Bar des Ormeaux restaurant Tourtour – Bar d’un côté, restaurant de l’autre. C’est complet « côté resto » alors la dame pas tellement sympa me boute « côté bar » en précisant avec un inutile ton autoritaire que faudra demander au môssieur si je peux manger devant le comptoir. Merci pour le tuyau car lui, il est infiniment plus amical, le môssieur du comptoir. Un cordial quadra chevelu John Lennonien. Sympathie confirmée lors de propos informels échangés sur Brassens, Ferré, Brel et quelques autres plus contemporains.
Un type agréable, il m’a fait du bien, je boirais bien mon café ici chaque matin. Bref! Voici l’ardoise courte comme un haïku: menu 25€ et formule 22€ avec alternative simple à chaque étage. Je choisis mignon de porc en croûte avec sa mousse de chèvre. Un tronçon de mignon glacé débité en trois dont un avec le talon, le bout rassis. Ça ne coûte pourtant pas grand-chose de le raboter sur deux millimètres pour le rendre présentable. Surtout qu’on sent une volonté poussée dans le visuel inspiré des codes de l’architecture gastronomique. Dommage, viande glacée (je le répète) comme panée de fruits secs, escortée de germes de je ne sais quoi pour décorer, et de trois délicieux pets de crème de chèvre qui agissent en bon lubrifiant vu le côté aride de la viande. 12/20 pour l’effort à l’œil. Jolie présentation également pour le pavé de cabillaud, légumes. Jolies tailles des légumes variés, poêlés et confits. Dessus repose le bout de poisson avec peau, encore des germes de machin pour faire joli. C’est beau hein? Et puis frérot, quand tu tapes avec optimisme dans le cabillaud, tu piges le congelé duraille et filandreux, en tous cas très mal travaillé. Affolant ce contraste d’efforts considérables de présentation avec ce type de produits de médiocre qualité. Vous me connaissez un peu: je me fous du prix et je me fous des rideaux. Mais que ça soit bon par Saint-Félicien! Une technique évidente du cuisinier… avortée à mi-chemin dans son expression: cuissons à l’ouest et détails bâclés. Le parfait contraire d’une assiette moche mais délicieuse, voyez? Bref! 8/20 pour ce plat décevant. J’ai délaissé le dessert, le café est parfait et pas cher.
Et même offert, j’en ignore la raison. Décision du serveur-patron, nos accointances communes poético-musicales auront peut-être jouées. A ce titre et plus encore que de coutume, je lui devais ma sincérité sur cette navrante expérience.
Bar des Ormeaux restaurant Tourtour – Bar d’un côté, restaurant de l’autre. C’est complet « côté resto » alors la dame pas tellement sympa me boute « côté bar » en précisant avec un inutile ton autoritaire que faudra demander au môssieur si je peux manger devant le comptoir. Merci pour le tuyau car lui, il est infiniment plus amical, le môssieur du comptoir. Un cordial quadra chevelu John Lennonien. Sympathie confirmée lors de propos informels échangés sur Brassens, Ferré, Brel et quelques autres plus contemporains.
Un type agréable, il m’a fait du bien, je boirais bien mon café ici chaque matin. Bref! Voici l’ardoise courte comme un haïku: menu 25€ et formule 22€ avec alternative simple à chaque étage. Je choisis mignon de porc en croûte avec sa mousse de chèvre. Un tronçon de mignon glacé débité en trois dont un avec le talon, le bout rassis. Ça ne coûte pourtant pas grand-chose de le raboter sur deux millimètres pour le rendre présentable. Surtout qu’on sent une volonté poussée dans le visuel inspiré des codes de l’architecture gastronomique. Dommage, viande glacée (je le répète) comme panée de fruits secs, escortée de germes de je ne sais quoi pour décorer, et de trois délicieux pets de crème de chèvre qui agissent en bon lubrifiant vu le côté aride de la viande. 12/20 pour l’effort à l’œil. Jolie présentation également pour le pavé de cabillaud, légumes. Jolies tailles des légumes variés, poêlés et confits. Dessus repose le bout de poisson avec peau, encore des germes de machin pour faire joli. C’est beau hein? Et puis frérot, quand tu tapes avec optimisme dans le cabillaud, tu piges le congelé duraille et filandreux, en tous cas très mal travaillé. Affolant ce contraste d’efforts considérables de présentation avec ce type de produits de médiocre qualité. Vous me connaissez un peu: je me fous du prix et je me fous des rideaux. Mais que ça soit bon par Saint-Félicien! Une technique évidente du cuisinier… avortée à mi-chemin dans son expression: cuissons à l’ouest et détails bâclés. Le parfait contraire d’une assiette moche mais délicieuse, voyez? Bref! 8/20 pour ce plat décevant. J’ai délaissé le dessert, le café est parfait et pas cher.
Et même offert, j’en ignore la raison. Décision du serveur-patron, nos accointances communes poético-musicales auront peut-être jouées. A ce titre et plus encore que de coutume, je lui devais ma sincérité sur cette navrante expérience.