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L’Os et l’Arête

L’Os et l’Arête2020-04-23T13:50:05+02:00
1011/2004

LE BOTTIN DES VILAINS

2015-10-04T21:39:20+02:00BAO : 52|

On a beau le dire, le répéter, construire des écoles hôtelières pour préparer les futurs garçons, les maîtres d'hôtels à l'art de recevoir, expliquer aux impétrants l'importance du sourire, du relationnel établit avec le client. Répéter qu'on ne va pas au restaurant pour simplement casser une graine, qu'on attend autre chose qu'un porteur de plat qui fait la gueule parce que c'est sa nature ou parce que chez lui il y a du grabuge ? on attend de la gaieté et on s'en tape que le petit dernier du maître d'hôtel ait la scarlatine. On ne va pas au restaurant pour endosser toute la misère du monde mais pour essayer de se débarrasser de la sienne. C'est un moment d'évasion qu'on recherche, comme si on allait au théâtre. D'ailleurs je compare volontier un garçon de salle à un comédien de théâtre, quand il entre dans son lieu de travail c [...]

1011/2004

PAS FUMER TUE AUSSI

2015-10-04T19:21:15+02:00BAO : 52|

LE SAFARI AUX VOLUTES ! Ça y est les safaris aux volutes ont commencé ! le réveil a été brutal ! Les services compétents se sont aperçus qu'ils avaient une loi sur les bras , que personne n'en tenait compte et qu'eux mêmes ne se donnaient pas la peine de faire des contrôles, jusqu'au jour où leur hiérarchie leur a secoué les puces afin que loi en vain devienne la loi qu'on craint. Ils ont débarqué style KGB dans nos établissements, dressant des procès verbaux avec volupté et sans modération, traquant la moindre volute mal placée, histoire de rattraper le temps perdu. Les législateurs voient encore plus loin en prévoyant d'interdire le tabagisme jusque dans les bistrots, temples historiques de la volute en tout genre, pour lutter contre le tabagisme passif, pour protéger le non fumeur car aujourd'hui, on connaît parfaitement les ravages occasionnés par la fumée chez ceux qui [...]

1011/2004

PAS D’ACCORD !

2015-10-04T19:20:30+02:00BAO : 52|

COPINAGE SANS RETENUE ! On n'avait pas prévu ce matraquage de mails qui nous accablent quotidiennement. Nous ne nous en plaignons pas, bien au contraire, mais nous ne sommes pas armés pour gérer ce volume de questions posées. Et l'indignation de certains signataires. Chacun y va de son grain de sel. Normal, on est en France. Il est dans la culture du Gaulois de rouspéter et de ne pas être d'accord ! quoi de plus légitime dans une démocratie qui se respecte et peuplée de démocrates écorchés vifs ! Chez ces écorchés vifs y a aussi une pratique très répandue qu'on nomme communément le copinage. Ceux-là ont l'épiderme sensible dès qu'on touche à leur pote ! ils ont aussitôt le mail facile ! et assassin ! Tous refont leur guide en nous écrivant. Quelques exemples. Monsieur Paul Bensousan, président du syndicat des mareyeurs de la Côte Emeraude s'insurge contre le [...]

1011/2004

MAIS ELLE CAUSE !

2015-12-26T21:28:19+01:00BAO : 52|

"MARSEILLE-PLUS" : ELLE FUME PAS, ELLE MANGE PAS, MAIS ELLE CAUSE! Mauricette les appelle les "vols-au-vent". Voilà comment elle sobriquette le trio de journaux gratuits Marseillais "Métro-20minutes-Marseille Plus". Ceux qui volent à tous vents ! Tous les jours ! Sur les trottoirs de la ville ! C'est pas compliqué, à Canebière vous promenez, le sol est jonché des pages désarticulées de ces "journaux" ! Eux et les papiers gras Mc Do ! On peut y voir un point commun : on se remplit d'info comme on se remplit de bouffe ! Bref ! Dans le Marseille-Plus* du vendredi 8 octobre 2004, gros titre à la une : "MARSEILLE : OU MANGER SANS ÊTRE ENFUMÉ" . Fichtre ! Une enquête ! Sur fond de loi Evin ! La journaliste s'appelle Laurence Mildonian. En définitive l'"enquête" qui mérite la "une" se compose d'une très courte interview de la patronne du Salon de thé et [...]

