Café du Siècle restaurant Collobrières – En moins d’une petite trentaine de seconde, vous êtes dans le bain, dans le monde de Clémentine Abadie. La croquignolette terrasse brocantée donne envie d’y poser son oisiveté. Vieux bistrot haut de plafond requinqué de frais avec antiquités de vides-greniers, à droite le long comptoir du bar, tchin.
Pas d’autres client en salle que nous à notre arrivée vers 13h avec Mauricette. La jeune patronne cuisinière-serveuse annonce: « désolée je suis seule ce midi, mon aide n’est pas venu alors plat unique avec aïoli« . Avec la dame au chapeau vert, on s’est regardé avec nos yeux au blanc jaunâtre à force d’abus: on adoube l’idée comme un seul homme. Et puis un aïoli le lundi, c’est original non? Le bonheur: nos assiettes coincées sous le bras Clémentine Abadie amène le lourd car bien garni plat de porcelaine comme sorti du placard! Peut-être de celui d’Angèle, la grand-mère de Clémentine qui doit veiller sur elle d’où elle est! Bref! Service « plat sur table » comme à la maison! « Comme c’est chouuu » minaude la dame au chapeau vert! Patates, chou-fleur, haricots verts, courgette, œuf, carotte, crevettes, poisson blanc, pas de la morue mais très convenable. L’absence de bulots et de betterave irrite un peu Mauricette, ça ne dure pas. Bien entouré, l’aïoli central la régale: aillé de caractère mais en délicatesse. Ce qui vous exonère d’une haleine de chien du désert. Elle a même eu du rab pour les tartines de son petit-déjeuner du lendemain! 16€ et 14,5/20. Desserts faits ici: clafoutis à la pêche qui tient sa promesse à 14/20 et une tarte à la châtaigne recta, non pas à la farine de châtaigne comme je supposais, mais à la crème de marron. Un délice, presque une marquise selon la bourgeoise décalée. 14,5/20. Et 6€ chacun. Repus nous digérions le mironton que d’un coup, une douzaine d’affamés ramènent leurs museaux: retraités en balade, voisins décidés au dernier moment, un couple de vieux allemands jouant les distingués, et quatre amis de longue date piocheront une des jolies bouteilles de la cave! Aïoli pour tous! Clients décidés à passer un petit moment bistrotier convivial coûte que coûte et à moindre coût.
Dans ce village pas comme les autres où il fait bon se perdre pour s’aérer les neurones et les poumons, vous attend une cuisine simple et de bonne humeur, quel que soit le temps et la saison.
Café du Siècle restaurant Collobrières – En moins d’une petite trentaine de seconde, vous êtes dans le bain, dans le monde de Clémentine Abadie. La croquignolette terrasse brocantée donne envie d’y poser son oisiveté. Vieux bistrot haut de plafond requinqué de frais avec antiquités de vides-greniers, à droite le long comptoir du bar, tchin.
Pas d’autres client en salle que nous à notre arrivée vers 13h avec Mauricette. La jeune patronne cuisinière-serveuse annonce: « désolée je suis seule ce midi, mon aide n’est pas venu alors plat unique avec aïoli« . Avec la dame au chapeau vert, on s’est regardé avec nos yeux au blanc jaunâtre à force d’abus: on adoube l’idée comme un seul homme. Et puis un aïoli le lundi, c’est original non? Le bonheur: nos assiettes coincées sous le bras Clémentine Abadie amène le lourd car bien garni plat de porcelaine comme sorti du placard! Peut-être de celui d’Angèle, la grand-mère de Clémentine qui doit veiller sur elle d’où elle est! Bref! Service « plat sur table » comme à la maison! « Comme c’est chouuu » minaude la dame au chapeau vert! Patates, chou-fleur, haricots verts, courgette, œuf, carotte, crevettes, poisson blanc, pas de la morue mais très convenable. L’absence de bulots et de betterave irrite un peu Mauricette, ça ne dure pas. Bien entouré, l’aïoli central la régale: aillé de caractère mais en délicatesse. Ce qui vous exonère d’une haleine de chien du désert. Elle a même eu du rab pour les tartines de son petit-déjeuner du lendemain! 16€ et 14,5/20. Desserts faits ici: clafoutis à la pêche qui tient sa promesse à 14/20 et une tarte à la châtaigne recta, non pas à la farine de châtaigne comme je supposais, mais à la crème de marron. Un délice, presque une marquise selon la bourgeoise décalée. 14,5/20. Et 6€ chacun. Repus nous digérions le mironton que d’un coup, une douzaine d’affamés ramènent leurs museaux: retraités en balade, voisins décidés au dernier moment, un couple de vieux allemands jouant les distingués, et quatre amis de longue date piocheront une des jolies bouteilles de la cave! Aïoli pour tous! Clients décidés à passer un petit moment bistrotier convivial coûte que coûte et à moindre coût.
Dans ce village pas comme les autres où il fait bon se perdre pour s’aérer les neurones et les poumons, vous attend une cuisine simple et de bonne humeur, quel que soit le temps et la saison.