Chez Dulce et Fano restaurant Lauris – L’adresse mignonne du cœur de village fait souvent le plein avec ses tarifs amicaux et son ambiance familiale assumée. Le couple ne se prend pas pour ce qu’il n’est pas, veut qu’on se régale en joie, pour les soirées de monsieur l’ambassadeur faut voir ailleurs. Le prétentiard et le prout-prouteux n’est pas leur meccano, à Dulce et Fano. Cuisine proposée maligne, recettes traditionnelles françaises cocardières parfois provençales: barigoule d’artichauts, risotto crémeux de rouget à l’encre de seiche et même en ce moment, velouté de butternut aux noisettes et un tournedos de cerf sauce chasseur.
Ce qui m’intéresse: la cuisine portugaise! Poulpe à Lagareiro au four aux oignons, poulet churrasco en crapaudine, tartine gratinée de sardines au chorizo, morue en gratin (bacalhau à espiritual) et j’en passe. Histoire de prendre la température de Lisbonne, voici « mixte de beignets sauce maison ». Deux rissois, petits chaussons frits en forme demi-lune. Pâte faite ici et farces aussi! Porc comme de la rillette d’un côté, au bœuf de l’autre. Sinon un incongru falafel, deux acras de morue également connus sous le nom de « pastéis de bacalhau » pour ceux qui maitrisent la langue de Fernando Pessoa. Friandises savoureuses de simplicité croustillante, équilibre poisson/féculent maitrisé et pour tremper, sauce tomatée fameuse qui sent l’Italie plein pif: Fano est d’origine italienne! 14,5/20 pour 8€. Plat portugais: « lombinhos de porco sauce Champagne ». Assiette pas pour les mangeurs à la pince à épiler qui croquent des petits pois cuits dans l’eau d’Evian. De quoi vous remplir la bassine! Tendre filet mignon pas mesquin de la portion rosé à cœur (bravo), sauce fine au Champagne avec bouts de pomme fruit malins, gratin de chou-fleur familial en onctuosité, et des frites fraiches mieux qu’à Bruxelles! Croustillantes du diable! Curieusement, le plat familial serait facile à louper si chaque élément qui le compose campait dans l’à peu-près blasé qui spécule uniquement sur la quantité et le micro-onde. L’assiette d’ici donne du sentiment, raconte une histoire en filigrane, en l’occurrence celle de la pétillante Dulce Calcavecchia, et son mari Fano. Elle a travaillé 25 ans dans le restaurant de ses parents du côté de Lisbonne, ça explique. Comme l’aptitude à faire bon et simple. Bref! 14,5/20 et 18€.
Le couple œuvre en cuisine, mais Dulce ne peut pas tellement se retenir, faut qu’elle vienne voir la salle, faire coucou aux connus comme aux inconnus, s’assurer des bouilles satisfaites. Toute la différence entre usine à bouffe impersonnelle qui rackette votre CB et une restauration familiale qui vous régale en générosité, faite pour que vous reveniez vous régaler quand vous repassez dans le coin. Chaleureuse salle et joli patio au calme planqué derrière, suivant météo. Que d’arguments!
Chez Dulce et Fano restaurant Lauris – L’adresse mignonne du cœur de village fait souvent le plein avec ses tarifs amicaux et son ambiance familiale assumée. Le couple ne se prend pas pour ce qu’il n’est pas, veut qu’on se régale en joie, pour les soirées de monsieur l’ambassadeur faut voir ailleurs. Le prétentiard et le prout-prouteux n’est pas leur meccano, à Dulce et Fano. Cuisine proposée maligne, recettes traditionnelles françaises cocardières parfois provençales: barigoule d’artichauts, risotto crémeux de rouget à l’encre de seiche et même en ce moment, velouté de butternut aux noisettes et un tournedos de cerf sauce chasseur.
Ce qui m’intéresse: la cuisine portugaise! Poulpe à Lagareiro au four aux oignons, poulet churrasco en crapaudine, tartine gratinée de sardines au chorizo, morue en gratin (bacalhau à espiritual) et j’en passe. Histoire de prendre la température de Lisbonne, voici « mixte de beignets sauce maison ». Deux rissois, petits chaussons frits en forme demi-lune. Pâte faite ici et farces aussi! Porc comme de la rillette d’un côté, au bœuf de l’autre. Sinon un incongru falafel, deux acras de morue également connus sous le nom de « pastéis de bacalhau » pour ceux qui maitrisent la langue de Fernando Pessoa. Friandises savoureuses de simplicité croustillante, équilibre poisson/féculent maitrisé et pour tremper, sauce tomatée fameuse qui sent l’Italie plein pif: Fano est d’origine italienne! 14,5/20 pour 8€. Plat portugais: « lombinhos de porco sauce Champagne ». Assiette pas pour les mangeurs à la pince à épiler qui croquent des petits pois cuits dans l’eau d’Evian. De quoi vous remplir la bassine! Tendre filet mignon pas mesquin de la portion rosé à cœur (bravo), sauce fine au Champagne avec bouts de pomme fruit malins, gratin de chou-fleur familial en onctuosité, et des frites fraiches mieux qu’à Bruxelles! Croustillantes du diable! Curieusement, le plat familial serait facile à louper si chaque élément qui le compose campait dans l’à peu-près blasé qui spécule uniquement sur la quantité et le micro-onde. L’assiette d’ici donne du sentiment, raconte une histoire en filigrane, en l’occurrence celle de la pétillante Dulce Calcavecchia, et son mari Fano. Elle a travaillé 25 ans dans le restaurant de ses parents du côté de Lisbonne, ça explique. Comme l’aptitude à faire bon et simple. Bref! 14,5/20 et 18€.
Le couple œuvre en cuisine, mais Dulce ne peut pas tellement se retenir, faut qu’elle vienne voir la salle, faire coucou aux connus comme aux inconnus, s’assurer des bouilles satisfaites. Toute la différence entre usine à bouffe impersonnelle qui rackette votre CB et une restauration familiale qui vous régale en générosité, faite pour que vous reveniez vous régaler quand vous repassez dans le coin. Chaleureuse salle et joli patio au calme planqué derrière, suivant météo. Que d’arguments!