Goût à Lu restaurant Toulon – Cuisine réunionnaise au programme! L’adresse testée à ses débuts tout fin 2019 fut évaluée comme boiteuse, volontaire mais maladroite. Ce caboulot du Mourillon discret se cherchait, des tarifs doux oui mais des approximations aussi. Visiblement le patron-serveur-cuisinier bosse toujours en solo. J’entre à 13h10: « bonjour je veux bien vous servir car le service se termine à 13h » me dit-il avec autorité de derrière son comptoir-cuisine. Bienvenue à La Réunion.
J’ai pensé que rien n’avait changé, je le sentais mal. Bravo: les tarifs ont peu augmentés en 4 ans, sauf les croquettes de poulet à 1,3€ passée à 2€. Toujours les entrées samoussa et bonbon piment à 0,65€ l’unité, des bouchons à 0,70€. Formules-repas désormais simplifiées, on respire, avant c’était galère de choisir, un pensum. Exit la commande au comptoir comme au self, exit le débarrassage de table par le client à la fin du repas. Ce qui n’exclut pas la possibilité de l’option « à emporter » toujours d’actualité. Formule 14,5€ avec entrée, plat et boisson pour moi. Pour entrées, choix possible! Samoussa fromage qui se tient bien 14/20, 2 bouchons porc combawa toujours aussi parfaits à 14,5/20. Sec comme un coup de trique, les boulettes morues (1€ les 3) ne valent pas plus que 11/20! Je m’attendais à un genre d’accras en souplesse, ce sont des bigarreaux très frits secs et sans gout, on ne sent que la croustille presque brûlée, on bouffe du sable. Choix de plats de la formule: civet de canard, cari de bouf patates massalé, cari de poisson combawa… et le rougail saucisse. Sympa non? Fini la boite blanche en polystyrène des débuts qu’on amène à table. Jolie présentation d’assiette désormais, un sobre alignement, copieux de surcroit. Riz basmati créole (ben ouai) joliment démoulé d’un gros bol surmonté d’un piment oiseau vert (non merci) et à côté, lentilles liquides en conserve, fades et mal assaisonnées. Deux saucisses (fumée et nature) boucané taillés comme des lardons, oignons, tomate et tout le tintouin mijoté! Très bien: 14/20 malgré les lentilles.
La déco du croquignolet caboulot fait des efforts, le taulier en mode bricolage adaptatif compose une malicieuse solution d’évitement d’une fuite d’eau du plafond, bâche plastique et ficelle. Peut-être l’habitude de l’été austral et ses pluies torrentielles de fin de journée. Bref! Bilan d’assiette? De sa formule 14,50€ avec boisson, le taulier n’a vraiment pas à rougir. Plus de 3 ans entre mes deux repas. C’est le jour et la nuit.
Goût à Lu restaurant Toulon – Cuisine réunionnaise au programme! L’adresse testée à ses débuts tout fin 2019 fut évaluée comme boiteuse, volontaire mais maladroite. Ce caboulot du Mourillon discret se cherchait, des tarifs doux oui mais des approximations aussi. Visiblement le patron-serveur-cuisinier bosse toujours en solo. J’entre à 13h10: « bonjour je veux bien vous servir car le service se termine à 13h » me dit-il avec autorité de derrière son comptoir-cuisine. Bienvenue à La Réunion.
J’ai pensé que rien n’avait changé, je le sentais mal. Bravo: les tarifs ont peu augmentés en 4 ans, sauf les croquettes de poulet à 1,3€ passée à 2€. Toujours les entrées samoussa et bonbon piment à 0,65€ l’unité, des bouchons à 0,70€. Formules-repas désormais simplifiées, on respire, avant c’était galère de choisir, un pensum. Exit la commande au comptoir comme au self, exit le débarrassage de table par le client à la fin du repas. Ce qui n’exclut pas la possibilité de l’option « à emporter » toujours d’actualité. Formule 14,5€ avec entrée, plat et boisson pour moi. Pour entrées, choix possible! Samoussa fromage qui se tient bien 14/20, 2 bouchons porc combawa toujours aussi parfaits à 14,5/20. Sec comme un coup de trique, les boulettes morues (1€ les 3) ne valent pas plus que 11/20! Je m’attendais à un genre d’accras en souplesse, ce sont des bigarreaux très frits secs et sans gout, on ne sent que la croustille presque brûlée, on bouffe du sable. Choix de plats de la formule: civet de canard, cari de bouf patates massalé, cari de poisson combawa… et le rougail saucisse. Sympa non? Fini la boite blanche en polystyrène des débuts qu’on amène à table. Jolie présentation d’assiette désormais, un sobre alignement, copieux de surcroit. Riz basmati créole (ben ouai) joliment démoulé d’un gros bol surmonté d’un piment oiseau vert (non merci) et à côté, lentilles liquides en conserve, fades et mal assaisonnées. Deux saucisses (fumée et nature) boucané taillés comme des lardons, oignons, tomate et tout le tintouin mijoté! Très bien: 14/20 malgré les lentilles.
La déco du croquignolet caboulot fait des efforts, le taulier en mode bricolage adaptatif compose une malicieuse solution d’évitement d’une fuite d’eau du plafond, bâche plastique et ficelle. Peut-être l’habitude de l’été austral et ses pluies torrentielles de fin de journée. Bref! Bilan d’assiette? De sa formule 14,50€ avec boisson, le taulier n’a vraiment pas à rougir. Plus de 3 ans entre mes deux repas. C’est le jour et la nuit.