Au Buffet restaurant La Garde – Un « buffet à volonté »: 19,50€ le midi et 27€ le soir et jours fériés. On observe vite un service vif, concerné et complice dans le labeur, sympa comme tout dans une précipitation bien compréhensible vu le type de « restauration industrialisée » comme dit Mauricette. Ça n’est pas péjoratif: tout est question de curseurs, d’optimisation, d’économies d’échelle, de ratio, de rotation de clientèle etc. Boissons moins chères qu’ailleurs, les cocktails ne dépassent pas les 7,5€.
Début sur les chapeaux de roues: la dame au chapeau vert est surprise de la qualité des entrées! Un tas d’excellentes « salades » pour beaucoup faites ici: César, coleslaw, patates/thon/œuf/mayo, salade thaï, salades endives/noix/bleu, concombre/pesto/, tomate/mozza (mozza à pizza dure pas top), salade de poireaux comme en vinaigrette mais à la crème, salade provençale, salade pois chiche/oignons rouges épices, taboulé, alsacienne… Beaucoup de frais, mayo industrielle. Les salades sont le mieux du buffet: de 12/20 à 15/20. Les « charcuteries » sont piteuses comme souvent dans de tels lieux. Les tarifs de la cochonnaille de qualité sont intouchables pour les restos discount. 9/20. Stand « grillades » largement évité par nous mais Mauricette s’est toutefois timidement lancée sur un jambon grillé, une demi-tranche un peu épaisse. Après chauffage, le sel dégorge: on en revient aux salaisons de basse qualité. Ses frites sont fraiches, juste un peu molles, comme pleines de flotte. 12/20. Tiens? Portions de pizza à pâte fine intéressante: 13/20. Le moment très pénible: les 4 plats cuisinés sont à éviter à tous prix! Le pavé de loup sauce citronnée est une horreur, fuyez ce truc décongelé qui sent mauvais. 4/20. Le sauté de lapin: gros morceaux durs et filandreux, immangeable. Sauce aux cèpes en poudre. 10/20. Le sauté de cochon au caramel a cuit trop longtemps, dur lui aussi. Mais la sauce lubrifie mieux. 11/20. Un peu de fromage dont un bleu crémeux et un St-Paulin caoutchouteux au gout de Babybel. Un effort sur le sucré qui alterne une fois encore, le mieux comme le pire. Baba au rhum commun mais convenable, salade de fruits travaillée dans un mélange de frais et de conserves: 14/20 pour les deux. Une palanquée de mousses et de crèmes peu goutées (beurk le sucre), une tarte aux pommes pas faite ici. La panacotta aux fruits rouges est trop figée, son coulis trop sucré. 11/20. Très mauvaise profiterole décongelée qui nage dans du topping chocolat industriel au gout de Nesquick. Mais la crème fouettée ajoutée et commune au baba au rhum est ferme, agréable. 7/20. Je regrette cette longue liste de plats, fallait tout dire.
Les exceptions de « buffet à volonté » qualitatif sont très rares, mais ils existent. On pensait en trouver un exemplaire vue la rhétorique commerciale de la boutique: tradition, bistrot d’antan, saveurs, mijotées, amour… Fadaises marketing pour gogos romantiques. Ça sera pour une autre fois et probablement ailleurs.
Au Buffet restaurant La Garde – Un « buffet à volonté »: 19,50€ le midi et 27€ le soir et jours fériés. On observe vite un service vif, concerné et complice dans le labeur, sympa comme tout dans une précipitation bien compréhensible vu le type de « restauration industrialisée » comme dit Mauricette. Ça n’est pas péjoratif: tout est question de curseurs, d’optimisation, d’économies d’échelle, de ratio, de rotation de clientèle etc. Boissons moins chères qu’ailleurs, les cocktails ne dépassent pas les 7,5€.
Début sur les chapeaux de roues: la dame au chapeau vert est surprise de la qualité des entrées! Un tas d’excellentes « salades » pour beaucoup faites ici: César, coleslaw, patates/thon/œuf/mayo, salade thaï, salades endives/noix/bleu, concombre/pesto/, tomate/mozza (mozza à pizza dure pas top), salade de poireaux comme en vinaigrette mais à la crème, salade provençale, salade pois chiche/oignons rouges épices, taboulé, alsacienne… Beaucoup de frais, mayo industrielle. Les salades sont le mieux du buffet: de 12/20 à 15/20. Les « charcuteries » sont piteuses comme souvent dans de tels lieux. Les tarifs de la cochonnaille de qualité sont intouchables pour les restos discount. 9/20. Stand « grillades » largement évité par nous mais Mauricette s’est toutefois timidement lancée sur un jambon grillé, une demi-tranche un peu épaisse. Après chauffage, le sel dégorge: on en revient aux salaisons de basse qualité. Ses frites sont fraiches, juste un peu molles, comme pleines de flotte. 12/20. Tiens? Portions de pizza à pâte fine intéressante: 13/20. Le moment très pénible: les 4 plats cuisinés sont à éviter à tous prix! Le pavé de loup sauce citronnée est une horreur, fuyez ce truc décongelé qui sent mauvais. 4/20. Le sauté de lapin: gros morceaux durs et filandreux, immangeable. Sauce aux cèpes en poudre. 10/20. Le sauté de cochon au caramel a cuit trop longtemps, dur lui aussi. Mais la sauce lubrifie mieux. 11/20. Un peu de fromage dont un bleu crémeux et un St-Paulin caoutchouteux au gout de Babybel. Un effort sur le sucré qui alterne une fois encore, le mieux comme le pire. Baba au rhum commun mais convenable, salade de fruits travaillée dans un mélange de frais et de conserves: 14/20 pour les deux. Une palanquée de mousses et de crèmes peu goutées (beurk le sucre), une tarte aux pommes pas faite ici. La panacotta aux fruits rouges est trop figée, son coulis trop sucré. 11/20. Très mauvaise profiterole décongelée qui nage dans du topping chocolat industriel au gout de Nesquick. Mais la crème fouettée ajoutée et commune au baba au rhum est ferme, agréable. 7/20. Je regrette cette longue liste de plats, fallait tout dire.
Les exceptions de « buffet à volonté » qualitatif sont très rares, mais ils existent. On pensait en trouver un exemplaire vue la rhétorique commerciale de la boutique: tradition, bistrot d’antan, saveurs, mijotées, amour… Fadaises marketing pour gogos romantiques. Ça sera pour une autre fois et probablement ailleurs.