1011/2004

HOMARD A TUÉ MAURICETTE !

2015-10-04T19:10:32+02:00BAO : 52|

On s'en serait douté, le sort a fini par conjurer Mauricette à la générosité en décidant par une belle journée sur l'île d'Oléron d'enfin m'offrir un petit présent en la personne d'homard. Mais pas n'importe lequel, pas un homard de pacotille, un traîne savate des quartiers périphériques, non, plutôt du genre racé, en provenance des quartiers chics de Bretagne. Elle était donc décidée à envoyer la main la poche à oursin, là où elle ne s'aventure que rarement. Toute fière de sa décision héroïque, nous nous dirigeâmes vers le "homard bleu", établissement réputé pour sa bonne tenue et son thème favori, le homard. L'accueil fut du genre enjoué et ludique, allant même à s'emparer de mon appareil photo numérique pour immortaliser nos faces de ravi de la crèche sur fond de mer et viaduc qui relie le continent à l'île. Puis, revenant à ses attributions premières, il nous montra la [...]

1011/2004

SUS À LA FRITE D’OFFICE !

2015-10-04T19:09:18+02:00BAO : 52|

Ils pensent peut-être bien-faire (?) Très souvent, trop souvent les restaurateurs en mal d'inspiration vous avalanchent l'assiette de frites ! Ah bon ? Vous aussi ça vous arrive ? S'ils étaient "inspirés", au moins ils les feraient bonnes ! Quand on le précise en début de repas, pas de problème (si ce n'est le manque d'imagination) ! Tu prends ou tu prends pas, mais au moins t'as le choix ! Le hic, c'est quand l'intitulé précise par exemple "sauté de veau aux petits légumes". Voire même que de la voiture vous avez reluqué "l'ardoise" et que bave aux lèvres vous avez mis 20 minutes pour trouver une place de parking ! Et qu'au bout du compte bien installé on vous apporte une assiette de "sauté de veau" bourrée au ¾ de frites et de trois malheureux petits pois ! Comme ça ! Sans prévenir ! Ce jour-là, à mon questionnement sur [...]

1011/2004

TABAGISME : LA LOI EN VAIN !

2015-10-04T19:05:37+02:00BAO : 52|

En vérité les lascars, on ne les attendait plus ! Ils ont débarqué comme ça, un beau matin dans les restaurants, on ne sait pas trop pourquoi dans le fond .Depuis que la loi Evin a été votée, il y a belle lurette, on a fait les méchants tout au début et puis les années ont passé et on s'est mis en position de sieste prolongée, ignorant royalement ces fumeurs qui vous grillent un paquet de blonde en moins de temps qu'il vous faut pour terminer votre entrée, dans une salle non fumeurs. Ce qui vous permet de fumer à l'oeil en même temps. Le seul inconvénient peut venir de la marque de cigarette qui n'est pas forcément la vôtre. Si vous êtes non fumeur, ça vous permet de découvrir les joies du tabagisme et tout le monde y trouve son compte, même le restaurateur qui n'a pas à s'enquiquiner [...]

1011/2004

LES CHANDELIERS DU BÀO!

2015-10-04T19:04:57+02:00BAO : 52|

Je t'aime, moi non plus "Moi, je ne fais pas de restos en-dessous de trois chandeliers et demi !". Combien de fois avons-nous entendu cette phrase au BàO ! Si ces personnes savaient le nombre de bonnes petites tables à côté desquelles elles passent ! Remarquez, ça en fait plus pour les autres ! Comme si le BàO était tombé dans le panneau d'une notation sous-entendant uniquement une hiérarchie dans la cuisine ! Aucun guide ne peut hiérarchiser ses tables ! Aucun ! Sinon, il se prend une gamelle dans sa course à la crédibilité, et amorce une inflation de médailles incontrôlable ! Tenez : même le guide rouge à un moment, le fameux Michelin songeait à ajouter une 4ème étoile à ses chouchous ! Bref ! Soyons concret : en ce qui concerne le BàO, les chandeliers ne traduisent non pas une hiérarchie, mais plus justement des catégories ! [...]

1011/2004

MERCI BEAUMARCHAIS !

