le nem. 9/20. La sauce du poulet au curry ressemble comme deux gouttes de rosée du matin sur les rives du Gange au plat de Mauricette, mais en plus foncé. Viande tout autant terne et revêche qu’elle, très nerveuse. La vie de ce volatile n’a pas été de tout repos. « Un curry curieux » commente la dame au chapeau vert qui en connait un rayon en curry. Dans le monde de la cuisine qui reconnait parfois son génie, certains l’appelle même « la Marie Curry de la sauce ». Enfin bref! 11/20. Les naans sont mauvais et sans maitrise, trop cuits, comme du pain alvéolé de boulangerie brûlé sur le fond. Pas fini alors même qu’on adore ça! Comme beaucoup de monde! Et puis mon dessert avec le classique Kulfi. Immangeable. De gros cubes orange fluo durs comme des glaçons, un conglomérat de paillettes comme congelées et décongelées plusieurs fois, inattaquables par la méthode douce, ni même avec un couteau denté. Comme si le cuisinier avait oublié de mettre du lait concentré Gloria (c’est la recette) avant de touiller. Rien gobé et vous auriez fait pareil sauf si vous êtes Mister Freeze: 3/20 et record de l’année.
Tous nos plats sont abandonnés à mi-parcours, ce qui n’émeut pas le patron-serveur qui repart à chaque fois avec des assiettes encore bien garnies. Il est probablement habitué. Les à-côtés ne sont pas tellement rassurant, notamment l’interrupteur qui fut blanc à l’entrée des toilettes. A lui seul sur son dos, il réunit probablement l’intégralité des virus des 10 dernières années. Alors j’ai fait mon pipi dans le noir. Ce qui m’offrait l’avantage de ne pas voir l’intérieur des toilettes que je ne me permettrais donc pas de juger. La salle est bien tenue. Et puis contrairement à la dernière fois, le sympa taulier s’est abstenu de me gratter 1€ sur l’addition. Ça progresse.