Chicoulon restaurant Marseille – C’est malin de faire une cave à vins avec vitrine ouverte sur la rue où passent une flopée d’avocats et de professions libérales. Ça leur donne envie. C’est fait pour, hé banane. Même qu’un jour ou l’autre en sortant du Palais de Justice situé à un jet de pruneau, ils sont condamnés à y manger, un de ces midis en semaine. Et repartiront le cas échéant avec un flacon pioché dans la jolie boutique qu’ils ramèneront à la maison, on reçoit Jean-Charles et Nadège ce soir. Bien vu Chicoulon: l’utile à l’agréable.
Agréable car pour tout dire, l’assiette servie au fond de la boutique est bonne, terrasse fermée en ville aménagée pour l’occasion. Du produit frais travaillé avec intelligence, assiette faite pour séduire les fines bouches et les grandes gueules de la Cour, et inversement. Le chef travaille seul dans sa mini cuisine ouverte, il salue le client qui passe devant, il semble épanoui. Il peut vu qu’il travaille du lundi au vendredi midi, mais commence probablement tôt le matin: le produit est travaillé, il épluche, découpe, taille, blanchit… et sait aussi bien calculer ses coeff’. Ça prend du temps. Son effiloché de porc à l’orange, tapenade et champignons rôtis est plaisant, du bricolo grossier façon rillettes. L’orange fonctionne par intermittence et sans régularité, la bonne tapenade s’invite inutilement, un peu de champignons de Paris, les graines germées rouges sur le dessus en déco sentent le Tupperware renfermé. 14/20 et 8€. La daurade cuite basse température, courgette violon, purée de carottes sauce vierge présente bien! Légumes frais en découpe paysanne rustique ou brunoise, un beau filet à la cuisson impeccable, un lit beurré de purée de carottes. Trop grassouillet à cause de l’huile d’olive de ladite « sauce vierge » qui arrose. Vierge qui n’en est pas une. Le problème vient surtout que le chef saupoudre l’ensemble de cumin. Comme ça, sans prévenir dans l’intitulé. Avec modération certes (ouf) mais déjà que la vierge est approximative, le cumin fait penser à des vacances au Maroc. 13/20 pour 17€.
Aucun tarif de liquides n’est affiché, on avance à l’aveugle, faudrait faire confiance. Service réalisé par le patron et une employée, les deux déroulent en pilote automatique avec 90 décibels en permanence dans les esgourdes. Faut dire que c’est plein. Je les plains. Je me plains aussi, impossible de bouquiner dans ce boucan. Avec mon verre de rouge à 5€, j’ai déboursé 30€ un midi de semaine et encore, sans le café. Vu la cacophonie qui vous prend le chou, c’était au dessus de mes forces.
Chicoulon restaurant Marseille – C’est malin de faire une cave à vins avec vitrine ouverte sur la rue où passent une flopée d’avocats et de professions libérales. Ça leur donne envie. C’est fait pour, hé banane. Même qu’un jour ou l’autre en sortant du Palais de Justice situé à un jet de pruneau, ils sont condamnés à y manger, un de ces midis en semaine. Et repartiront le cas échéant avec un flacon pioché dans la jolie boutique qu’ils ramèneront à la maison, on reçoit Jean-Charles et Nadège ce soir. Bien vu Chicoulon: l’utile à l’agréable.
Agréable car pour tout dire, l’assiette servie au fond de la boutique est bonne, terrasse fermée en ville aménagée pour l’occasion. Du produit frais travaillé avec intelligence, assiette faite pour séduire les fines bouches et les grandes gueules de la Cour, et inversement. Le chef travaille seul dans sa mini cuisine ouverte, il salue le client qui passe devant, il semble épanoui. Il peut vu qu’il travaille du lundi au vendredi midi, mais commence probablement tôt le matin: le produit est travaillé, il épluche, découpe, taille, blanchit… et sait aussi bien calculer ses coeff’. Ça prend du temps. Son effiloché de porc à l’orange, tapenade et champignons rôtis est plaisant, du bricolo grossier façon rillettes. L’orange fonctionne par intermittence et sans régularité, la bonne tapenade s’invite inutilement, un peu de champignons de Paris, les graines germées rouges sur le dessus en déco sentent le Tupperware renfermé. 14/20 et 8€. La daurade cuite basse température, courgette violon, purée de carottes sauce vierge présente bien! Légumes frais en découpe paysanne rustique ou brunoise, un beau filet à la cuisson impeccable, un lit beurré de purée de carottes. Trop grassouillet à cause de l’huile d’olive de ladite « sauce vierge » qui arrose. Vierge qui n’en est pas une. Le problème vient surtout que le chef saupoudre l’ensemble de cumin. Comme ça, sans prévenir dans l’intitulé. Avec modération certes (ouf) mais déjà que la vierge est approximative, le cumin fait penser à des vacances au Maroc. 13/20 pour 17€.
Aucun tarif de liquides n’est affiché, on avance à l’aveugle, faudrait faire confiance. Service réalisé par le patron et une employée, les deux déroulent en pilote automatique avec 90 décibels en permanence dans les esgourdes. Faut dire que c’est plein. Je les plains. Je me plains aussi, impossible de bouquiner dans ce boucan. Avec mon verre de rouge à 5€, j’ai déboursé 30€ un midi de semaine et encore, sans le café. Vu la cacophonie qui vous prend le chou, c’était au dessus de mes forces.