2015-10-18T15:00:18+02:00BAO : 52|

Avons nous la science infuse ? sommes nous plus malins que les autres ? un guide doit être fait par des professionnels de la cuisine ? sommes nous aptes à critiquer ? ainsi pourrait-on poursuivre l'inlassable questionnement qui trottine dans bien des têtes après la lecture distraite ou attentive de notre guide, unique dans sa conception sur le plan national. Une seule réponse me vient à l'esprit et qui a toujours conditionné ma carrière d'écriveur frondeur, c'est la célèbre phrase de Beaumarchais : "sans la liberté de blâmer, il n'y a pas d'éloges flatteurs". C'est la seule réponse qu'on peut apporter. Si cette liberté de blâmer nous est confisquée, dites moi quel sens et quelle valeur aura la moindre éloge et par là même un guide composé uniquement de flatteries ? Bien sûr qu'on ne doit pas franchir certaines lignes comme les attaques personnelles, toucher à la vie privée des [...]

1610/2004

IL N’Y A PAS DE FUMÉE SANS FEU

2015-10-16T09:51:39+02:00BAO : 52|

L'ASSIETTE PROVENÇALE DE SIX FOURS En matière d'incongruités on croyait en avoir vu assez pour ne plus être étonné. Et pourtant ! on n'avait pas prévu, on n'avait pas envisagé "l'assiette provençale" de Six-Fours, nouveau venu dans le petit monde de la "casserole". Ça commence par le téléphone. Désireux de retenir, je commence à 8h du matin. Ça me semble raisonnable pour une réservation dans un restaurant qui commence normalement sa mise en place, sa préparation. Personne au bout du fil. Je recommence à 8h30, rien. 9h rien. 9h30 encore rien. 10h toujours rien. 10h30, rien de rien. 11h, ouf, ça répond. Une voix d'homme qui n'a pas l'air aimable, une voix bourrue. Je demande jusqu'à quelle heure on reçoit au service de midi. 13h, me dit l'homme à la voix bourrue. Ah, bon ! ça fait tôt ! Ils ouvrent à 11h et ferment à 13h ! Pour les [...]

110/2004

LE NAUFRAGE DES GUIDES

2015-10-04T18:59:12+02:00BAO : 51|

Dans les états-majors des guides gastronomiques, on n'a pas senti le vent tourner. Le grand lectorat se désintéresse de plus en plus des des guides. Ils n'intéressent plus personne ou si peu car en même temps que tout évolue, le lectorat devient de plus en plus averti et regarde aux dépenses. La rumeur de leur pratique arrive jusqu'à leurs oreilles. Il y a eu les révélations de Pascal Rémy, un ancien du Michelin qui déboulonne le mythe. Puis la grenade dégoupillée nommée "food business , le livre qui dévoile leurs pratiques peu reluisantes .Notamment les rouages complexes et pas clairs du Gault et Millau et ses différents organigrammes et autres investisseurs qui ont cru que ce guide pouvait être une danseuse classique. Pour tous, elle s'est avérée bien trop onéreuse. Hors de prix même ! Les différents éditeurs ont été obligés de composer avec des recours et des machinations qui [...]

110/2004

SAISON 2004, NOUVELLE BAISSE !

2015-10-04T18:58:34+02:00BAO : 51|

Les années passent et ne se ressemblent pas. On est sur le point de sortir du marasme ambiant, prêt à décoller vers des jours meilleurs et puis patatrac ! voilà qu'arrive une guerre par ci, une autre par là, l'Irak, le Kosovo, une flambée du prix du pétrole par ci, une menace d'Al Qaïda par là et c'est toute l'économie mondiale qui s'écroule. Et on voit les saisons touristiques, année après année perdre du chiffre et des clients étrangers. On peut se demander jusqu'à quand ? La saison 2004 pour ce qui concerne la région PACA, il semblerait qu'elle soit la pire de toutes. Certains restaurateurs annoncent des pertes de 30%. Voire 40% ! Mais où sont-ils donc passés ? A quoi est due cette désaffection de la clientèle ? aux incendies, aux abus de certains hôteliers, à la crainte de la canicule ? à l'accueil déplorable généralisé dont se [...]

2809/2004

Grosse tête et bras long

2015-09-28T00:49:25+02:00BAO : 51|

Stéphane Lelièvre C’est avec une joie même pas dissimulée que nous informons (avec beaucoup de retard) l’aimable lectorat du « Bouche à Oreille » de l’obtention par Stéphane Lelièvre* de « La « Victoire » pour le développement et la réussite de son nouveau restaurant toulonnais Les Pins Penchés », décernée par Gérard Cerruti, président de l’Union Patronale du Var (UPV); ça se passait le 6 mars 2003 au Palais Neptune à Toulon, et Hubert Falco était de la fête. Les chefs d’entreprises restaurateurs qui n’ont pas le temps d’aller montrer leurs minois et serrer les paluches dans les cocktails organisés par l’UPV n’ont aucune chance de se voir récompenser à leur tour. Ni de bénéficier d’une double page couleur dans le mensuel boitaulettré du Conseil Général financé avec l’impôt. Ou encore de se prévaloir de 3 fourchettes rouges sur le guide Michelin, à peine ouvert le restaurant. Pour savoir comment avoir des médailles ou vous [...]

2108/2004

Un grain de sable dans mon hamburger !

2015-10-04T18:57:16+02:00BAO : 51|

Implantation d’un Mac Do à Six-Fours : menaces à l’hygiène! «Si vous connaissez une ville de 35000 habitants sans un Mac Do, faites le moi savoir !»…«Mac Do a fait de gros efforts pour modifier et améliorer ses repas»... «Quarante ou cinquante emplois à la clef, qui peut s’en passer de nos jours ?»*. De qui sont ses propos ? Hein ? Du PDG de Mac Do France ? D’une agence de pub ? Même pas ! Si l’on en croit Var-Matin du 15 juin 2004 ils émanent de la bouche de Jean-Sébastien Vialatte maire de Six-Fours et député ! Laquelle bouche n’a pas du gober souvent des hamburgers, nous n’avons pas les mêmes valeurs. Seuls deux élus du conseil municipal voteront contre le projet : Mac Do s’est fait inviter en (riche) sponsor des « voix du Gaou », le festival musical estival de la ville. Voilà pourquoi l’implantation de ce Mac Do sur la commune ressemble à un retour d’ascenseur, à une [...]

2108/2004

TROMPERIE NORMALISÉE!

2015-10-04T18:55:41+02:00BAO : 51|

On croyait que la guerre des étoiles était comme Capri, bien fini ! Pourtant si vous passez par Clermont-Ferrand, patrie du miche, en montant sur Chamalières en direction de Vulcania, vous remarquerez rapidement, car vous roulez, un petit panneau indiquant l'Aubergade, suivi de 3 étoiles. La question reste entière, mais qui donc délivre les étoiles ? Un leurre ou une ambiguïté ? Peut-être les deux à la fois! Un hôtel peut exhiber ses 3 étoiles si effectivement, on les lui a délivrées, grâce aux normes correspondantes. Il en va de même pour le restaurant. Le restaurant tient ses étoiles du commissariat au tourisme par rapport à des normes qui n'ont rien à voir avec la qualité de la cuisine. Il est question de surfaces et d'autres conneries de ce genre ! et là dessus, bing bang, le machin au tourisme délivre des étoiles que le petit malin s'empresse d'afficher ostentatoirement. [...]

2108/2004

LA ROULETTE RUSSE

2015-10-04T18:54:43+02:00BAO : 51|

Monsieur Vanni répond avec une sorte d'indignation à mon article concernant les horaires des restaurants, intitulé "question d'heure". Je fustigeais la réponse à la question, jusqu'à quelle heure vous prenez au service de midi, qui disait : ça dépend du nombre de clients. Ce monsieur, qui sans aucun doute appartient à la profession de restaurateur, rétorque en gros qu'on ne peut comparer un restaurant à une administration. Jusque là, d'accord avec lui. Un peu moins quand il invoque sa hotte, ses serveuses, sa friteuse, son four, son piano et j'en passe, pour justifier une réponse à un client qui demande quels sont ses horaires pour se rendre chez lui. Car ce monsieur Vanni n'ignore certainement pas que sur cette terre, tout le monde est tributaire d'un horaire. Allez savoir pourquoi ! Vous avez rendez-vous chez votre dentiste à un heure précise ! Vous devez vous rendre à votre bureau à [...]

2108/2004

MANGER TUE !

2016-01-10T00:18:58+01:00BAO : 51|

MANGER TUE ! Dans le numéro 866 de "courrier international", on en apprend de bien bonnes. Il parait que manger tue ! ça fait le gros titre de la une. Gros mangeur, j'ai cherché à lire le papier intérieur. Pour le plaisir de savoir pourquoi j'allais mourir tout en réalisant l'acte essentiel qui me tient en vie. D'un côté, y a un impérieux besoin de manger, de l'autre, il vous tue. A vous de voir, de choisir votre mort. A l'intérieur, il y avait plusieurs papiers, un véritable dossier avec plein de titres. Je vous en donne quelques uns : "Accro à la malbouffe", "les extrémistes du régime", "la peur des procès ébranle la restauration", et "le grossier mensonge des industriels", sans compter le "péril gros commence à la télé vision". Quand j'ai fini sa lecture, pénible et laborieuse, j'étais sonné, KO debout. Le sentiment que quoi qu'on fasse, qu'on [...]

2108/2004

LA GAMME

2015-12-26T22:14:28+01:00BAO : 51|

LA GAMME Parait-il, ils ne sont pas de la profession ! ça se soigne ! Moi je dirais plutôt qu'ils en sont, car ils ont appris leur gamme comme ceux de la profession .La gamme des incongruités professionnelles. Tout a commencé par le commencement. Dès le rachat des Sarments dont j'ai eu vent, j'ai donné coup de téléphone sur coup de téléphone pour réserver. 10 h, 11 h, Midi et jamais personne répondait. Si, un répondeur. Peut-être pour ne pas être dérangé. Ou, nous n'osons le croire, parce qu'à midi, le chef n'est pas encore arrivé. Et puis un jeudi de juillet, j'y suis allé au flanc, prenant le risque de trouver porte close. Mais les portes étaient bien ouvertes. Et la gamme d'incongruités a démarré au quart de tour. L'accueil d'abord. Personne en vue. On m'a fait poireauter un certain moment alors que j étais tout seul. La commande [...]

1807/2004

LES MARIAGES DU FIGARO

2015-12-26T13:11:13+01:00BAO : 51|

LES MARIAGES DU FIGARO Jacques Gantié et Claude Lebey sortent leurs guides ! Copains en promo et critiques de restos : Les lecteurs du Figaro et de ses multiples dérivés hebdomadaires connaissent et apprécient sans doute François Simon : il déroule ses critiques gastronomiques, semaines après semaines. Elles sont très bien écrites, gros talent de plume. Celui qui me paraissait jusqu'alors un modèle de culture et d'indépendance d'esprit affichera à l'approche de l'été de bien décevantes connivences avec deux de ses confrères. Belote ! Le 8 juin 2004 dans sa rubrique "croque notes", le bonhomme encense "le guide Gantié". Pas de problèmes, même s'il caresse le pavé annuel du plumitif cumulard du groupe Nice Matin (rubrique politique, culture, économie, gastronomie, hommages divers et variés, nécrologie...). Extraits : "grosso modo, il n'y a rien à redire de ses analyses" ou encore "c'est en fait le bon guide de l'année". Rien que [...]

1807/2004

LE TRAITRE !

2015-10-04T18:45:52+02:00BAO : 51|

Je viens de lire le livre de Pascal Rémy :"l'inspecteur se met à table". Personne ne connaît Pascal Rémy. Encore moins le lecteur du BAO. Forcément, il faisait partie de cette police secrète qui s'introduit dans les cuisines sans effraction, avec le consentement craintif du restaurateur pendant 16 ans si l'on en croit l'auteur. S'il se met à table, il révèle aussi qu'un inspecteur en moyenne ne tient pas plus de 5 ans. Que son quota est de dix visites par jour. Pour un seul test ! bizarre, bizarre ! Il lâche le morceau sur ce job de misère qui l'a fait vivre 16 années, petit record dans la maison. C'est un morceau de voile qu'il lève sur ses journées abrutissantes et plus administratives que jubilatoires. Pas de révélations fracassantes en vérité mais on y découvre un guide aux prises avec les mêmes travers, mesquineries, cachotteries et même mensonges de [...]

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